Le Likoud a fait son entrée au “Parlement” Européen
Le Likoud a fait son entrée au “Parlement” Européen
Par Maidhc Ó'Cathail
Mondialisation.ca, 04 mai 2016
counterpunch.org 27 avril 2016
Analyses: LA PALESTINE
Israël se situe, géographiquement parlant, sur le continent asiatique, mais “l’État juif”auto-proclamé n’a de cesse d’affirmer son caractère “européen” chaque fois que l’occasion lui en est donnée. Ainsi, il a été admis à prendre part au “Concours Eurovision de la Chanson” depuis 1973, et la “Israeli Broadcasting Authority” (Autorité Israélienne de Radiodiffusion) est membre de la “European Broadcasting Union” (Union Européenne de Radio-Télévision) depuis 1957. Les clubs de football israélien ont commencé à disputer les compétitions européennes en 1991, et Israël est devenu membre de l’UEFA en 1994.
Mais, dans le domaine politique, ce qui est plus important encore et qui semble passer inaperçu aux yeux des médias, c’est le désir apparent de Tel Aviv de devenir un État européen à part entière.
En mars de cette année, une délégation du Likoud a visité Strasbourg à l’invitation du groupe des “European conservatives and Reformists” (ECR) du Parlement Européen. Selon le Jerusalem Post, la délégation a exposé les positions du Likoud devant 15 députés européens du groupe ECR et un accord a été passé qui lui permet de devenir un des “membres régionaux”, ce qui autorisera des représentants du Likoud à assister aux réunions du groupe ECR, et permettra au parti israélien d’influer sur ses prises de positions.
Dans un délai d’un an, le Likoud deviendra à part entière un “parti allié” du groupe des “European Conservatives and Reformists” du Parlement Européen, ce qui devrait intensifier les relations entre l’Europe et le parti au pouvoir en Israël. Le groupe ECR a décidé que le Likoud peut dès à présent avoir le statut d’observateur en son sein, et qu’une délégation de membre du ECR sera reçue en Israël par le Likoud en octobre.
Eli Hazan, directeur général adjoint du Likoud chargé des relations internationales et publiques, a indiqué qu’il conduira les membres du Parlement Européen au mémorial de Yad Vashem, au “Menachem Begin Heritage Center”, le quartier général du Likoud, et dans des “communautés de Samarie”, c’est-à-dire des colonies juives en Cisjordanie occupée (en utilisant la terminologie géographique biblique adoptée par les sionistes).
“Ceci est un pas significatif, parce qu’alors que nous vivons une époque de boycotts d’Israël, le Likoud va être intégré dans un groupe qui exerce du pouvoir en Europe”, a dit Eli Hazan. “Quand des motions anti-israéliennes sont débattues au Parlement Européen, nous serons désormais en mesure d’envoyer à titre officiel des membres du Likoud pour défendre Israël devant les membres du Parlement”, a-t-il ajouté.
Eli Hazan dirigeait la délégation, dans laquelle se trouvaient des maires, des membres de conseils régionaux et des conseillers des dirigeants du Likoud. Aucun parlementaire israélien n’en faisait partie, car la coalition au pouvoir en Israël ne dispose que de 61 sièges sur 120 à la Knesset.
L’ECR a été fondée par des membres du Parti conservateur britannique et compte 75 députés appartenant à 17 pays, ce qui en fait le troisième plus important groupe au sein du Parlement Européen. Il est officiellement allié au parti AKP (au pouvoir en Turquie), au Parti Républicain (USA), et à des partis en Australie, au Canada, au Maroc et en Nouvelle Zélande.
La réunion entre l’ECR et le Likoud a fait suite à une rencontre entre Eli Hazan et des dirigeants de l’ECR à Londres, ce qui n’est probablement pas une coïncidence. En effet, un reportage télévisé de 2009, “Dispatches: Inside Britain’s Israel Lobby”, avait mis en évidence que 80% des dirigeants du parti de David Cameron sont membres des “Conservative Friends of Israel”. “Le lobby pro-israélien dans ce pays est le plus puissant des lobbies. Il n’y a rien qui puisse les atteindre”, déclarait un homme politique britannique dans ce reportage.
