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Le blog de Lucien PONS

Les Antifas, une force européenne au service de la ploutocratie mondiale?

12 Juin 2016 , Rédigé par lucien-pons Publié dans #La France, #l'Allemagne, #L'OTAN., #AMERIQUE, #Europe supranationale, #La Russie, #Ukraine, #La guerre, #La paix, #Les Antifafs.

Les Antifas, une force européenne au service de la ploutocratie mondiale?

Les Antifas, une force européenne au service de la ploutocratie mondiale?

Bonjour.

Les masques tombent et c’est tant mieux. Qui sont ces antifas si prompts à défendre les intérêts supérieurs de l’Empire atlantique. Dans cette période particulière que nous vivons – la contestation de la loi travail qui ne faiblit pas, les provocations otanniennes à la frontière russe par l’opération Anaconda un mois avant le sommet de l’OTAN à Varsovie les 6 et 7 juillet 2016 – ces « défenseurs » de la démocratie que l’on nomme Antifas, tombent le masque et montrent ainsi leur vrai visage. Que ce soit les « Black Blocks » ou les « No Border » ces révolutionnaires biberonnés à l’idéologie post-moderne sont de tous les mauvais coups. Lors des manifestations contre la loi El Khomri ils deviennent les casseurs masqués et les agresseurs de la police. Ils vont même jusqu’à incendier une voiture de police au risque de tuer les fonctionnaires qui l’occupaient. Sans parler du cordon sanitaire installé lors des réunions « Nuit-Debout » afin d’exclure les infâmes nationalistes que sont les vrais patriotes. Nos amis du PARDEM ont connu ce penchant particulier de la liberté d’expression dans cette « vraie gôche anticapitaliste ». Ils avaient déjà exclu Sylvain Baron. Etienne Chouard était passible d’agression physique s’il se rendait à ces rendez-vous et ce malgré la multiplicité des ateliers constituants directement inspirés de sa réflexion sur ce sujet. Ce sont d’ailleurs des personnes de ces rassemblements qui ont réclamé sa venue…

Ces nouveaux croisés de l’ultralibéralisme ne sévissent pas seulement en France. En Allemagne depuis longtemps déjà, leur violence permet de disqualifier toute contestation légitime de l’ordre néolibéral imposé par les psychopathes qui dirigent le monde. « Les manifestations du lundi » qui dénoncent les manœuvre étasuniennes pour déstabiliser l’Europe sont régulièrement polluées de violences venant de ces « pacifistes » nouvelle formule. « Les manifestations du lundi » existent depuis deux ans déjà en Allemagne, elles ont lieu dans de nombreuses villes et sont très suivies. Le but est d’alerter sur la dangerosité du soutien occidental aux néonazis de Kiev. Le coup d’Etat du 22 février 2014 à Kiev a été mené par les services américains afin d’atteindre la Russie au cœur de sa zone d’influence. Pour ce faire ils ont utilisés les forces néonazis du Pravy Sektor sans aucun état d’âme ! C’est très curieux que les « Antifas » ne combattent jamais ces vrais nazis ! Cherchez l’erreur !

En Allemagne ces sinistres antifas ont agressé Sarah Wagenknecht députée de la gauche radicale du parti « Die Linke ». Pourtant cette personne dénonce de façon très courageuse la politique du pire imposée par les maîtres du monde.

Pierre Lévy dans l’excellent article ci-dessous nous permet de mieux comprendre les motivations de ces Antifas.

Puis l’article d’Erwan Castel complètera le tableau. Il est vivement conseiller d’apprécier la qualité de l’engagement politique de Sarah Wagenknecht dans les trois vidéos proposées.

Un petit rappel, n’oublions pas cependant l’aveu presque innocent d’un antifa dans son blog et la définition de leur mission.

Fiche technique : comment reconnaître un Rouge-Brun ?

https://reflets.info/fiche-technique-comment-reconnaitre-un-rouge-brun/

– La haine de l’Europe, mère de tous les maux

Quelles sont les caractéristiques qui permettent de savoir que ce fond rouge est bien le rouge des Rouge-Bruns ?

