Vente des barrages hydrauliques. L'insupportable trahison!
Bonjour.
Denis Kessler en octobre 2007 avait expliqué que l'objectif du mandat de Sarkozy était de détruire systématiquement tout ce que le Conseil National de la Résistance avait mis en place à la libération.
Le CNR, crée par Jean Moulin le 27 mai 1943 à la rue du Four à Paris, réunissait dans le même combat de Libération nationale les communistes et les gaullistes dans cette volonté de recouvrer la souveraineté nationale et populaire. Cette volonté partagée par le peuple français a permis les 30 glorieuses et un essor économique sans précédent. La France s’est hissée au rang de 4ème puissance économique mondiale.
Afin d'assurer l'indépendance énergétique de notre pays, Maurice Thorez secrétaire général du PCF et Benoit Frachon secrétaire général de la CGT, ont demandé aux ouvriers de permettre à notre pays de se reconstruire après le pillage organisé par la collaboration au bénéfice des puissances étrangères. C'est dans ce cadre que les barrages hydrauliques furent construits. Les ouvriers avaient conscience d'œuvrer pour l'intérêt général et pour l'indépendance de notre nation et ils ont décuplé leurs efforts afin de rendre possible le miracle économique français et d’installer notre modèle social que beaucoup de peuples nous envient. Afin de bien mesurer cet effort collectif, je vous invite à voir (ou à revoir) le film de Gilles Perret: "Mémoires d'ouvriers".
Le mandat de Sarkozy a donc servi à brader les biens publics au bénéfice des puissants. Il a même bradé notre indépendance militaire en retournant dans l'OTAN.
On pouvait penser que "l'ennemi de la finance" aurait à cœur de revenir aux fondamentaux et de préserver le patrimoine commun. Que nenni, la trahison continue, et la vente à la découpe de notre pays se poursuit conformément aux diktats des investisseurs (essentiellement anglo-saxons). L'Union Européenne servant de relais politique à ces prédateurs pour légaliser leurs rapines. Les conflits d'intérêt entre lobbyistes et commissaires européens sont légions et s'affichent impunément aux yeux du public anesthésié par la propagande officielle.
Début 2015, la loi sur la transition énergétique votée dans un silence médiatique assourdissant prévoyait ces privatisations. Afin de hâter le vol autorisé des biens publics français, la mise en demeure sous peine de lourdes sanctions est prononcée par la dictature bruxelloise. Notre gouvernement gangréné par l'ultralibéralisme et par le tropisme post-national, va obéir servilement aux injonctions des grosses fortunes qui dirigent la planète.
On était en droit de penser que la souillure de la collaboration avec l'Allemagne nazie avait écrasé les partisans de l'anti-France. Il n'en est rien, bien au contraire, on dirait le gouvernement de Vichy de retour ! Notre indépendance - qu'elle soit militaire (la vente d'Alstom), diplomatique (alignement sur la politique des faucons étasuniens pour ce qui concerne l'Ukraine, la Syrie, la Russie), ou énergétique (vente de barrages hydrauliques, privatisation d'EDF, etc...) - est réduite à néant par les traitres qui nous gouvernent (de quelque bord politique dont ils se parent).
Cordialement.
Lucien Pons