Avant les élections de l’année dernière, le quotidien Haaretz avait publié un article sous le titre “David Cameron est-il le Premier ministre le plus pro-israélien de tous les temps?”. Et le journal israélien faisait observer que “Le Royaume Uni n’est peut-être plus un acteur de premier plan sur la scène internationale, mais le premier ministre a toujours été en mesure de travailler discrètement en faveur de l’État juif”.
Durant une visite en Israël l’année dernière, Cameron avait prononcé un discours devant la Knesset, au cours duquel il avait évoqué son arrière-arrière-grand-père, un banquier juif qui avait émigré d’Allemagne. Ce lien familial lui donne, avait-il assuré, “un certain sens de connexion” avec le peuple israélien, dont il avait salué “le parcours extraordinaire” et l’histoire parsemée de persécutions.
Dans son allocution, David Cameron avait juré de se tenir “épaule contre épaule” avec ce qu’il avait décrit comme “un État vulnérable” pour faire face au terrorisme, en dépit du fait qu’Israël est la puissance militairement dominante dans la région, qui est la seule qui détient l’arme nucléaire. “Nous sommes avec vous”, avait dit en hébreu le Premier ministre britannique.
“Mon ascendance juive est relativement limitée, mais je ressens juste un certain sens de connexion. Du lexique de mon grand, grand-père Emile Levita, un Juif qui a émigré d’Allemagne en Grande-Bretagne il y a 150 ans à l’histoire de mon ancêtre Elie Levita qui a écrit ce qui est considéré comme le premier roman jamais écrit en yiddish” , a-t-il ajouté.
Même si la généalogie juive du Premier Ministre britannique est “relativement limitée”, les services discrètement rendus par son parti à l’État sioniste peuvent avoir un impact non négligeable sur ses relations bilatérales avec l’Union Européenne.
Malgré cela, seul le Jerusalem Post a jusqu’ici jugé digne d’intérêt cet épisode des efforts du Likoud pour tisser des liens de plus en plus étroits avec l’Europe, ce qui laisse les coudées franches aux Israéliens pour poursuivre leurs efforts pour tenter de contrer la montée en puissance constante de la campagne BDS et la menace pourtant de plus en plus improbable d’un boycott par l’UE.
Maidhc Ó’Cathail
Version originale: Likud Becomes a Regional Member of the European Parliament(Counterpunch)
Article traduit et adapté par Luc Delval – publié le 29/4/16 par le site pourlapalestine.be
La source originale de cet article est counterpunch.org
Copyright © Maidhc Ó'Cathail, counterpunch.org, 2016
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http://www.aurdip.fr/le-nombre-des-enfants-palestiniens-1872.html
29 avril |Charlotte Silver pour The Electronic Intifada |Traduction JPP pour l’AURDIP |Rapports
Israël s’est enfoncé un peu plus dans l’ignoble cette année : il a arrêté et emprisonné sa plus jeune détenue, Dima al-Wawi, âgée de 12 ans, la condamnant à près de cinq mois de prison.
Dima a été arrêtée en février parce qu’elle se serait approchée avec un couteau de la colonie de Karmei Tzur, dans le sud de la Cisjordanie occupée. Toutes les colonies d’Israël sont illégales en vertu du droit international.
Elle a déclaré qu’elle avait eu l’intention de poignarder un garde de la sécurité, mais l’incident n’a donné lieu à aucune blessure.
Israël a libéré Dima dimanche, après qu’elle eut purgé la moitié de sa peine, sa famille ayant fait appel avec succès contre sa mise en détention sur la base que la loi israélienne interdit l’incarcération des enfants de moins de 14 ans.