Facile :

La mondialisation, c’est le mal

– Le libéralisme, c’est le mal

– L’Etat devrait reprendre la main et brider l’oligarchie économique en place

– La Palestine c’est toujours bien, Israël, c’est toujours mal

– Antisioniste, oui…mais jamais antisémite

– Les travailleurs, le prolétariat, doivent prendre le pouvoir qui leur a été retiré par la bourgeoisie, la classe dominante en général

– Les USA dominent la planète aidés d’Israël : il faut toujours être du côté opposé aux USA (il faut être pour Poutine, pour Assad, pour le pouvoir iranien, par exemple)

Bien cordialement

Lucien Pons.

Les autoproclamés «antifas» au service

de l’ordre établi

Les Antifas, une force européenne au service de la ploutocratie mondiale?

Par Pierre Lévy

Censés combattre «la peste brune», les «antifas» semblent faire preuve d’une fascination mimétique pour les méthodes de cette dernière, selon le spécialiste des questions européennes Pierre Lévy.

Des groupes autoproclamés «antifascistes» tentent régulièrement d’apparaître sous les feux de la rampe. Encore tout récemment à Paris, samedi 4 juin, certains ont affronté la police… pour rendre hommage au jeune Clément Méric, décédé le 5 juin 2013.

Des militants se réclamant de cette mouvance ont également réussi à faire parler d’eux à l’occasion desdites Nuits debout parisiennes, et, surtout, à la faveur de la mobilisation syndicale contre le projet de loi El Khomri. Certains se sont illustrés en amont des cortèges en faisant reprendre le slogan «tout le monde déteste la police» par quelques centaines de jeunes. Un slogan qui avoisine le degré zéro de la pensée politique.

La dénomination «antifasciste» revendiquée sonne du reste étrangement, dès lors qu’il s’agit de rouer de coups des journalistes, ou de blesser plus d’une dizaine de membres du service d’ordre CGT lors de la manifestation du 12 mai dernier.

La mouvance dite «antifa» a certes des contours flous tant en France qu’en Allemagne

De l’autre côté du Rhin, leurs homologues s’en sont pris, le 28 mai, à une des responsables du parti Die Linke (La gauche). Sarah Wagenknecht, agressée et «entartée», s’est vu reprocher ses prises de position en matière de crise migratoire : elle défend l’idée qu’on ne peut laisser entrer sans discernement tous les migrants, d’autant que l’ouverture des frontières, décrétée en août dernier par Angela Merkel, a évidemment abouti à un afflux de main d’œuvre à bas coût – afflux souhaité et applaudi par le patronat pour mieux mettre en concurrence les travailleurs.

La mouvance dite «antifa» a certes des

contours flous tant en France qu’en Allemagne.

D’une part s’y rattachent par exemple des idéologues-détectives, qui consacrent leur vie à dénicher et dénoncer les individus ou groupes qualifiés de «rouges-bruns». Un vocable que nos modernes inquisiteurs attribuent à tous ceux qu’ils soupçonnent de vouloir associer tradition communiste historique (se réclamant du marxisme-léninisme) et sympathies d’extrême droite.

Dans les années 1990, cette chasse typiquement maccarthiste avait tenté d’influer sur les choix internes du PCF : ce dernier était alors en passe de trancher entre une ligne en faveur de la souveraineté nationale et du large rassemblement populaire qui pouvait la sous-tendre ; et une orientation favorable à l’alliance avec le PS, au prix de l’acceptation de l’intégration européenne. C’est cette seconde ligne qui l’a finalement emporté (avec les conséquences que l’on sait), les tenants de la première ayant été accusés de céder au «nationalisme», quelques-uns étant dénoncés comme «rouges-bruns».

