La psychopathie ukrainienne / 3
Quand la russophobie devient hystérique
QUAND L’HYSTÉRIE DEVIENT COLLECTIVE...
Continuant mon inventaire de la psychopathie de l'Ukraine brune, j'ai décidé de m'intéresser cette fois au cas Sevchenko, ce lieutenant du bataillon spécial Aïdar qui a dirigé le 17 jui 2014 des tirs meurtriers contre 2 journalistes russes.
Mais ce qui est le plus intéressant (et le plus triste aussi) dans le dossier juridique mais surtout politico-médiatique qui entoure son procès, c'est la manipulation fanatique de l'événement par une propagande de guerre occidentale prête à faire l'apologie d'une criminelle de guerre pour attiser une russophobie à court d'argument.
A croire que la psychopathie est contagieuse ...
Erwan Castel, volontaire en Novorossiya.
A cette époque, les combats font rage autour de Lugansk et lorsque le bataillon Aïdar est défait par les milices populaires, le lieutenant Savchenko est faite prisonnière tandis que l'enquête concernant l'assassinat de Igor Korneliouk et Anton Volochine révèle son implication. Elle est donc remise aux autorités russes et incarcérée dans la ville de Donetsk (homonyme russe du Donetsk dans le Donbass), en attente de son procès.

Le Président Porochenko, qui l'a distingué "héroïne de l'Ukraine", demande la libération de Savchenko, et Ioulia Timochenko, l'égérie de la révolution orange, l’a même fait élire députée de son parti " Batkivchtchyna" (patrie) et nommée au conseil de l'Europe, lui cherchant par là une certaine immunité. Des pétitions de soutien apparaissent ici et là mais sans grand succès (à peine 10 000 signatures en 1 an) Seuls le pouvoir politico-médiatique et les groupuscules extrémistes soutenant le régime ukrainien en profitent de l'affaire pour déclencher un nouveau procès médiatique contre le pouvoir russe.
L'accusée, recherchant une posture victimaire a réalisé une "grève de la faim" pendant plusieurs semaines jusqu'à la veille de son procès qui s'est déroulé le 9 mars 2016 au cours duquel, conformément à la loi, une peine de 23 ans d'emprisonnement pour meurtre a été réclamée par le procureur. Le verdict sera rendu le 23 mars.
Le représentant de la diplomatie étasunienne, John Kerry, à l'unisson avec Federica Mogherini, son homolqgue de l'Union Européenne sont intervenus pour casser le procès et réclamer "pour des raisons humanitaires" la libération de l'accusée décrite comme agonisante.
Or, au cours de son procès, Savchenko ne montre aucune faiblesse, au contraire car, au moment d'annoncer qu'elle ne fera pas appel au jugement, c'est plutôt une femme vive et hargneuse qui profère comme à son habitude des bordées d'injures en direction des juges.
Quant à son avocat, qui revenait juste d'une visite au Département américain à Washington, plutôt que de chercher à défendre sa cliente devant un prétoire au premier rang duquel on pouvait observer des diplomates danois, anglais et étasuniens, il a préféré fustiger Moscou et faire appel à l'aide internationale pour mélo-dramatiser ce simple procès d'une affaire de meurtre...
Il faut ici relever le cynisme et l'hypocrisie d'une ploutocratie occidentale qui s’immisce et tente de faire pression dans le déroulement d'un procès en Russie quand par ailleurs elle ne cesse de critiquer une prétendue ingérence politique dans la Justice russe ! "Faites ce que je dis mais ne dites pas ce que je fais' !
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La haine pathologique d'une meurtrière psychotique... |
Le symbole du bataillon Aïdar
Dans cette affaire, les occidentaux ont certainement encore perdu une belle occasion de se taire car leur soutien hystérique au lieutenant Savchenko révèle autant la mauvaise foi d'une propagande belliciste que la stupidité d'une ambition mondialiste soutenant une criminelle de guerre reconnue.
Car Nadejda Savchenko est loin d'être l'héroïne immaculée décrite par les supportes nationalistes ukrainiens et les médias occidentaux loin s'en faut. En effet, au moment du déclenchement de l'opération spéciale, cette femme pilote, vétéran de la guerre en Irak rejoint les rangs du bataillon Aïdar, l'une des unités politiques les plus extrémistes et violentes issues de la mouvance néo-nazie "Prayvi Sector".
Cette unité qui effraie la population civile du Donbass défraie rapidement la chronique jusqu'à être pointée du doigt par l'ONG Amnesty International.

"Aïdar" est composée principalement d'extrémistes néo-nazis et de condamnés libérés sous condition d'engagement militaire. Et ce bataillon spécial s'est en effet plus souvent distinguée sur le front par ses crimes de guerre que ses hauts faits militaires comme beaucoup d'autres ("Tornado" sera même dissout pour cela). Les traces que laisse "Aîdar" sont vols, enlèvements, tortures, viols, exécutions sommaires, bombardements de quartiers résidentiels etc... et ses combattants renouent ainsi avec la symbolique mais aussi les méthodes déjà employées il y a 70 ans par les Einsatzgruppen du IIIème Reich.
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Combattants du bataillon Aïdar sur le front du Donabss en 2014 |
Des jeunes femmes se sont également engagées dans les rangs de cette unité tristement célèbre, et souvent ces jeunes néo-nazies en sont devenues les symboles comme Nadejda Savchenko, Youlia Tolopa ou cette Vita Zaveroukha à qui j'avais consacré un long article suite au l'article apologétique que le magazine "Elle" lui avait consacré (voir le lien ici : "Quand l'ange devient succube")
Une filiation idéologique bien réelle