25 faits sur l’industrie pharmaceutique, les vaccins et les « antivaccins »
Lors de la récente épidémie de rougeole, les grands médias ont mis la faute uniquement sur les enfants non vaccinés, bien que certaines personnes vaccinées aient contracté la maladie et que certains vaccins se soient avérés inefficaces dans le passé. Sans la moindre nuance, les grands médias ont systématiquement qualifié les gens qui hésitent à accepter n’importe quel vaccin d’« antvaccins », de personnes irresponsables et mal informées, s’appuyant sur des peurs irrationnelles et la seule et unique étude « frauduleuse » d’Andrew Wakefield reliant l’autisme aux vaccins. (Voir le documentaire de Lina B. Moreco Silence on vaccine, qui donne la parole au Dr Wakefield et à des parents de ses jeunes patients atteints d’autisme qui lui sont reconnaissants.)
En réalité, les soi-disant « antivaccins » ne sont pas tous totalement contre les vaccins. Alors que certains peuvent être totalement contre tout type de vaccination, bon nombre d’entre eux, incluant des médecins et des spécialistes de la santé, mettent en doute certains vaccins, leurs ingrédients et/ou le calendrier de vaccination. Cette observation n’est pas basée sur un sondage, mais sur ma propre perception découlant de la grande quantité d’articles sur les vaccins et l’industrie pharmaceutique que j’ai lus au cours des cinq dernières années en tant que journaliste. Un grand nombre de médecins et de spécialistes de la santé ont fait des recherches indépendantes et critiquent la vaccination en se basant sur des études scientifiques et des preuves solides.
Pourquoi les médias sont si enclins à dépeindre les critiques de l’industrie pharmaceutique comme des fous, des irresponsables, des personnes irrationnelles et sans instruction qui ne connaissent rien de la science?
La Dre Marcia Angell a travaillé pendant plus de deux décennies comme rédacteur en chef du New England Journal of Medicine. Elle a été licenciée après avoir critiqué l’industrie pharmaceutique, qui exerce une influence considérable et négative sur a littérature scientifique. Elle a dit :
« Il n’est tout simplement plus possible de croire la plupart des recherches cliniques qui sont publiées. »
De nombreux journalistes vous diront la même chose des médias traditionnels.
Nous portons à l’attention de nos lecteurs 25 faits qui ne constituent qu’une petite partie d’une importante quantité d’études scientifiques indépendantes et d’articles sur les vaccins et l’industrie pharmaceutique. Certains articles parus dans les médias traditionnels ont été inclus afin de démontrer comment les médias ferment les yeux sur des articles qu’ils ont eux-mêmes publiés par le passé parce qu’ils ne correspondent pas à leur discours actuel sur les « antivaccins ».
Le but de cette liste est de fournir des études et des sources d’information indépendantes sur la vaccination et l’industrie pharmaceutique, ce que ne font pas les médias traditionnels, lesquels favorisent plutôt aveuglément le discours et les intentions de ce que les anglophones appellent Big Pharma.
(Tout est souligné par l’auteur. La plupart des titres sont des citations des articles auxquels ils sont liés.)
25 faits sur l’industrie pharmaceutique, les vaccins et les « antivaccins »
1- La Chine a des épidémies de rougeole, mais 99 % des Chinois sont vaccinés
Une étude récente publiée dans la revue PLoS intitulée « Difficultés dans l’élimination de la rougeole et le contrôle de la rubéole et des oreillons : étude transversale d’une première vaccination contre la rougeole et la rubéole et d’une seconde vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole », a mis en lumière l’inefficacité flagrante de deux vaccins contre la rougeole (rougeole-rubéole (RR) ou rougeole-rubéole-oreillons (RRO)). Contrairement à ce qu’ils promettaient, ceux-ci n’ont pas prévenu d’épidémies dans les populations se conformant à la vaccination. (Sayer Ji, Why Is China Having Measles Outbreaks When 99% Are Vaccinated?, GreenMedInfo, 20 septembre 2014)
2- Une étude démontre que la vaccination obligatoire contre la varicelle fait augmenter les taux de maladie
La varicelle ou la vaccination contre la varicelle, est obligatoire en Corée du Sud depuis 2005. La loi exige que les nourrissons de 12 à 15 mois soient vaccinés. En 2011, le pays a atteint un taux de conformité quasi universelle, cependant le nombre de patients atteints de varicelle n’a pas diminué. Il a plutôt augmenté depuis l’atteinte du taux obligatoire de vaccination.