Un quart de siècle plus tard, certains sites se sont fait une spécialité de pister les sympathies ou rapprochements supposés, forcément suspects. Les cyber-Torquemadas balayent large. Ainsi, le journal Fakir et son rédacteur en chef François Ruffin, auteur du film Merci patron !, n’ont pas échappé au bûcher, coupables d’avoir défendu le protectionnisme – donc, c’est évident, d’être «nationaliste» et de sympathiser avec l’extrême droite…

Egalement récemment en Allemagne, des rassemblements en faveur de la paix (souvent à ce titre accusés de sympathiser avec la Russie) ont été dénoncés par certains «antifas» comme suspects, puisque ce n’était pas seulement des militants de gauche qui s’y pressaient, mais également beaucoup de jeunes non politisés dont certains pouvaient être influencés par le mouvement Pegida ou autre. Nos actuels disciples de McCarthy ont été prompts à jeter l’opprobre sur ces initiatives du lundi.

L'ouverture au dialogue [des antifas] est à peu

près aussi considérable que celle des protecteurs

de la planète ou des zélateurs de l’austérité

heureuse face à qui l’on voudrait défendre le progrès

D’autre part, les «antifas» ne disposent pas seulement de théologiens, d’enquêteurs et de procureurs. Nombre d’entre eux relèvent plutôt des forces de l’ordre – à leur manière : casqués ou masqués, armés d’ustensiles autrement plus frappants que des arguments rhétoriques. Avec ceux-là, le dialogue est plutôt difficile, tant les idées sont aussi courtes que leurs bâtons sont longs. Inutile (par expérience) et même dangereux de tenter de parler – pour ne pas dire de débattre.

Et pas seulement parmi ceux qui ont investi les manifestations anti-loi Travail. Des «blacks blocs» aux «no borders» (on notera que, significativement, les appellations relèvent désormais de l’anglais globalisé), jusqu’à certains activistes desdites «zones à défendre» (ZAD), leur ouverture au dialogue est à peu près aussi considérable que celle des protecteurs de la planète ou des zélateurs de l’austérité heureuse (communément baptisée «décroissance») face à qui l’on voudrait défendre le progrès, le développement économique, l’énergie nucléaire ou le charbon…

S’il est impossible de cerner une homogénéité idéologique, certains points de repère peuvent cependant attirer l’attention. Ainsi, dans le tract accompagnant l’agression de Sarah Wagenknecht évoquée plus haut, les auteurs dénoncent «le ressentiment contre l’Union européenne et les Etats-Unis» dont serait porteuse la dirigeante… Du reste, les mêmes groupes, en Allemagne, stigmatisent régulièrement les militants antisionistes – qualifiés d’antisémites – et s’indignent de la manière dont Israël est «maltraité».

Le paradoxe n’est pas mince, surtout au regard de l’évolution de l’Etat juif, dont le gouvernement – voire la société elle-même – semble en voie d’extrême-droitisation accélérée, bien réelle celle-là. Une situation qui ne semble guère émouvoir nos «antifas» très occidentaux, pas plus que ces derniers ne paraissent particulièrement bouleversés par la situation en Ukraine.

Il n’est pourtant un secret pour personne, ou presque, que la «révolution de Maïdan» a été fortement structurée et encadrée par des groupes nostalgiques du nazisme. Et que, par exemple, le nouveau président de la Rada (le Parlement) fut le fondateur, en 1991, du Parti social-nationaliste d’Ukraine (devenu Svoboda) qui arborait un logo analogue à la croix gammée…

Les «antifascistes» autoproclamés

constituent un leurre dont tirent aisément

profit les classes dominantes

Il est évidemment flatteur de s’auto-arroger le titre d’antifasciste. Encore serait-il utile de redonner aux mots leur véritable sens. Historiquement, le terme fasciste est né dans l’Italie mussolinienne. Et l’entre-deux-guerres a illustré dans de nombreux pays ce que ce phénomène historique, ou cette tentation, recouvrait : une dictature ouverte et sanglante de la partie dominante des forces capitalistes.