Mais cette année, Israël a aussi atteint de nouveaux sommets, en incarcérant un bien plus grand nombre d’enfants palestiniens de 12 à 15 ans, rendant l’emprisonnement de Dima inquiétant non pas tant par sa nouveauté que par son extrême banalité.
Fin décembre 2015, 116 enfants palestiniens de 12 à 15 ans étaient détenus en détention militaire israélienne, onze fois plus que l’année précédente.
Au total, ce sont 440 enfants âgés de moins de 18 ans qui sont actuellement retenus en détention militaire, c’est le nombre le plus élevé depuis que l’armée israélienne a commencé à publier ses statistiques en 2008, et c’est près de deux fois et demi le nombre d’emprisonnés d’il y a un an.
Selon Defense for Children Internatinal – Palestine (DCI-P, Défense internationale des enfants – section Palestine), aucun autre pays au monde ne poursuit systématiquement des centaines d’enfants devant les tribunaux militaires chaque année.
DCI-P documente minutieusement les tendances alarmantes dans l’incarcération israélienne des enfants dans un nouveau rapport, No Way to Treat Child (Ce n’est pas une façon de traiter un enfant), qui relate en détails l’ampleur avec laquelle Israël a avili les droits des enfants qui se trouvent sous son régime militaire.
Les chercheurs ont rassemblé 429 témoignages sous serment entre janvier 2012 et décembre 2015.
Le rapport révèle que dans 97 % des cas, aucun parent, aucun avocat, ne furent présents durant les interrogatoires et que dans 88 % des cas, les enfants ne furent même pas informés de la raison de leur arrestation.
Enchaînées
Après une sévère censure en 2013, pour son traitement des enfants palestiniens dans les tribunaux militaires, par le Fonds des Nations-Unies pour l’enfance, l’UNICEF, et le Comité des Nations-Unies sur les droits de l’enfant, Israël a fait plusieurs tentatives pour se refaire une image sur la façon dont il traite les enfants palestiniens.
Israël a modifié ses ordonnances militaires pour l’interdiction d’arrêter les mineurs en pleine nuit, de bander les yeux des enfants et de les retenir avec des chaînes et des menottes.
Mais comme DCI-P le documente, ces pratiques sont toujours largement utilisées.
En outre, en novembre 2015, le parlement d’Israël, la Knesset, a amendé la loi sur la Jeunesse afin d’instaurer des peines minimales obligatoires pour les enfants suspectés d’être impliqués dans des jets de pierres, et pour augmenter les peines maximales pour les enfants qui jettent des pierres sur un véhicule en mouvement.
« En vertu du cadre juridique militaire », indique le rapport, « tout soldat ou policier est autorisé à arrêter les personnes, même des enfants, sans mandat, quand ils soupçonnent que la personne a commis un acte violant l’une des "infractions à la sécurité" dans la loi militaire israélienne. »
« La plupart des enfants sont arrêtés sur des soupçons, sans mandat d’arrêt. Il y a peu, voire aucun, contrôle indépendant sur ces arrestations », ajoute le rapport.
En attendant, selon DCI-P, Israël soutient qu’il n’est pas obligé d’étendre la législation internationale sur les droits de l’homme - qui inclut les protections énoncées dans la Convention relative aux droits de l’enfant - aux enfants palestiniens vivant en Cisjordanie occupée ; un argument qui a été rejeté par la Cour internationale de Justice et plusieurs organismes traitant des droits de l’homme aux Nations-Unies.
Le cas de Dima est emblématique des nombreuses violations documentées par DCI-P. Elle a été interrogée sans la présence de ses parents ou d’un avocat, et lors de ses séances au tribunal, elle avait les pieds enchaînés.
Elle a aussi été condamnée après qu’elle eut accepté un arrangement avec l’accusation, avec l’aveu d’une tentative d’homicide volontaire et de la possession illégale d’un couteau. Plus de 99 % des dossiers de DCI-P se terminent par la conclusion d’un arrangement.