Le nombre de patients atteints de la varicelle signalés aux Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (KCDC) a augmenté, passant de 22,6 cas pour 100 000 en 2006 à 71,6 cas pour 100 000 en 2011. Cela constitue une énorme différence et prouve amplement que le programme de vaccination est inefficace pour contrôler la propagation de la maladie. (Christina Sarich, With 97% Compliance Chicken Pox Vaccine Still Causes Outbreaks, Natural Society, 8 janvier 2015)
3- Lors d’une épidémie de rougeole en 2012 au Québec (Canada), plus de la moitié des cas étaient des adolescents vaccinés
Une enquête sur une éclosion dans une école secondaire d’une ville fortement touchée par le virus [de la rougeole] a révélé qu’environ la moitié des cas étaient des adolescents qui avaient reçu les deux doses recommandées du vaccin durant leur enfance. Autrement dit, les autorités s’attendaient à ce que ces adolescents soient protégés contre le virus de la rougeole.
Il est généralement admis que le vaccin contre la rougeole, lorsqu’il est administré en deux doses durant la petite enfance, devrait protéger contre l’infection de la rougeole environ 99 pour cent du temps. Ainsi, les chercheurs ayant mené l’enquête ont été choqués de découvrir que 52 des 98 adolescents qui ont attrapé la rougeole étaient entièrement vaccinés. (La Presse Canadienne Measles among vaccinated Quebec kids questioned, CBC, 20 octobre 2011)
4- En 1987, une épidémie de rougeole a été documentée chez un groupe d’enfants totalement immunisés
En 1987, par exemple, une étude publiée dans le New England Journal of Medicine (NEJM) a documenté une épidémie de rougeole à Corpus Christi, au Texas, au printemps 1985. Quatorze étudiants adolescents, tous vaccinés contre la rougeole, ont contracté la maladie même s’ils avaient reçu le vaccin RRO. Les chercheurs ont noté que plus de 99 pour cent des élèves de l’école – soit presque tous – avait également été vaccinés, des anticorps contre la rougeole ayant été détectés chez plus de 95 pour cent d’entre eux. (Ethan A. Huff, Measles Outbreak Documented Among Fully Immunized Group of Children, Natural News, 15 février 2015)
5- Les données des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) démontrent des liens entre les vaccins et le syndrome de mort subite du nourrisson (SMSN)
Que se passe-t-il lorsque les preuves fournies par la littérature scientifique et la documentation clinique produite par ces organismes contredit leurs propres politiques de vaccination?
C’est exactement ce qui s’est produit avec la publication d’une nouvelle étude dans le Journal of Pediatrics intitulé « Événements indésirables suivants la vaccination contre l’Haemophilus influenzae de type b dans le Système de rapports sur les événements indésirables suivant la vaccination, 1990-2013 ». Les chercheurs du CDC et de la Federal Drug Administration (FDA) y ont identifié 749 décès liés à l’administration du vaccin Hib, dont 51 % des cas étaient des morts subites du nourrisson liées à l’administration du vaccin Hib. (Sayer Ji, Centers for Disease Control’s (CDC) Own Data Shows Links Between Vaccines and Sudden Infant Death Syndrome (SIDS), GreenMedInfo 23 janvier 2015)
6- Le Japon a interdit le vaccin RRO en 1993 « après que 1,8 million d’enfants aient reçu deux types de vaccin RRO et qu’un nombre record ait développé une méningite non virale et d’autres effets indésirables »
Le gouvernement japonais a réalisé qu’il y avait un problème avec le RRO peu de temps après son introduction en avril 1989, lorsque la vaccination est devenue obligatoire. Les parents qui refusaient devaient payer une petite amende.
Une analyse des vaccinations au cours d’une période de trois mois a montré qu’un enfant sur 900 éprouvait des problèmes de santé. Ce taux était 2000 fois plus élevé que le taux attendu d’un enfant sur 100 000 à 200 000. (Jenny Hope, Why Japan banned MMR vaccine, Daily Mail)
7- Une étude a conclu que les pays exigeant que la population reçoive davantage de doses de vaccin ont tendance à avoir des taux de mortalité infantile plus élevés
Le calendrier de vaccination infantile des États-Unis nécessite 26 doses de vaccins pour les nourrissons âgés de moins de 1 an, le taux le plus élevé dans le monde, mais 33 pays ont de meilleures Taux de mortalité infantile [TMI ].