Certes, ces dernières n’excluent peut-être pas de réintroduire un jour une telle perspective si elles le jugeaient utile. Force est cependant de constater qu’elles ont inventé, ces dernières décennies, des méthodes bien plus efficaces pour maintenir leur domination : l’alternance de forces politiques défendant au fond les mêmes orientations, l’effacement des souverainetés nationales – autrement dit de la démocratie véritable – au profit d’instances supranationales, et la promotion du «dialogue social» (il y a même un commissaire européen spécialement chargé de cela). Ce que La Boétie nommait en son temps la servitude volontaire.

Face à cela, les «antifascistes» autoproclamés ne sont d’aucune utilité. Pire, ils constituent un leurre dont tirent aisément profit les classes dominantes.

Censés combattre la peste brune, les «antifas» semblent faire preuve d’une fascination mimétique pour les méthodes de cette dernière. Dès lors, il serait sans doute pertinent de réfléchir au placement des guillemets. Et de pointer plutôt des «anti»-fascistes.

Pierre Lévy

"Les fascistes de demain s'appelleront eux-mêmes les antifascistes". Par Erwan Castel

Sarah Wagenknecht

Sarah Wagenknecht

Sarah Wagenknecht, dirigeante du parti Die Linke et députée allemande au Bundestag allemand, a été victime d'une agression ce samedi 4 juin, lors d'un congrès du parti à Magdebourg. Même si le mode choisie de l'entartrage n'a pas blessé physiquement cette femme, il révèle la barbarie dans lequel notre société occidentale est tombée.
Personnellement je n'ai jamais applaudi à ce genre de manifestation imbécile, et ceci même à l'encontre d'abjects personnages comme BHL à qui je reconnais mériter amplement tribunal et peloton d’exécution..

Non ce genre de démonstration est indigne, surtout venant d'un homme attaquant une femme.

Agression de Madame Wagenknecht,

https://youtu.be/CrityZYU75E

Ce minable, qui mérite d'être bastonné et emprisonné, a revendiqué son geste comme une "initiative antifasciste" !... c'est un peu comme si un végétalien s'attaquait à un agriculteur bio ! En effet, nous nageons ici en plein délire quand des pseudos pacifistes gauchistes viennent défendre violemment les intérêts du grand capitalisme belliciste et s'attaquant aux personnalités qui le dénoncent haut et fort.

Car il suffit d'écouter les discours et positions de Sarah Wagenknecht, cette femme de gauche dont l'intelligence et le courage politique n'ont d'égal que l'élégance et la retenue pour s'apercevoir que cet "antifa" est de fait un fasciste de la pire espèce !

"Les fascistes de demain s'appelleront eux-mêmes les antifascistes", cette citation de Huey Pierce Long (1893-1935) (et non de Winston Churchill comme il est souvent rapporté) pourrait résumer à elle seule le geste de cet "antifa", débile et violent et qui illustre autant la lâcheté de son auteur que sa servilité à un système mondialiste dénoncé par sa victime.

Je profite donc de ce triste fait divers pour rendre hommage à cette femme courageuse qui porte haut et fort les couleurs de l'antimondialisme, et dénonce quotidiennement la camisole de l'Union Européenne et de l'OTAN imposé par les USA aux peuples d'Europe...

Voici pour vous en convaincre et au-delà de toute appartenance politicienne, quelques discours pertinents prononcés par Madame Wagenknecht et que j'avais à l'époque partagé sur les réseaux sociaux. (voir notamment sur le groupe Facebook "Soutien à la rébellion du Donbass", le lien ici : Sarah Wagenknecht)

Le 26 novembre 2014, S. Wagenknecht accuse Merkel de privilégier les intérêts US

https://youtu.be/UpR_AOYBHu0

Le 19 mars 2015, S. Wagenknecht sur la politique étrangère et la crise ukrainienne.

https://youtu.be/3xbI4anc5NU

Le 17 février 2016, S. Wagenknecht, fustige l’hypocrisie d'Angela Merkel

https://www.youtube.com/watch?v=Tq6iB5MIM3w&feature=youtu.be

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