Des cours de cafétéria et d'Union européenne
À quoi ressemble concrètement ce nouveau système ? Un élève de filière professionnelle peut désormais s'inscrire dans un cours intitulé « service de cafétéria ». L'étudiant suit ensuite un programme adapté : bases de mathématiques, notions de langues pour servir d'éventuels clients étrangers et rudiments de communication... Dans les filières plus générales, on pourrait envisager de prendre un sujet « Union européenne », qui mélangerait des éléments d'économie, d'histoire, de langues et de géographie. Cette méthode encourage également la résolution de problèmes interactifs ou la collaboration par petits groupes pour aider à développer les compétences nécessaires pour faire carrière. Dans Le Point, l'enseignant et essayiste français Jean-Paul Brighelli s'insurge contre ce « nouveau paradis pédagogique » dans lequel les « élèves sont prêts à consommer et à être consommés – pas des êtres libres, responsables et adaptables ». Pour Pasi Silander, directeur du Développement de la capitale finlandaise, c'est le résultat d'une volonté « d'effectuer des changements en matière d'éducation nécessaires pour l'industrie et la société moderne.»