Certains pays ont des taux de mortalité infantile inférieurs à la moitié du taux étasunien : Singapour, la Suède et le Japon sont en dessous de 2,80. Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), « la position relative des États-Unis par rapport aux pays ayant les plus faibles taux de mortalité infantile semble s’aggraver ».
Ces résultats démontrent une relation contre-intuitive : les pays qui demandent davantage de doses de vaccin ont tendance à avoir des taux plus élevés de mortalité infantile. (Neil Z Miller et Gary Goldman S., Infant mortality rates regressed against number of vaccine doses routinely given: Is there a biochemical or synergistic toxicity?, US National Library of Medicine, septembre 2011)
8- Les États-Unis disposent d’une cour spéciale (programme d’indemnisation) pour les vaccins apparemment conçue pour exonérer les fabricants de toute responsabilité
Durant des années, les médias dominants étaient réticents à admettre l’existence même de cette cour. Ce système juridique spécial conçu pour gérer les cas de problèmes de santé causés par les vaccins et, en bout de ligne, les balayer sous le tapis le plus rapidement possible – a fait les manchettes en raison de son incapacité à compenser adéquatement et favorablement les familles d’enfants victimes de la vaccination. (Ethan A. Huff, Secretive Vaccine Court Exposed: Designed to Shield Manufacturers from Liability, Natural News 19 novembre 2014)
9- En plus d’avoir admis qu’il avait commis une fraude en exonérant le vaccin RRO dans une étude du Centers for Disease Control (CDC) en 2004, le Dr William Thompson, un scientifique du CDC, affirme qu’il existe un lien entre le mercure (thimérosal) dans les vaccins et l’autisme. (Jon Rappoport, U.S. Centers for Disease Control Whistleblower: Mercury (Thimerosal) in Vaccines Causes Autism, No More Fake News, 5 septembre 2014)
10 – En 2002, William Thompson était déjà au courant des résultats d’une étude reliant le vaccin RRO à une très forte augmentation du risque de développer l’autisme chez les enfants afro-américains. Voir l’étude qu’a publiée Brian Hooker ici, ainsi qu’une analyse complète des données du CDC révélant un risque accru d’autisme de 340 % chez les enfants afro-américains suivant l’administration du vaccin RRO. (Mike Adams, Autism Links to Vaccines: Whistleblower Reveals Evidence of Criminal Coverup by the Centers for Disease Control (CDC), Natural News 26 août 2014)
11- Tom Verstraeten, un épidémiologiste du CDC, a analysé une gigantesque base de données de l’agence contenant les dossiers médicaux de 100 000 enfants. Selon lui, un agent de conservation à base de mercure dans les vaccins – le thimérosal – semblait être responsable d’une augmentation spectaculaire de l’autisme et d’une foule d’autres troubles neurologiques chez les enfants. (Robert F. Kennedy Jr, Vaccinations: Deadly Immunity. Government Cover-up of a Mercury / Autism Scandal, Rollingstone.com, le 20 juillet 2005)
12- Au lieu de prendre des mesures immédiates pour alerter le public et se débarrasser de l’approvisionnement en vaccins contenant du thimérosal, les fonctionnaires et les dirigeants ont [discuté] de la façon de camoufler les données compromettantes.
Le CDC a payé l’Institut de médecine pour qu’il mène une nouvelle étude éliminant les risques du thimérosal, ordonnant aux chercheurs d’« exclure » le lien entre de la substance chimique et l’autisme.
Le CDC n’a pas divulgué les conclusions de Verstraeten, même si leur publication immédiate avait été prévue, et déclaré à d’autres scientifiques que ses données originales avaient été « perdues » et ne pouvaient être répliquées. Par ailleurs, afin de contrecarrer la Loi sur l’accès à l’information (Freedom of Information Act), il a remis sa gigantesque base de données sur les dossiers de vaccination à une société privée, la déclarant interdite d’accès aux chercheurs. Lorsque Verstraeten a finalement publié son étude en 2003, il travaillait pour GlaxoSmithKline et avait retravaillé ses données afin de cacher le lien entre le thimérosal et l’autisme. (Ibid.)
11- Depuis 1991, lorsque le CDC et la FDA ont recommandé que trois vaccins supplémentaires mélangés avec l’agent de conservation [thimérosal] soit donnés aux très jeunes enfants […], le nombre estimé de cas d’autisme a augmenté de 15 % [en 2005], passant de un enfant sur 2500 à un enfant sur 166. (Ibid.)
