Une multinationale de rebelles de 100 pays différents contre la Syrie. Plus de 110 officiers de l'OTAN capturés dans un bunker d'Al-Nosra à Alep
La Syrie sous attaque d'une multinationale d'auto proclamés rebelles décrétés modérés et venus d'une centaine de pays différents.
Monsieur Roland Dumas avait raison lorsqu'il témoignait du fait que l'ingérence en Syrie avait commencé bien avant 2011 car ce pays refusait de cesser le transit d'armes vers les résistances palestinienne et libanaise et qu'il refusait le transit gazier du Qatar et d'Israël vers l'Euope visant à concurrencer la Russie et ultérieurement l'Iran. ...aujourd'hui ce sera Turkstream !
http://numidia-liberum.blogspot.fr/2016/12/au-moins-14-officiers-de-lotan-captures.html?m=1
Selon des rapports concordants sortant d'Alep ce 16 décembre 2016, au moins 14 officiers militaires de la coalition de l'Empire anglo-sioniste ont été capturés par les forces spéciales syriennes ce matin dans un bunker terroriste d'Al-Qaïda/An-Nosra à Alep-Est. Mais selon Veterans ToDay, le nombre d'officiers capturés serait supérieur à 110 . En février 2012, une quarantaine d’officiers turcs et une vingtaine d’officiers français avaient été restitués à leur armée d’origine, soit par l’intermédiaire de Mikhaïl Fradkov (directeur des services de Renseignement russe), soit directement à l’amiral Edouard Guillaud (chef d’état-major français) à la frontière libanaise.
VT donne les chiffres suivants :
Forces spéciales syriennes |
(US) Américains : 22
Britanniques 16
Français : 21
Israéliens : 7
Turcs : 62
Le nombre d'officiers arabes félons (Marocains, Qatariotes, Saoudiens, ...) n'est pas indiqué. Selon le même site, les officiers non arabes ont été "libérés" avec les terroristes évacuant Alep, en contre partie de certaines concessions des agresseurs occidentaux et israéliens. Les Israéliens auraient payé 3 millions $ par officier pour les racheter.
Par contre, les officiers arabes restent aux mains des Syriens.
Or, le site Voltaire.net, de son côté a annoncé : «Le Conseil de sécurité siège à huis clos, ce vendredi 16 décembre 2016 à 17h temps universel, alors que des officiers de l’Otan ont été arrêtés ce matin par les Forces spéciales syriennes dans un bunker à Alep-Est. "
Il semble certain que cette réunion à huis clos du Conseil de Sécurité a pour but la négociation sur la libération des officiers non arabes capturés, moyennant certaines concessions (non connues pour le moment) de l'Empire anglo-sioniste
Fares Shehabi, un parlementaire syrien et le chef de la Chambre de commerce d'Alep a publié les noms des officiers de la Coalition sur sa page Facebook le 15 décembre :
Mutaz Kanoğlu - Turquie
David Scott Winer - États-Unis
David Shlomo Aram - Israël
Muhamad Tamimi - Qatar
Muhamad Ahmad Assabian - Saoudien
Abd-el-Menham Fahd al Harij - Saoudien
Islam Salam Ezzahran Al Hajlan - Saoudien
Ahmed Ben Naoufel Al Darij - Saoudien
Muhamad Hassan Al Sabihi - Saoudien
Hamad Fahad Al Dousri - Saoudien
Amjad Qassem Al Tiraoui - Jordanie
Qassem Saad Al Shamry - Saoudien
Ayman Qassem Al Thahalbi - Saoudien
Mohamed Ech-Chafihi El Idrissi - Marocain
En plus de Voltaire.net, l'autre rapport original a été fourni par le journaliste syrien basé à Damas, Said Hilal Alcharifi. Selon Alcharifi, les officiers de l'OTAN capturés appartenaient à un certain nombre d'États membres, dont les États-Unis, la France, l'Allemagne et la Turquie, ainsi qu'Israël. Voici sa déclaration:
"Grâce aux informations reçues, les autorités syriennes ont découvert le siège d'officiers occidentaux / OTAN de haut rang dans le sous-sol d'une zone située à East Alep et les ont capturés vivants. Quelques noms ont déjà été donnés aux journalistes syriens, y compris à moi-même. Leurss nationalités sont USA, françaises, britanniques, allemandes, israéliennes, turques, saoudiennes, marocaines, qatariote, etc. A la lumière de leurs nationalités et de leur rang, je vous assure que le gouvernement syrien a fait une prise très importante qui devrait leur permettre de diriger les négociations avec les pays qui ont essayé de détruire la Syrie. "
Bien que ces rapports initiaux décrivent les individus en question comme des officiers de "l'OTAN", il est peu probable qu'ils aient porté des couleurs de l'OTAN sur une opération secrète - et pourraient être étiquetés plus précisément comme officiers de coalition des USA.
