Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Lucien PONS

Le politiquement correct est-il l’ennemi de la femme ?

17 Janvier 2016 , Rédigé par lucien-pons Publié dans #La France, #l'Allemagne, #Europe supranationale, #La mondialisation, #La guerre, #Terrorisme, #le nazisme, #Le fascisme

Le politiquement correct est-il l’ennemi de la femme ?

S’il est vrai que certaines inégalités sont toujours prégnantes dans nos sociétés, j’estime que nous allons dans le bon sens et qu’il est plutôt sympathique d’être une femme en Europe. Il est clair que nous devons toujours prouver nos compétences, mais j’ai toujours pensé qu’il s’agissait d’un défi intéressant, et c’est avec fierté que je pensais paver les deniers kilomètres pour mes petites sœurs et petites filles, ayant toujours préféré l’action à la victimisation.  Seulement, la croissance d’un Islam radical et  l’accueil massif de  réfugiés aux coutumes diamétralement opposées aux nôtre me font craindre pour l’avenir des droits des femmes.

Ce sont les réactions de certaines personnes, surtout de femmes, à l’agression massive et organisée de Cologne le 31 décembre dernier, qui m’ont choquée  et ont provoqué en moi cette réflexion.

À Cologne le soir de la St-Sylvestre, des centaines d’Allemandes ont été victimes d’attouchements, de vols, par des hommes en bandes dont l’âge se situe entre 25 et 40 ans, ne parlant pas l’allemand, et semblant être d’origine nord-africaine. Ces faits ont été confirmés par de nombreux témoins dont un videur qui expliquait son impuissance à venir en aide à toutes ces femmes chassées comme du gibier. Deux viols ont à ce jour été signalés.

Au total, il s’agirait d’un millier de réfugiés qui se seraient organisés en groupes de chasse éparpillés un peu partout dans Cologne, et d’autres villes comme Stuttgart, faisant ainsi des centaines de victimes qui, le temps et la couverture médiatique aidant, sont de plus en plus nombreuses à porter plainte. Les témoignages décrivent des attouchements forcés et parfois douloureux, mais aussi des filles tirées à terre par les jambes, certaines se sont vues retirer leurs sous-vêtements. Les plus « chanceuses » s’en sont sorties avec de simples vols de portables ou de portefeuilles. 

Que doit-on penser de personnes qui, à peine arrivées sur notre sol et vivant de la charité, se permettent d’agir comme des animaux ?

Cependant, ce qui m’a le plus indignée, ce sont les remarques de certaines femmes en général, et de la maire de Cologne en particulier, qui recommandent aux jeunes femmes de s’habiller décemment et d’adapter leur comportement à la présence et à la culture de ces nouveaux venus, en restant à distance des agresseurs. D’autres attribuent l’attitude de ces criminels en puissance à l’alcool qu’ils supportent mal. La police pense maintenant que ces réfugiés s’étaient donné le mot afin de se retrouver dans certaines villes.

Des journalistes travaillant pour des organes de presse xénophiles ont également refusé de couvrir cette actualité. Le journal Libération n’a daigné aborder le sujet que le 11 janvier, soit 11 jours après les faits. En Suède, ce sont des dizaines de viols lors de festivals qui ont été littéralement cachés au grand public et qui sont peu à peu révélés. Dans ce pays, où en 1845 la parité entre hommes et femmes a été inscrite dans le droit successoral, où en 1921 ces dernières ont obtenu le droit de vote, dans ce pays-là donc, la ville cosmopolite de Malmö a été rebaptisée « la capitale européenne du viol ».

Lors d’une discussion sur ce sujet avec l’une de mes connaissances féminines, cette dernière m’a alors répondu : « Ah parce que seuls les européens ont le droit d’être des goujats ? » insinuant par-là que l’attouchement sexuel et le viol n’étaient que des actes de goujateries, et surtout des droits réels, à défaut d’être des droits formels.

Les suffragettes doivent se retourner dans leur tombe !

Où sont les féministes que l’on entend crier dès qu’une Femen nue est arrêtée ?  Où sont les grands défenseurs des droits de la femme ? Je dois bien avouer que ceux qui semblent les plus indignés sont les hommes eux-mêmes, ce qui montre bien que  le combat de nos mères et nos grand-mères n’a pas été vain, tout du moins pour une majorité des Européens.

Je ne suis pas de ceux qui aiment à généraliser et « taper » sur des communautés, notamment religieuses. Et je suis de celles qui admettent que certaines jeunes femmes, aidées par l’industrie du divertissement et les magazines féminins, ne se respectent pas en pensant devoir faire un 34, porter des décolletés, et afficher une moue de truite pour exister aux yeux des gens. Cependant, pouvons-nous décemment accepter une telle attitude ? Existe-t-il un juste milieu entre la quasi-nudité et le niqab ?

Dans certains pays, comme en Norvège, des cours sont donnés aux réfugiés au sujet des femmes, c’est un bon début mais est-ce vraiment suffisant lorsque l’on sait que, dans les pays d’où vient la majorité des migrants, la femme est propriété de l’homme ? En acceptant des centaines de milliers de jeunes hommes (ils représentent 75% des réfugiés) ne reconnaissant pas aux femmes les mêmes droits qu’à eux-mêmes, ne nous exposons-nous pas à des actes criminels sexuels entièrement prévisibles ?

Sommes-nous à l’aube d’une régression des droits de la femme, et surtout en sommes-nous complices ? La bien-pensance et le délit d’expression sont-ils responsables ? L’omerta sur le sujet est-elle directement responsable de la montée de l’extrême droite ? Si c’est le cas, nous courons vers une guerre civile.

Il faut sans plus attendre ouvrir le débat et entendre ce que les citoyens ont à dire à ce sujet, car si l’aide humanitaire est souhaitable dans ces régions en guerre, sommes-nous prêts à faire mourir nos valeurs d’égalité au nom du politiquement correct ? 


Directeur exécutif

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article