Voici le tableau du CDC disponible sur son site Internet :
Une chercheuse du MIT a pour sa part lié l’autisme au glyphosate, l’herbicide chimique utilisé dans le Roundup de Monsanto.
12- Les fabricants de vaccins [...] ont continué à vendre leurs stocks de vaccins à base de mercure jusqu’en 2004
Le CDC et la FDA [ont acheté] les vaccins contaminés et les ont exportés vers les pays en développement. Ils ont également permis aux compagnies pharmaceutiques de continuer à utiliser l’agent de conservation dans certains vaccins étasuniens, y compris plusieurs vaccins pédiatriques contre la grippe ainsi que des doses de rappel du vaccin contre le tétanos que l’on donne régulièrement aux enfants de onze ans. (Ibid.)
13- Le leader de la majorité au Sénat Bill Frist, qui a reçu $ 873000 en contributions de l’industrie pharmaceutique, s’affaire à exonérer les fabricants de vaccins de toute responsabilité dans 4200 poursuites déposées par des parents d’enfants victimes de la vaccination. (Ibid.)
14- Les vaccins contre la grippe saisonnière contiennent toujours du thimérosal.
Regardez les monographies. Par exemple, celle de Vaxigrip de Sanofi Pasteur indique à la page 4 que l’agent de conservation à base de mercure est utilisé dans son format multidose :
« Composants non médicamenteux cliniquement importants : thimérosal*, formaldéhyde, TritonMD X-100, néomycine »
15- Le Dr Scott Reuben ancien porte-parole de Pfizer a publié des dizaines de fausses études dans des revues médicales
Le Dr Reuben a accepté une subvention de Pfizer de 75 000 dollars pour étudier Celebrex en 2005 [...] Son étude publiée dans une revue médicale a depuis été citée par des centaines d’autres médecins et chercheurs comme « preuve » que Celebrex aidait à réduire la douleur au cours de la guérison postopératoire […] Aucun patient n’a jamais été inclus dans l’étude!
Il a également faussé des données dans des études sur les médicaments Bextra Aked et Vioxx. [L]a revue médicale à comité de lecture Anesthesia & Analgesia a été obligée de rétracter 10 études « scientifiques » rédigées par Reuben [...] Vingt et une études écrites par le Dr Reuben et publiées dans des revues médicales ont apparemment été fabriquées et doivent également être rétractées. ( Big Pharma chercheur admet semblant dizaines d’études de recherche de Pfizer, Merck (avis) , Mike Adams , Natural News.com 18 février 2010)
16- Le pédiatre Paul Thomas s’est récemment opposé à un projet de loi sur la vaccination obligatoire en Oregon et a affirmé que la question des liens entre les vaccins et l’autisme n’est toujours pas réglée du point de vue scientifique.
Dans son témoignage devant le Comité sénatorial, le Dr Paul a déclaré qu’il ne donne pas tous les vaccins à chacun de ses patients, et qu’en conséquence, sur plus de 1000 patients âgés de 3 ans, aucun d’entre eux ne souffre d’autisme. Le reste du pays connaît un taux d’environ un enfant sur 50 souffrant du spectre de l’autisme.
« Les études ne sont pas finales […] Ce n’est pas comme ça que la science fonctionne. La science est un processus. Des études doivent être faites comparant les enfants ayant reçu tous les vaccins, ceux qui ont reçu des vaccins de manière sélective et ceux qui n’ont pas été vaccinés. » (Vaccines Linked to Autism – Preserve Medical Freedom: Dr. Paul Thomas, M.D., Health Impact News, 25 février 2015)
17- Il existe au moins 97 études montrant des liens entre les vaccins et l’autisme.
18- Le CDC affirme qu’« il n’existe pas de preuve convaincante démontrant que les faibles doses de thimérosal dans les vaccins peuvent être dommageables », mais que les autorités sanitaires « ont convenu que l’utilisation du thimérosal dans les vaccins devrait être réduite ou éliminée par mesure de précaution ».
