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Le blog de Lucien PONS

Ceux qui ne supportent pas les Etats qui défendent leur souveraineté : du "Monde" à "Libération" le déchainement contre ce qu'ils appellent " les réseaux Poutine en France", par Jean LEVY.

21 Novembre 2014 , Rédigé par lucien-pons Publié dans #La France, #La Russie, #L'OTAN., #La République, #La nation ., #Ukraine, #La guerre

Vendredi 21 novembre 2014

Ceux qui ne supportent pas les Etats qui défendent leur souveraineté : du "Monde" à "Libération" le déchainement contre ce qu'ils appellent " les réseaux Poutine en France", par Jean LEVY

Du "Monde" à "Libération"...

La campagne se développe

contre la Russie de Poutine

International

Les réseaux français de Poutine :

une intelligentsia hétéroclite

LE MONDE | 18.11.2014

Au rang des défenseurs de Vladimir Poutine, une galaxiehétéroclite qui fédère des penseurs progressistes et réactionnaires, des gaullistes, des mitterrandistes et des souverainistes. Leur point commun ?

L’historien Emmanuel Todd, un « national-républicain » qui fut longtemps proche du Parti communiste puis de Jean-Pierre Chevènement, défend la même approche : « La Russie est une puissance d’équilibre, explique-t-il dans un entretien accordé en août à la revue en ligne Les Crises.fr. Son arsenal nucléaire et son autonomie énergétique font qu’elle peut jouer le rôle de contrepoids aux Etats-Unis. » Les Crises.fr, dirigé par Olivier Berruyer, un « économiste » à la formation d’actuaire, affiche une ligne pro-Kremlin outrancière, défendant mordicus la thèse d’un coup d’Etat fasciste à Kiev pour désigner la révolution de Maïdan.


Toute cette petite famille prorusse partage également un souverainisme intransigeant et le rejet des valeurs dites « libérales ». « Pour Moscou, les réserves européennes face à la politique de Poutine en Ukraine mettent en relief la conviction profonde de supériorité civilisationnelle de l’Occident. Et les Russes rejettent à juste titre cette idée de supériorité occidentale », confie le Britannique John Laughland, eurosceptique militant et directeur des études à l’Institut de démocratie et de coopération (IDC), un think tank russe, situé à Paris, à 5 mètres de Matignon, rue de Varenne.

Ces défenseurs d’une Russie puissante, que l’on retrouve tant à gauche de la gauche qu’à droite de la droite, défendent l’hégémonie de Moscou par antiaméricanisme obsessionnel. « Si les Etats-Unis ont leur zone d’influence, la Russie a le droit d’avoir la sienne », explique Djordje Kuzmanovic, conseiller défense de la direction du Front de gauche, le parti de Jean- Luc Mélenchon.

D’autres, à droite, se font les chantres d’une « Grande Europe allant de l’Atlantique à Vladivostok » – le fameux eurasisme défendu à Moscou par le philosophe Alexandre Douguine, qui se présente comme l’idéologue du président Vladimir Poutine, et que l’un des cadres du Front national, Christian Bouchet, a traduit récemment en français.

Des passerelles avec l’extrême droite

L’IDC, créé en 2008 à Paris, est financé par des entreprises russes, dont une banque du Tatarstan et une entreprise de machines-outils. Il est dirigé depuis six ans par une ancienne députée à la Douma (Parlement), Natalia Narotchnitskaïa, proche de Dmitri Rogozine, le vice-premier ministre russe visé par les sanctions américaines depuis l’annexion de la Crimée, organisateur de colloques à l’Assemblée nationale parrainés par la Droite populaire (UMP) et de conférences sur la géopolitique ou les valeurs traditionnelles.

L’économiste Jacques Sapir et l’académicienne Hélène Carrère d'Encausse, grands défenseurs de la Russie poutinienne et habitués des colonnes duFigaro, y sont régulièrement conviés.

C’est également le cas de Jean-Pierre Chevènement, envoyé spécial du Quai d’Orsay en Russie pour la diplomatie économique, qui fait souvent la navette entre Paris et Moscou.

Pour diffuser le modèle poutinien, la diaspora russe en France n’est pas en reste.

