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Le blog de Lucien PONS

[Il y a 72 ans, la LIBÉRATION DE PARIS] Cécile Rol-Tanguy : "Je représente les résistantes qui ont été oubliées". [Il y a 72 ans, la LIBÉRATION DE PARIS] Cécile Rol-Tanguy : "Je représente les résistantes qui ont été oubliées"[Il y a 72 ans, la LIBÉRATION DE PARIS] Cécile Rol-Tanguy : "Je représente les résistantes qui ont été oubliées". Par El Diablo.

25 Août 2016 , Rédigé par lucien-pons Publié dans #La France, #Comité pour une Nouvelle résistance, #Culture, #Chroniques du fascisme ordinaire, #le nazisme, #Histoire

Publié par El Diablo

 

 

 

 Cécile Rol-Tanguy dans le jardin de sa maison de famille, dans le Loir-et-Cher.(© Stéphanie Trouillard, France 24)

Cécile Rol-Tanguy dans le jardin de sa maison de famille, dans le Loir-et-Cher.(© Stéphanie Trouillard, France 24)

CET ARTICLE A ÉTÉ PUBLIÉ INITIALEMENT LE 24 AOÛT 2014

 

L’agente de liaison de la Résistance, Cécile Rol-Tanguy, était aux premières loges de la Libération de Paris. Soixante-dix ans après, la veuve du chef des FFI d’Île-de-France raconte ses années dans l'armée de l'ombre et souligne le rôle des femmes.

Dans la maison de famille des Rol-Tanguy, dans le Loir-et-Cher, le souvenir de la Résistance est omniprésent, dans la bibliothèque, sur les murs… Là, les nombreuses décorations d’Henri, chef des FFI (Forces françaises de l’intérieur) d’Île-de-France durant la Libération de Paris. Ici, une photographie prise devant la gare Montparnasse en août 1944 : "C’est une voiture de FFI du 14e arrondissement, le quartier d’Henri", précise non sans fierté sa veuve, Cécile Rol-Tanguy.

À 95 ans, elle n’aime pas se mettre en avant, mais depuis la mort de son époux en 2002, c’est elle qui a repris le flambeau. D’école en école, de cérémonie en cérémonie, elle ne cesse d’entretenir la mémoire. "Je suis un peu étonnée de me retrouver là encore 70 ans après, mais c’est pour rappeler le souvenir de tous ceux et celles que j’ai connus et qui sont partis", explique-t-elle avec un sourire malicieux. Puis elle ajoute : "Cela m’émeut de voir qu’on a beaucoup oublié les femmes (…) Avec ma dernière nomination pour la Légion d’honneur, j’ai considéré que je représentais toutes les femmes qui n’avaient rien eu."

"Notre ennemi principal était le fascisme"

Même si l’Histoire a surtout retenu le rôle de son mari, Cécile Le Bihan, de son nom de jeune fille, appartient à ces héroïnes de l’ombre qui ont refusé de se soumettre à l’Occupation. En juin 1940, la jeune dactylo, élevée dans une famille communiste, fait le choix de la résistance. Alors qu’Henri Tanguy, qu’elle vient tout juste d’épouser, est pris dans la débâcle de l’armée française, elle commence à rédiger des tracts pour le syndicat des Métallos : "Mon mari m’avait toujours dit que notre ennemi principal était le fascisme. En voyant les Allemands dans Paris en 1940, je n’ai pas hésité." Lorsque son époux est enfin démobilisé au mois d’août, le couple décide de lutter ensemble. Ancien des Brigades internationales durant la guerre d’Espagne (1936-1939), Henri a l’expérience de la lutte armée. Il rejoint d’autres militants communistes dans la clandestinité, tandis que Cécile devient son agent de liaison.

 

LIEN VERS LA SUITE DE L'ARTICLE CI-DESSOUS:

 

 

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