À son retour de prison dimanche, Dima a dit que son seul répit durant son épreuve de deux mois et demi, fut d’avoir eu l’autorisation de jouer avec d’autres filles incarcérées.
Mais cela est révélateur d’une tendance inquiétante : bien que toujours minoritaire, le nombre des fillettes palestiniennes dans les prisons israéliennes atteint lui aussi de nouveaux sommets – elles sont douze à partir de février.
Des aveux sous la contrainte
« Alors que le nombre des arrestations d’enfants grandit en pleine escalade de la violence ces derniers mois, grandit aussi le nombre de cas où les normes internationales de protection de l’enfance sont violées », déclare Human Rights Watch, dans son dernier rapport sur la maltraitance des enfants palestiniens placés en détention.
Les rapports de DCI-P comme de Human Rights Watch démontrent que dans le système militaire israélien, le statut des Palestiniens en tant qu’enfants cède la place à leur statut de criminel présumé, justifiant ainsi le déni de toute une foule de protections qui devraient s’appliquer aux mineurs selon les normes internationales et même parfois, selon la législation israélienne.
La maltraitance systématique des enfants, depuis leur arrestation au beau milieu de la nuit en les arrachant à leurs parents, jusqu’à leur infliger des sévices physiques, a pour but d’obtenir des aveux sous la contrainte.
Bashir, 17 ans, qui fut convoqué pour interrogatoire, a dit à DCI-P, « (l’officier israélien qui m’interrogeait) m’a donné des coups de pieds deux fois dans les jambes, des coups de poing deux fois dans le ventre et trois fois sur la tête, et il criait, "tu ferais mieux d’avouer parce que je n’arrêterai pas de te battre, sauf si tu avoues" ».
DCI-P rapporte que 27,5 % des enfants ont subi une certaine forme de violence physique durant l’interrogatoire.
« La principale philosophie de l’interrogatoire est d’exercer autant de pression possible sur la personne interrogée et de maintenir sa résistance au niveau le plus bas possible », déclare Ayed Abu Eqtaish, directeur du programme de responsabilisation de DCI-P, dans Detaining Dreams (Détention des rêves), un nouveau court documentaire (ci-dessus), produit par l’organisation.
DCI-P écrit, « Les séances d’interrogatoire sont utilisées comme premier moyen pour recueillir des preuves contre les enfants ».
Le documentaire présente une interview de quatre adolescents qui furent arrêtés au printemps 2014, et sévèrement battus durant leur arrestation et les interrogatoires qui suivirent.
Abed, qui avait 14 ans à l’époque de son arrestation, se rappelle qu’il fut enchaîné à un mur, ses pieds touchant à peine le sol, pendant que les soldats lui portaient des coups sur le corps : « Il est arrivé un moment où tout ce que je ressentais était douleur ».
Un système de contrôle
DCI-P souligne que les changements « cosmétiques » à la législation militaire israélienne ne peuvent pas lutter comme il le faudrait contre la maltraitance des enfants dans le système judiciaire militaire, parce que « le système sert les intérêts de contrôle de l’occupation », plutôt que les intérêts de l’administration de la justice.
« La résistance de l’armée israélienne à mettre en œuvre un processus d’assignation pour les mineurs palestiniens ou d’autres changements pratiques pour s’opposer à la violence et aux sévices semble indiquer un conflit inhérent au sein du système judiciaire militaire entre la quête de justice et la légalisation du contrôle de la population palestinienne qui vit sous l’occupation militaire ».
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http://www.europalestine.com/spip.php?article11822
4 mai 2016
A l’heure où commence à Paris le procès d’une bande d’escrocs franco-israéliens, dont le meneur est un ami intime de Netanyahou, on voit bien le lien avec les méthodes mafieuses, en France, des voyous de la dite « Brigade Juive », nouvel avatar de la « Ligue de Défense Juive », telles que le vol de données privées, N° de compte bancaire, avec la bénédiction du patron du CRIF Roger Cukierman.
