Après l’arrestation hier à Lyon de militants anti-colonialistes, solidaires avec le peuple palestinien, samedi 23 juillet 2016, par UJFP Lyon
http://www.ujfp.org/spip.php?article5067
samedi 23 juillet 2016 par UJFP Lyon
Communiqué de la section lyonnaise de l’UJFP
La section lyonnaise de l’Union Juive Française pour la Paix - UJFP - tient à exprimer son indignation après l’arrestation d’une cinquantaine de militants pacifistes, solidaires du combat des Palestiniens au prétexte qu’ils portaient des tee-shirts où était inscrit : Free Palestine, Israël Apartheid et BDS Boycott Israël.
Affirmations politiques exactes, désignant la nature du régime israélien, la nature des crimes commis, le sens de notre combat.
Malgré les efforts du gouvernement israélien pour masquer ses crimes, ceux du gouvernement français complice et ceux du CRIF - agent israélien en France - il n’est plus possible d’ignorer la nature et l’ampleur des crimes israéliens commis à l’encontre du peuple palestinien tout entier :
- Crime d’apartheid, crimes d’occupation, crime de blocus illégal de la Bande de Gaza.
- Crimes commis en toute impunité, avec la complicité active des gouvernements occidentaux, celle de la France particulièrement.
L’UJFP Lyon tient à assurer nos camarades anti-colonialistes, arrêtés puis relâchés, de notre entière solidarité. À affirmer que leur combat est également le nôtre.
Que celui-ci s’inscrit dans la longue tradition anticolonialiste du peuple français ; combat aujourd’hui essentiel pour tous ceux épris de justice et de paix, ici et là bas.
La Campagne BDS est en plein essor, est prise en main par des pans de plus en plus nombreux de la société civile française. À ce titre et justement, elle fait de plus en plus peur à Israël et à ses complices.
Unis, nous sommes les plus forts, aucune pression israélienne, du gouvernement français ou du CRIF, ne peut inverser le cours et le développement de la Campagne BDS. Nous gagnerons !
L’UJFP Lyon le 23 juillet 2016
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Soumis par abnah le ven, 22/07/2016 - 18:19
Plus de 30 membres du parlement ont appelé la Haute Représentante de l’UE, Federica Mogherini, à prendre des mesures assurant la liberté d’expression pour le mouvement à direction palestinienne pour la justice et l’égalité Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) et à reconnaître Omar Barghouti, un cofondateur du mouvement BDS, comme un défenseur des droits humains.
Alors que les opinions des signataires sont diverses sur le mouvement BDS, ils ont exprimé leur inquiétude à propos des « tentatives croissantes de faire taire et de réprimer les partisans du BDS » et appelé l’UE à « garantir qu’elle n’introduira pas de mesures visant à limiter la liberté d’expression concernant le Moyen Orient et le BDS ».
Ayant échoué à masquer le soutien croissant et l’impact du mouvement BDS dans l’ensemble de la société civile, Israël a lancé une campagne anti-démocratique sans précédent pour faire taire la parole palestinienne et mettre le soutien au BDS hors la loi.
Les attaques provoquées par Israël contre le mouvement BDS opèrent par des pressions sur les gouvernements, les législateurs et les responsables pour combattre les activités BDS par des mesures répressives qui représentent une menace aux libertés civiles et politiques en général.
Les 32 parlementaires signataires ont exprimé leur inquiétude concernant les attaques ciblées, par Israël, de militants soutenant les droits palestiniens par le BDS et appelé l’UE à « reconnaître en Omar Barghouti un défenseur des droits humains et accorder, à lui et aux autres défenseurs des droits humains Palestiniens, Israéliens et internationaux, protection et assistance appropriées.
Aneta Jerska, la coordinatrice de la Coordination Européenne des Comités et Associations pour la Palestine (ECCP) a déclaré :
“Il est vraiment stimulant de voir qu’un nombre croissant de députés se positionnent clairement en défense du droit des acteurs de la société civile à promouvoir le BDS, comme question de conscience, de libre expression et de moyen non-violent d’expression politique ».
Riya Hassan, Chargée de Campagne pour l’Europe du Comité National palestinien du BDS, la plus vaste coalition d’organisations palestiniennes qui dirige et soutient le mouvement BDS, a dit :
« Cette lettre montre que le soutien au droit des citoyens et des organisations à prendre part au mouvement BDS continue d’augmenter en Europe, tout comme il augmente autour du monde. Il y a une préoccupation croissante à propos des attaques en cours contre la démocratie pour aider à protéger Israël des critiques et de ses responsabilités.