À propos du thimérosal, le site web du CDC indique :
« Depuis 2001, à l’exception de certains vaccins contre l’influenza (grippe), le thimérosal n’est pas utilisé comme agent de conservation dans les vaccins systématiquement recommandés pour les enfants. Le thimérosal, un agent de conservation contenant du mercure, est utilisé dans certains vaccins et autres produits depuis les années 1930. Outre des réactions mineures comme des rougeurs et de l’enflure au point d’injection. Cependant, en juillet 1999, les services de santé publique, l’American Academy of Pediatrics, et les fabricants de vaccins ont convenu que l’utilisation du thimérosal dans les vaccins devrait être réduite ou éliminée par mesure de précaution. »
19- Les essais cliniques financés par l’industrie et publiés dans les revues médicales favorisent systématiquement les promoteurs
Compte tenu de ce contrôle et des conflits d’intérêts qui imprègnent l’industrie, il n’est pas surprenant que les essais cliniques financés par l’industrie et publiés dans des revues médicales favorisent systématiquement les commanditaires. Cela est principalement dû au fait que les résultats négatifs ne sont pas publiés, que les résultats positifs sont publiés à plusieurs reprises dans des formes légèrement différentes, et que l’on donne un biais positif même aux résultats négatifs. Par exemple, l’analyse de soixante-quatorze essais cliniques sur des antidépresseurs a permis de constater que trente-sept des trente-huit études positives avaient été publiées, alors que sur trente-six études négatives, trente-trois d’entre-elles n’avaient pas été publiées ou l’avaient été de manière à transmetttre un résultat positif. – Marcia Angell, MD ( Dr Gary G. Kohls, Beware the Drug Companies, How they Deceive Us: “Criticizing Big Pharma” Global Research 16 février 2015)
20- Près de la moitié des articles publiés dans des revues scientifiques contiennent de fausses conclusions
« Il y a six ans, John Ioannidis, professeur d’épidémiologie à l’École de médecine de l’Université de Ioannina en Grèce, a révélé que près de la moitié des articles publiés dans des revues scientifiques contenaient de fausses conclusions, en ce sens que des chercheurs indépendants ne pouvaient pas les reproduire. Le problème est particulièrement répandu dans la recherche médicale, où des articles évalués par des pairs dans des revues médicales peuvent être cruciales pour influencer les décisions concernant des dépenses de plusieurs millions, voire parfois de plusieurs milliards de dollars. Il serait surprenant que des conflits d’intérêts ne compromettent pas parfois la neutralité éditoriale, et, dans le cas de la recherche médicale, les sources de biais sont évidentes. (Ibid.)
21- La plupart des revues médicales reçoivent la moitié de leurs revenus ou plus de la publicité des compagnies pharmaceutiques et des commandes de réimpression, et des dizaines d’autres [journaux] appartiennent à des sociétés comme Wolters Kluwer, un éditeur de revues médicales fournissant également des services de marketing pour l’industrie pharmaceutique. - Helen Epstein, auteure de « Flu Warning: Beware the Drug Companies”(http://aaci-india.org/COI/Flu_web_final.pdf, ibid.)
22- Sur son propre site web, la Federal Drug Administration (FDA) admet que les médicaments dont elle certifie l’innocuité contribuent à plus de 100 000 décès par an. (Constitutional Attorney on US Federal Drug Administration (FDA) Corruption, Disinformation and Cover Up of Health Dangers, Activist Post, 8 février 2015)
23- La FDA approuve régulièrement des médicaments même si ses propres médecins examinateurs s’y objectent. (Ibid.)
24- La FDA n’effectue aucun examen médical indépendant.
Il s’agit d’un système fondé sur les conflits d’intérêts, laissant les consommateurs dans l’ignorance totale quant aux véritables conséquences encourues par la prise de produits de l’industrie pharmaceutique. (Ibid.)
25- En 2012, GlaxoSmithKline (GSK) a plaidé coupable et payé « 3 milliards de dollars pour régler des allégations de fraude et d’omission de données de sécurité »
Selon le Département de la Justice des États-Unis :
Ce règlement est le plus important de l’histoire des États-Unis relativement à une fraude dans les soins de santé et le montant le plus élevé jamais payé par une société pharmaceutique [...]
GSK a accepté de plaider coupable à trois chefs de d’accusations criminelles, dont deux pour avoir introduit dans le commerce interétatique des médicaments mal étiquetés, Paxil et Wellbutrin, et un chef d’accusation pour avoir omis de déclarer des données de sécurité sur le médicament Avandia à la Food and Drug Administration (FDA).
Julie Lévesque
Article publié initialement en anglais: 25 Facts About the Pharmaceutical Industry, Vaccines and “Anti-Vaxers”
Julie Lévesque est journaliste et chercheure au Centre de recherche sur la mondialisation