VU ALLEMAGNE• Une nouvelle crise grecque, le cauchemar des Européens. Le Courrier International.
VU ALLEMAGNE• Une nouvelle crise grecque, le cauchemar des Européens. Le Courrier International.
La Grèce se dirige vers de nouvelles législatives le 25 janvier. Le favori, Alexis Tsipras, de la coalition de la gauche radicale, fait sursauter la presse en Europe du Nord, notamment en Allemagne.
Le Premier ministre grec, Antonis Samaras, lors du troisième tour de la présidentielle au Parlement qui a échoué de désigner un candidat ce 29 décembre. Athènes - AFP / Aris MESSINIS
"Nouvelles législatives en Grèce", "Changement de cap en Grèce", "Une réaction en chaîne fatale nous menace", "La crise de l'euro est-elle de retour ?"… En Allemagne, les titres tendent à dramatiser après l'annonce de l'échec du troisième tour de l'élection présidentielle en Grèce, ce 29 décembre.
Dans le pays qui se vit comme le principal secouriste de la Grèce endettée depuis le début de la crise de l'euro en 2010, la perspective de nouvelles élections à Athènes "réveille de vieilles inquiétudes", note le Handelsblatt. "Ces élections pourraient apporter une nouvelle orientation politique lourde de conséquences – si la coalition de la gauche radicale (Syriza) accède au pouvoir", s'inquiète le quotidien économique.
Car celui qui part en meilleure position n'est pas Antonis Samaras, Premier ministre actuel et réformateur apprécié à Bruxelles, mais Alexis Tsipras, le chef de la gauche radicale, souligne aussi le quotidien conservateur Die Welt.
"Gauche ou droite, chaos ou réformes"
"Tsipras n'est pas un énième socialiste mou qui prendra peu ou prou la même direction politique en apportant quelques corrections. Au contraire : tout en souhaitant que la Grèce reste dans la zone euro, Tsipras menace d'annuler les accords d'austérité avec l'Union européenne. Il demande une restructuration de la dette et des dépenses sociales plus importantes pour son pays."
Aux yeux du quotidien, les marchés financiers tout comme les gouvernements européens scrutent avec inquiétude l'alternative politique en Grèce, qui se résumerait à la formule : "Gauche ou droite, chaos ou réformes."
Moins d'inquiétude du côté de la Tageszeitung. Le quotidien de gauche publie, pour sa part, le portrait d'Alexis Tsipras, "le chef charismatique du parti Syriza, qui pourrait devenir le prochain Premier ministre". La TAZ retrace l'histoire de "l'ascension d'un sécheur d'école" qui, au début des années 1990, a mené un mouvement de protestation des lycéens contre le gouvernement conservateur, réclamant plus de moyens pour l'éducation et plus de libertés, parmi lesquelles "le droit de sécher l'école". "A l'époque déjà, il était évident que cet homme savait convaincre", note le quotidien.
Du côté de Bruxelles, le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, a appelé les électeurs grecs à faire preuve d'un "engagement fort envers l'Europe" et à "soutenir le nécessaire processus de réformes favorables à la croissance".
Dans le pays qui se vit comme le principal secouriste de la Grèce endettée depuis le début de la crise de l'euro en 2010, la perspective de nouvelles élections à Athènes "réveille de vieilles inquiétudes", note le Handelsblatt. "Ces élections pourraient apporter une nouvelle orientation politique lourde de conséquences – si la coalition de la gauche radicale (Syriza) accède au pouvoir", s'inquiète le quotidien économique.
Car celui qui part en meilleure position n'est pas Antonis Samaras, Premier ministre actuel et réformateur apprécié à Bruxelles, mais Alexis Tsipras, le chef de la gauche radicale, souligne aussi le quotidien conservateur Die Welt.
"Gauche ou droite, chaos ou réformes"
"Tsipras n'est pas un énième socialiste mou qui prendra peu ou prou la même direction politique en apportant quelques corrections. Au contraire : tout en souhaitant que la Grèce reste dans la zone euro, Tsipras menace d'annuler les accords d'austérité avec l'Union européenne. Il demande une restructuration de la dette et des dépenses sociales plus importantes pour son pays."
Aux yeux du quotidien, les marchés financiers tout comme les gouvernements européens scrutent avec inquiétude l'alternative politique en Grèce, qui se résumerait à la formule : "Gauche ou droite, chaos ou réformes."
Moins d'inquiétude du côté de la Tageszeitung. Le quotidien de gauche publie, pour sa part, le portrait d'Alexis Tsipras, "le chef charismatique du parti Syriza, qui pourrait devenir le prochain Premier ministre". La TAZ retrace l'histoire de "l'ascension d'un sécheur d'école" qui, au début des années 1990, a mené un mouvement de protestation des lycéens contre le gouvernement conservateur, réclamant plus de moyens pour l'éducation et plus de libertés, parmi lesquelles "le droit de sécher l'école". "A l'époque déjà, il était évident que cet homme savait convaincre", note le quotidien.
Du côté de Bruxelles, le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, a appelé les électeurs grecs à faire preuve d'un "engagement fort envers l'Europe" et à "soutenir le nécessaire processus de réformes favorables à la croissance".
- 29 Décembre 2014.
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