  • De son bureau du boulevard Lannes, dans le XVIe arrondissement, l’ambassadeur de Russie à Paris, Alexandre Orlov, est le véritable chef d’orchestre des réseaux pro-Poutine en France et suit de près l’action des cercles religieux orthodoxes et du Comité de coordination du forum des Russes de France (CCFRC), dirigé par Dimitri de Kochko, un ancien journaliste de l’AFP. La mission du CCFRC est de promouvoir l’image de la Russie en France. Le prince Alexandre Troubetskoï, un Russe blanc proche de la Droite populaire, est également un membre actif du CCFRC.

Radio

Côté français, les passerelles sont nombreuses avec l’extrême droite. Le Club Idées-Nation a ouvertement épousé les thèses de Vladimir Poutine. Créé en 2011 par le vice-président du FN, Louis Aliot, député européen depuis les élections du 25 mai 2014, ce club a l’oreille de Marine Le Pen, bien qu’il soit en sommeil depuis un an et demi. Emmanuel Leroy, la « plume » de la présidente du FN durant la campagne présidentielle de 2012, a aussi œuvré – sans grand succès – à établir des contacts de haut niveau entre Marine Le Pen et les dirigeants russes, par l’entremise de sa femme russe, proche de l’IDC et de l’ambassade de Russie à Paris.


Le Kremlin contrôle enfin la radio « La Voix de la Russie », dont le site Internet héberge tout un petit monde de blogueurs et de journalistes pro-Poutine, comme son correspondant à Paris, Yvan Blot, ex-député RPR puis FN aujourd’hui proche de la Droite forte (UMP).

Ou encore Pierre Gentillet, l’un des chefs de file de la Droite populaire et proche du « Printemps français ».Aymeric Chauprade, député européen du FN, ancien directeur des éditions Ellipses, a pris le relais avec son site Realpolitik.tv, une plate-forme géopolitique pro-Moscou. Xavier Moreau, un ancien officier des forces spéciales françaises qui dirige aujourd’hui le Sokol Group (« faucon »,en russe), une société de sécurité privée basée à Moscou, y contribue régulièrement.

Pour lui, « la Russie de Vladimir Poutine produit aujourd’hui un modèle alternatif fondé sur la restauration des valeurs familiales et patriotiques ». Aymeric Chauprade s’est rendu en Crimée, le 16 mars 2014, en tant qu’observateur du référendum de « réunification à la Russie ».

Cette radio d’Etat a lancé, en 2012, un journal télévisé sur Internet, ProRussia.tv, relayant les messages du Kremlin et la propagande de l’extrême droite française.

Le logo de ProRussia.tv ? Un ours surmonté d’un drapeau tricolore, comme celui de Russie unie, le parti de Poutine ; mais le « blanc, bleu, rouge » de la Russie s’est transformé en fanion « bleu, blanc, rouge ».

Cela n’a pas suffi à assurer son succès. Le site de ProRussia.tv, en sommeil depuis plusieurs mois, doit fermer définitivement le 27 novembre.

"canempechepasnicolas" :

Ainsi, la campagne médiatique est lancée.

Ces médias veulent déconsidérer les Français qui défendent l'idée de souveraineté, idée qu'ils voudraient restaurer dans notre pays, alors que le pouvoir PS s'aligne en tous points sur les Etats-Unis.

Rien de mieux, en effet, que de s'en prendre à la Russie, l'ennemi désigné comme tel par Washington, et, d'abord, à tous ceux qui, en France, refusent de se considérer "en guerre contre Moscou".

Pour déconsidérer ceux-ci, rien ne vaut l'amalgame en pointant du doigt "l'extrême-droite", jugée pro-russe : "Vous voyez avec qui les souverainistes de gauche s'acoquinent ? "

Et de nous reservir le thème des "rouge-bruns"...

La virulence des propos tenus par les deux quotidiens rappellent les campagnes antisoviétiques, du temps où Le Monde, alors "neutraliste" entre les deux blocs, était traité en "agent de Moscou"...

C'est dire l'inquiétude de l'oligarchie qui nous gouverne, face à la marée montante de la colère populaire contre ce gouvernement inféodé à l'Union européenne, qui fait fî

Et Libération reprend le même thème !

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