Le Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR propose:une lettre à adresser au président Hollande pour sauver l’état laïque syrien.
Bonjour à toutes et tous,
Les informations que nous recevons de Syrie ne sont pas bonnes, même si elles ne sont peut-être pas encore, à cette heure, désespérées. Apparemment, les Russes évacuent Tartous. Sous les feux croisés des « rebelles » plus ou moins extrémistes soutenus par l’Occident, de Daesh, des mercenaires stipendiés par les régimes sunnites du Golfe, l’armée loyaliste fléchit.
Aujourd’hui, l’Etat syrien, est encore représenté par le Parlement, le chef de l’Etat Bachar el Assad, et les représentants régionaux, élus à la suite des réformes constitutionnelles réalisées depuis 2011, le gouvernement d’union nationale actuel, l’armée et l’administration loyalistes qui, si elles n’étaient pas soutenues fortement par la population syrienne depuis quatre ans, auraient été volatilisées depuis longtemps. Cet Etat a permis – y compris sous ses précédentes constitutions moins démocratiques – à une multitude de confessions, ou de philosophies, de cohabiter en Syrie dans des conditions enviables, et à une moitié de la population, les femmes, de vivre dignement.
Les conditions d’un massacre de masse et de crimes contre l’Humanité sont plus réunies encre qu’avant le massacre de Srebrenica.
C’est pourquoi il me semble que nous devons manifester d’urgence notre exigence d’une position digne de la France dans cette affaire : sauver l’Etat laïque syrien et assurer lalibre détermination du peuple syrien à l’abri des fomenteurs de guerre et de chaos.
Ci-joint une proposition de lettre ouverte à retravailler sans doute, mais il y a urgence… Il faudra la faire signer par un maximum d’organisations et associations ; et appeler en la publiant avec le plus d’éclat possible tous les Républicains à se joindre à l’initiative.
Bien cordialement,
Guy Martin
Lettre à imprimer et à adresser au Président Hollande.
[mon nom] ____________________________
[mon prénom] ____________________________
[mon adresse] ____________________________
[mon adresse, suite] ________________________
[C.P. et commune] ________________________
le ________________2015
à
Monsieur le Président de la République
Palais de l’Élysée
55, rue du faubourg St Honoré
75008 PARIS
Monsieur le Président de la République,
Les informations que nous recevons de Syrie ne sont pas bonnes, même si elles ne sont peut-être pas encore, à cette heure, désespérées. Apparemment, les Russes évacuent Tartous. Sous les feux croisés des « rebelles » plus ou moins extrémistes soutenus par l’Occident, de Daesh, des mercenaires stipendiés par les régimes sunnites du Golfe, l’armée loyaliste fléchit.
Aujourd’hui, l’État syrien, est encore constitué par un Parlement, un chef de l’État, Monsieur Bachar el Assad, et des représentants régionaux, élus à la suite des réformes constitutionnelles réalisées depuis 2011, un gouvernement d’union nationale, ainsi qu’une armée et une administration qui, si elles n’étaient pas fortement soutenues par la population syrienne, auraient été volatilisées depuis quatre ans. Cet État a permis – y compris sous ses précédentes constitutions, moins démocratiques – à une multitude de confessions et de philosophies de cohabiter en Syrie dans des conditions enviables au regard de ce qui se passe dans la plupart des pays du Proche Orient. Cette cohabitation a été possible et reste possible parce que l’État syrien peut aujourd’hui encore être considéré comme laïque. Il permet à toutes les religions de s’exprimer dans le respect du principe qui les a suscitées : relier les humains entre eux et avec les mystères qui les dépassent. Cet État laïque permet aussi de vivre et de penser à ceux qui ne croient pas. Il permet surtout à la moitié de la population syrienne, les femmes, de vivre dans des conditions dignes de l’humanité.
Malheureusement, l’actualité nous avertit sans aucune ambiguïté de ce qui se passera si l’État syrien est détruit comme a été détruit l’Etan libyen. Je sais, vous savez Monsieur le Président de la République, que se produiront des massacres de masse, des crimes contre l’Humanité, et que ces horreurs se perpétueront longtemps dans le chaos qui suivra. Les conditions propices à de tels crimes sont beaucoup plus manifestes encore que dans les mois qui ont précédé le massacre de Srebrenica lors du démembrement de l’ex-Yougoslavie.
Je ne veux pas que la France, que son Président de la République, puissent être accusés de non-assistance à un peuple en danger.
C’est pourquoi Monsieur le Président de la République,
Au nom des liens anciens qui unissent la France au monde arabe et à la Syrie, qui est un berceau de notre civilisation, au nom des valeurs les plus élevées qui font le génie de la France aux yeux du monde, je vous demande d’agir concrètement, par tous les moyens mis à votre disposition de par vos responsabilités, pour dans un premier temps maintenir l’État syrien, et dans un second temps lui garantir de pouvoir poursuivre pacifiquement la transition amorcée par les réformes qu’il a mises en œuvre depuis 2011, dans le respect du principe d’autodétermination des peuples, vers le régime que les Syriens auront librement choisi.
Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, au profond respect que je dois à la fonction qui vous est confiée, et à celle de mon engagement déterminé au service de la France.