L’association « Comité pour une Nouvelle Résistance - CNR » organise une soirée projection/débat consacrée à la dette publique à NICE.
L’association « Comité pour une Nouvelle Résistance - CNR » organise une soirée projection/débat consacrée à la dette publique.
La projection du film « La dette » permettra de lancer la discussion.
Cet événement aura lieu le mardi 16 décembre 2014 de 18h30 à 21h
à la Maison des associations de Nice Garibaldi, salle Avelanie,
12 place Garibaldi à Nice.
Bonjour.
L’association « Comité pour une Nouvelle Résistance - CNR » organise une soirée débat consacrée à la dette publique. Cet événement aura lieu le mardi 16 décembre 2014 de 18h à 21h à la Maison des associations de Nice Garibaldi, 12 place Garibaldi à Nice. Après la projection du film « La dette », nous échangerons sur ce sujet.
Les experts autoproclamés qui occupent le champ médiatique dramatisent à fond ce phénomène afin de nous faire avaler la pilule de l’austérité et de la récession. La politique ultralibérale appliquée à notre pays depuis plus de trente ans ne cesse de provoquer des désastres économiques et humains : désindustrialisation, chômage, pauvreté, etc. … . On nous présente tout cela sous l’angle de la science économique, et la destruction de notre modèle social devient alors incontournable.
Mais si tout cela était simplement un outil politique utilisé par les puissants de ce monde, les fameux 1%, afin de piller ce qui n’est pas encore dans leur champ d’action ?
Pour illustrer cette idée voici un extrait de ce qu’écrit Michael Hudson (professeur émérite d’économie à l’UMKC), dans un de ses articles : « Le Gambit ukrainien de la nouvelle guerre froide » :
“La Finance dans le monde d’aujourd’hui est devenue la guerre par des moyens non militaires. Son objet est le même que celui de la conquête militaire: l’appropriation des terres, des infrastructures de bases et des revenus qui peuvent être extorqués comme tribut. Dans le monde contemporain cela a pris principalement la forme du service de la dette et de la privatisation. C’est ainsi que fonctionne le néolibéralisme, soumettant les économies en endettant leurs gouvernements et en créant des dettes impayables, car trop élevées, comme un levier pour s’emparer de leur domaine public à des prix dérisoires...”
Voici une petite vidéo très intéressante. Elle explique mieux qu’un long discours cette arme politique redoutable
Voici une petite vidéo très intéressante. Elle explique mieux qu’un long discours cette arme politique redoutable .
Affiche de la soirée sur la dette à Nice le 16 décembre 2014.
On s'aperçoit avec ces quelques extraits télévisés, tous plus stressants les uns que les autres, du gros enfumage auquel hélas trop de Français croient encore aujourd'hui. Il n'y a pas de dette, il y a un système, mis en place pour asservir les peuples et les dépouiller, qui s'appelle "le service de la dette"...
Observons ce qui se passe dans notre pays. La totalité de l’impôt sur le revenu est consacré au service de la dette. Chaque année les sommes prélevées sont entièrement consacrées au paiement des intérêts. Bien entendu il n’est pas question de rembourser le capital emprunté, d’ailleurs on emprunte chaque année davantage.
De plus ces dépenses ne sont pas toujours consacrées aux besoins essentiels de la population (les services publics, les investissements productifs, etc…) mais sont affectées à d’autres registres pour le moins surprenants. La dépense obligatoire au service des interventions de l’OTAN (qui ne répondent en rien aux intérêts nationaux) est un exemple parmi d’autres.
Nous sommes également contributeur net au niveau du budget européen, c’est-à-dire que nous donnons plus de 20 milliards d’euros et nous n’en recevons que 14 milliards environ, le reste est destiné à « améliorer » le sort des autres pays de l’Union Européenne. Que ce soit le sort de la Grèce, de l’Espagne, du Portugal, de la Roumanie, de la Bulgarie, de la Slovaquie, de l’Irlande et j’en passe, il semblerait que l’effort consenti ne soit pas employé à bon escient !
Quel est le discours que l’on nous sert à longueur de média grand public : on vit au-dessus de nos moyens, on ne peut plus assurer le financement des services publics essentiels à notre modèle social. La santé, la Sécurité Sociale, l’Hôpital public, la Recherche publique, l’école, etc…, devront être petit à petit ouverts aux financements privés pour être ensuite absorbés par ces machines de guerre que sont les multinationales qui dirigent ces secteurs. A bien y regarder les profits attendus par ces « investisseurs » sont colossaux. En réalité ces vautours attendent le moment opportun pour dépecer l’état social construit au fil des luttes de nos anciens, le service de la dette est leur arme de destruction massive. Le programme du Conseil National de la Résistance a concrétisé bon nombre de ces avancées sociales essentielles à notre bien-être. Nous devons ouvrir les yeux et préserver pour les générations futures: La retraite par répartition, la Sécurité Sociale, L’EDF, etc., qui sont les plus emblématiques conquis sociaux.
Ces discours défaitistes et accusateurs remontent aux années soixante-dix. C’est bizarre cela correspond au moment où l’état n’a plus assuré la création monétaire, en application de la fameuse loi française du 3 janvier 1973 (qui a ensuite été inscrite dans le marbre du traité de Maastricht en 1992).
Et si la dette n’était rien d’autre qu’un cheval de Troie de ce capitalisme du désastre pour asservir les peuples et les dépouiller de tous leurs biens ?
La question mérite d’être posée et cela constituera j’espère l’essentiel du débat d’après film. Venez nombreux mardi 16 décembre 2014 à la salle Avelanie de la Maison des Associations de Nice Garibaldi.
Bien cordialement.
Lucien PONS. Président de l’association « Comité pour une Nouvelle Résistance - CNR »