« Il est grand temps que l’UE écoute les appels des sociétés civiles palestiniennes et européennes et mette fin à sa complicité avec les violations du droit international et des droits humains par Israël. L’UE doit adhérer à ses propres obligations, protéger la liberté d’expression et de réunion politique des citoyens et assurer la protection des défenseurs palestiniens des droits humains ».
Cette lettre fait écho à la montée des appels de la société politique et civile européenne à protéger la liberté d’expression des militantEs et des organisations impliquées dans l’activité BDS pour les droits palestiniens.
Plus de 350 organisations européennes des droits humains, syndicats, églises et partis politiques, ont appelé l’Union Européenne à défendre le droit des citoyens et des organisations à boycotter Israël en réponse à son occupation et aux violations des droits palestiniens.
Des représentants des gouvernements suédois, irlandais et hollandais ont défendu publiquement le droit de promouvoir et de mener campagne pour les droits palestiniens, selon de droit international, par le BDS.
Pour la lettre et la liste des signataires.
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23 Juillet 2016 , Rédigé par Repères anti-racistes
Suite à un texte diffusé par le Crif faisant état de l’audition par sa commission « Relations avec les élus » d’une conseillère communiste de Paris, des affirmations sans fondement ont circulé sur les réseaux sociaux quant à la position du Parti communiste français sur les campagnes BDS et à la nature et les objectifs de ces campagnes.
Le PCF tient à rappeler et réaffirmer son soutien sans équivoque depuis son origine à la campagne BDS International et à l’Appel de 2005 lancé par les partis politiques, syndicats, associations, coalitions et organisations palestinien(ne)s représentant les trois parties intégrantes du peuple de la Palestine : réfugiés palestiniens, Palestiniens sous occupation et citoyens palestiniens d’Israël.
Encore le 4 juin dernier, le PCF a publié une vidéo appelant à la mobilisation populaire pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens ->https://www.youtube.com/watch?v=HbiW3xJUNOg)] et rappelant le sens de son engagement aux côtés des démocrates et progressistes israéliens et palestiniens pour le respect du droit international, l’arrêt de la colonisation et de l’occupation israéliennes, la reconnaissance de l’Etat palestinien dans les frontières de 1967 et avec Jérusalem-Est pour capitale, la libération de Marwan Barghouthi et de tous les prisonniers politiques palestiniens, la levée du blocus de Gaza, la destruction du Mur, le retour des réfugiés palestiniens et la coexistence pacifique entre Palestiniens et Israéliens.
Les forces progressistes et démocratiques israéliennes telles que le Parti communiste israélien, Breaking the Silence, La Paix maintenant, de nombreuses personnalités, y compris de droite et des membres de l’Etat-Major, appellent en Israël à mettre fin à l’occupation et la colonisation des territoires palestiniens, au respect des accords internationaux et à un règlement diplomatique pacifique d’une situation dont les gouvernements successifs israéliens, mais particulièrement celui de Benjamin Netanyahu, portent la responsabilité.
De nombreux militants communistes français participent aux actions pacifiques de BDS France, dont le PCF n’est pas signataire, et sont poursuivis en vertu des circulaires Mercier et Alliot-Marie qui criminalisent l’action militante pacifiste et insultent les militants de la paix les accusant d’antisémitisme. Ce sont ces circulaires et l’interdiction du boycott citoyen qui sont illégales, pas l’action non violente des militants de la paix engagés pour la solution à deux Etats. Engagé à leurs côtés pour leur relaxe, le PCF milite pour l’abrogation de ces circulaires adoptées sous la présidence Sarkozy.
Ces dernières années, l’Union européenne qui, elle-même, au regard du droit et des conventions internationales, « ne reconnaît pas la souveraineté d’Israël sur les territoires occupés par le pays depuis juin 1967 qui sont le plateau du Golan, la bande de Gaza et la Cisjordanie y compris Jérusalem-Est », a exclu les produits issus des colonies illégales israéliennes de l’accès aux financements européens.
Cette position est la seule et unique position du PCF, elle est au coeur de son engagement pour la paix, la fraternité entre les peuples et la solidarité internationale.
Parti communiste français