Le site 21WIRE de son côté a également reçu des rapports non confirmés hier selon lequel des militants avaient tiré un missile dans la région de Ramousa et ont alors essayé, sans succès, d'obtenir des voitures pour partir d'Alep-Est. Il est possible que cet incident soit lié aux rapports d'aujourd'hui sur la capture d’officiers occidentaux.
Ce rapport de l'Agence de presse arabe syrienne (pas d'italique dans l'original) SANA:
"L'accord sur l'évacuation des militants et des armes des quartiers orientaux de la ville d'Alep a été suspendu après que des groupes terroristes l'aient violé", ont indiqué des sources spéciales au correspondant de SANA à Alep.
Ces sources ont indiqué que la suspension de l'accord resterait en vigueur jusqu'à ce que des garanties obligent les groupes terroristes à se conformer à toutes les dispositions de l'accord, insistant sur le plein respect de l'accord par la Syrie et sa volonté de mettre fin à l'effusion de sang et de restaurer la sécurité et stabilité à toute la ville d'Alep.
Plus tôt, le journaliste de SANA a déclaré que les groupes terroristes avaient violé l'accord car ils faisaient passer clandestinement des armes lourdes, y compris des missiles TOW, des mitrailleuses lourdes et des personnes kidnappées, y compris des esclaves sexuelles, via les autobus et les voitures transportant des terroristes et leurs « familles » vers la campagne sud-ouest de la ville d'Alep.
Le journaliste a ajouté que les groupes terroristes avaient tiré des obus et des balles de sniper sur les autobus et les ambulances à la traversée d'Al-Ramousseh, notant que le Croissant-Rouge arabe syrien et le Comité international de la Croix-Rouge qui surveillent le processus d'évacuation a dû retirer tous les autobus et les voitures du passage.
Au cours des dernières 24 heures, environ 8 079 terroristes et membres de leur famille ont été évacués par dix lots via des bus et des ambulances des quartiers de Salah-Eddin, al-Ansari, al-Mashhad et al-Zibdiyeh vers le sud-ouest de la ville d'Alep "
Cela pourrait expliquer le comportement hystérique du Département d'État US et des responsables occidentaux de l'ONU qui ont réclamé "un cessez-le-feu immédiat" - en dépit du fait que 99% de l'Est d'Alep a déjà été libéré par les forces gouvernementales syriennes.
Les réactions hystériques et les falsifications systématiques des informations en provenance d'Alep depuis le début du conflit de la part de l'Establishment occidental face à la défaite d'An Nosra à Alep ont inclus des affirmations selon lesquelles l'armée syrienne aurait «déchaîné des escadrons de la mort» contre ses propres concitoyens résidents à Alep Est et qu'ils exécutent ouvertement des femmes et des enfants dans la rue, brûlent des enfants dans la rue, etc », ce qui semble être des rapport fictifs émis par l’imagination de journalistes US, tels que Michael Weis du The Daily Beast via CNN, affirmant que l'armée syrienne commettait un« viol en masse » contre les résidents d'Alep-Est. Weiss affirme avoir obtenu ses informations de la part de pseudo 'ONG' financée et organisée par les États-Unis et le Royaume-Uni, connue sous le nom de White Helmets (Casques Blancs).
