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Le blog de Lucien PONS

Aujourd'hui en Grande-Bretagne (contrats 0) ou au Cambodge...mais demain ...en France... Le blog de Jean Lévy.

15 Novembre 2014 , Rédigé par lucien-pons Publié dans #Europe supranationale, #Economie, #Le syndicalisme, #Le capitalisme;, #Le socialisme, #La mondialisation, #La gauche, #La lutte des classes

Samedi 15 novembre 2014

Aujourd'hui en Grande-Bretagne (contrats 0) ou au Cambodge...mais demain ...en France...

Si tu ne fais rien maintenant...

Publié le 13 Novembre 2014

Voilà ce que pour toi

et tes enfants

cela se passera en France...demain...

Cambodge, 3 janvier 2014 manif des ouvriers du textile...comme à Sivens

Cambodge, 3 janvier 2014 manif des ouvriers du textile...comme à Sivens

Pour ceux qui aujourd'hui se tiennent à la mode pour jogger dans les sous bois, regardez de quoi votre demain et celui de vos enfants sera fait.

Aujourd'hui, au Cambodge...

Ils ne fait pas bon de protester chez Nike. Ce sont plusieurs centaines d’ouvriers d’une usine au Cambodge sous-traitante des fameuses chaussures américaine qui ont été licenciés après une série de protestations concernant leur salaires.

De mauvaises conditions de travail ? Les ouvriers devront s’y faire ! Ou pas, nombre d’entre eux furent licenciés sur le champ pour avoir osé manifester. Leurs réclamations : 11 euros supplémentaires sur un salaire mensuel de 57 euros. Ils sont 288 à avoir été remerciés à l’usine Sabrina Garment Manufacturing pour avoir participé à cette grève les 27 mai et 3 juin derniers, provoquant des heurts avec la police, selon les syndicats.

Démissionner obligatoire et sans compensation

Des heurts entre policiers et grévistes ont entrainé 23 ouvriers blessés. 3 000 ouvriers, majoritairement des femmes, ont été évacués car ils bloquaient l’accès à leur usine. La police ne fait aucune déclaration à ce sujet. Les syndicats précisent que les salariés qui manifestaient furent violemment attaqués par les forces de police. Au total, 23 blessés et huit arrestations. Entre 2000 et 3000 ouvriers du textile ont manifesté aujourd’hui en réponse à ces heurts et contre l’arrestation de leurs collègues.

Nika a déclaré être préoccupé par cette situation. Le groupe a donc ouvert une enquête en affirmant attendre de ses fournisseurs qu’ils respectent les droits des salariés. Cette réalité est pourtant bien connue et de longue date. La communication est rôdée. Mann Seng Hak, représentant de la Free Trade Union, précise que ces ouvriers ont été « forcés de démissionner de leurs emplois sans compensation », ce qui est un acte illégal au regard du droit.

"Au regard du droit"...

quand on est dominant, on se moque du droit...ou on le fait réécrire : loi sur les retraites, conventions collectives, droits du travail, travail de nuit, le dimanche. C'est à cela que servent les gouvernement non tenu à la longe par leur peuple ; c'est le patronat qui pose le licou.

Ce qui précède paragraphe ci dessus n'est pas à Phnom Penh mais à Paris sur Seine maintenant.

Rédigé par Canaille Lerouge

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