Au Palais de Justice de Paris, on juge depuis lundi une douzaine d’accusés (dont la plupart sont absents, tranquillement réfugiés en Israël), responsables présumés d’une vaste opération de fraude à la TVA qui leur a permis de voler au bas mot 1,7 milliard d’euros (et jusqu’à près de 3 milliards d’euros, selon le site Mediapart), autrement autant que l’ensemble du trafic de drogue annuel dans l’hexagone.
L’affaire relève du tribunal correctionnel, bien qu’elle soit assortie d’une série de cadavres d’hommes français et israéliens, victimes de règlements de compte liés au partage de l’énorme butin engrangé par la fraude à la TVA sur les « droits de polluer » en 2008-2009.
L’inculpé-clé du procès parisien s’appelle Arnaud Mimran : ses liens « amicaux », pour ne pas dire plus, avec le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahou et le député franco-israélien Meyer Habib, ci-devant vice-président du CRIF, sont avérés, bien que contre toute évidence, les intéressés cherchent aujourd’hui à démentir.
(L’escroc Mimran et Netanyahu faisant bombance sur la Côte d’Azur)
(Habib et Mimran)
Rien de tout cela ne gêne apparemment l’honorable Cukierman, à qui le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve ira prêter allégeance lundi prochain en tant « qu’ami du CRIF ».
Non, ce qui préoccupe le représentant du lobby israélien en France, ce ne sont pas les turpitudes de ses coreligionnaires délinquants, c’est plutôt le développement de la campagne BDS, dont CAPJPO-EuroPalestine est partie prenante.
Et cela vient de conduire Cukierman à commettre un faux pas : d’ordinaire, quand on lui met sous le nez les exactions (violences, ratonnades, vols …) des bandes fascistes juives, il a l’habitude de répondre que « le CRIF ne connaît pas ces gens-là ».
Mais le président du CRIF n’a pu résister à la tentation de profiter lui aussi de l’opération de piratage-hackage dont notre association a été la cible ces derniers jours, la « Brigade Juive » se vantant d’avoir « capturé » de nombreuses données privées concernant notre association, bancaires par exemple.
Comme on peut le voir ci-dessous, la « Brigade Juive » présente une première pièce de son « butin », les coordonnées de notre compte bancaire à la BNP Paribas
Et le receleur de données volées Cukierman rebondit aussitôt, écrivant aux dirigeants de la BNP Paribas, pour leur demander la fermeture de notre compte !
Inutile de le dire, ces menaces n’auront pas d’effet sur notre détermination à poursuivre la dénonciation du régime d’apartheid israélien et à soutenir la résistance du peuple palestinien à l’oppression.
Des plaintes ont été déposées, avec tous les éléments que nous avons déjà pu recueillir sur les auteurs.
L’une d’entre elles vise aussi un de ces terroristes qui s’est livré dimanche 1er mai à une agression physique sur l’un de nos militants à Paris, devant témoins, et dont la police connait désormais l’identité.
SOLIDARITÉ FINANCIÈRE
Et puisque ces terroristes s’amusent à diffuser nos numéros de comptes bancaires, nous en profitons pour en appeler à votre solidarité financière pour l’ensemble de nos activités militantes et pour les procédures judiciaires que nous engageons contre eux.
Merci d’avance pour les dons que vous nous ferez parvenir à :
- CAPJPO-EuroPalestine,
16 bis rue d’Odessa, 75014 Paris
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE DE CAPJPO-EUROPALESTINE
Nous comptons également sur la présence de nous nos adhérent(e)s le dimanche 29 mai à 13 H à l’occasion de notre assemblée générale annuelle à Paris.
CAPJPO-EuroPalestine