Depuis septembre, de nombreuses organisations suggéraient qu'un centre de commandement occidental situé derrière des lignes détenues par des terroristes avait été pris pour cible et détruit par une frappe de missiles russe [1].
Le Prof Michel Chossudovsky a écrit: «Les États-Unis et ses alliés avaient mis en place une salle d'opérations militaire sur le terrain, dans la région d'Alep, intégrée autour d'un personnel appartenant au service de renseignement. Jusqu'à ce qu'il soit visé par une attaque de missiles russes le 20 septembre, cet établissement «semi-secret» était exploité par des services de renseignement US, britanniques, israéliens, turcs, saoudiens et Qatariotes. » Ce rapport n'a été ni démenti ni confirmé par les sources de la Coalition à l'époque. Cependant, une source israélienne, The Times of Israël, a rapporté l'incident.
Pour quiconque ayant accordé une attention particulière au conflit syrien, et aux forces spéciales de l’OTAN ou des «entrepreneurs» et "ONG" travaillant avec les rebelles, les mercenaires ou les combattants terroristes à l’intérieur de la Syrie, rien de tout cela n’est étonnant et inhabituel.
De nombreux rapports ont été émis par des soldats britanniques affectés à des groupes de combat pour aider à la formation, la stratégie et la logistique des rebelles armés. En juin 2016, The Telegraph a admis que des forces spéciales britanniques avaient aidé un groupe rebelle, «… avec la logistique, comme construire des défenses pour rendre les soutes en sécurité», a déclaré un combattant «rebelle». D’autres rapports, y compris provenant du Los Angeles Times L.A. Times qui détaillaient les opérations de la CIA utilisées pour armer ces militants, y compris le front AlnNosra (al-Qaïda en Syrie) qui constituait la force terroriste pivot en charge d'Alep-Est. D’autres révélations sur l’implication dissimulée des USA incluent le The New York Times, et également des informations sur les opérations secrètes américaines (l’OTAN par un autre nom seulement) fournies au Wall Street Journal.
South Front de son côté note également:
"Auparavant, en décembre, South Front avait déjà noté que les tentatives US de pousser à une "solution diplomatique" à Alep pouvaient indiquer que l'administration Obama manquait de temps pour libérer les mercenaires américains et les membres des services spéciaux de la poche d'Alep:
Considérant que les conseillers militaires de la coalition dirigée par les États-Unis ont largement opéré à travers toute la Syrie, qu'ils ont assuré la formation et l'assistance à la soi-disant «opposition modérée» ouvertement liée à Al-Qaïda, et que tous ces faits sont connus de plusieurs sources indépenantes ou neutres tant par rapport aux autorités de Damas que de ses alliés et de ses ennemis, les rapports récemment publiés sont probablement véridiques.
Par exemple, des conseillers militaires britanniques sont officiellement arrivés en Syrie pour rétablir la capacité de combat de l'opposition décrétée alors «modérée», et se sont ensuite retirés d'Alep »
On peut également rappeler que, pendant les combats dans le Donbass dans l'est de l'Ukraine, entre mai 2014 et aujourd'hui, de nombreux incidents ont été signalés où les soldats et les militaires de l'OTAN ont été repérés et capturés par les forces rebelles, selon les mêmes schémas qu'en Syrie ou en Libye auparavant. Dans la plupart des cas, ces rapports ont été muets, plus que probablement à cause du «commerce équestre» ayant lieu comme un prolongement de la diplomatie plus large, ou l’on échange des prisonniers de guerre et en particulier des agents secrets contre des concessions politiques ou militaires.
[1] mercredi 21 septembre 2016. Syrie. Moscou élimine des officiers israéliens
Hannibal GENSERIC