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Le blog de Lucien PONS

Marche SS à Riga: L'Europe aime les nazis quand les nazis n'aiment pas la Russie. Par Karine Bechet Golovko.

18 Mars 2017 , Rédigé par lucien-pons Publié dans #Comité pour une Nouvelle résistance, #Histoire, #Europe supranationale, #La France, #AMERIQUE, #L'OTAN., #La Russie, #Ukraine, #Terrorisme, #le nazisme, #Daesch

vendredi 17 mars 2017

 
Marche SS à Riga: L'Europe aime les nazis quand les nazis n'aiment pas la Russie
 
 
 
Alors que chacun jouait à se faire peur avant les élections aux Pays Bas, alors que l'on nous serine avec le danger que représente le Front national en France, l'Europe ne voit rien à redire lorsqu'une Marche célébrant la mémoire des légionnaires SS est organisée à Riga. Bref, comme on peut le lire de plus en plus souvent dans les réseaux sociaux russes: en principe l'Europe est contre les nazis, mais si les nazis sont contre les russes, alors l'Europe n'est pas contre. Toute l'hypocrisie d'une Europe décadente.
 

Riga organise chaque année une Marche en l'honneur de ses morts dans les bataillons SS de légionnaires. Voici en image:
 
 

 
Des manifestants antifascistes se sont fait arrêtés par la police:
 
 
 
Ainsi, environ 2000 personnes, des vétérans et des jeunes, viennent célébrer la mémoire de leurs héros, des SS. Dans le défilé ont pris part également des députés lettoniens, mais également des "collègues" venus d'Ukraine et d'Estonie.
 
Alors que le ministère russe des affaires étrangères est inquiet face à la normalisation dans l'espace européen de mouvements en soutien aux nazis et apelle la communauté internationale à réagir, le silence se fait dans les chancelleries occidentales. Elles sont beaucoup plus préoccupées à célébrer la victoire - sans surprise - de la démocratie européenne sur l'extrême droite aux Pays Bas ou bien à s'inquiéter des tweets de Marine Le Pen. 
 
Il est vrai que ces légions SS lettoniennes ne sont rien comparées à ce danger ... Elles furent simplement constituées sur le territoire lettonien occupé par les nazis et sous leur commandement. Elles comptaient jusqu'à 150 000 personnes, militaires ou policiers. Leurs exactions contre les populations civiles sont telles, qu'elles furent condamnés comme structure au procès de Nuremberg. Pourtant, leur popularité auprès du pouvoir balte est très fort. Ces individus sont reconnus comme ancien combattant et touchent en cette qualité une pension de retraite spéciale, qui n'est pas reconnue aux vétérans qui ont lutté contre le nazisme. Ce n'est pas l'allemand nazi qui est désigné comme occupant, mais le russe. Cette manière de réécrire l'histoire est très en vogue en Europe, ce qui est compréhensible lorsque l'on voit combien de pays se sont réellement battus contre les nazis, et elle est reprise par cette opposition russe dite libérale qui a table ouverte et garnie en Occident.
 
Ainsi, le seul site qui remette en cause le caratère nazi de cette manifestation est Meduza, dont voici le reportage:
 
 
Ils reprennent le discours habituel, ni nazis ni communistes, mettant sur le même pied Hitler et celui qui l'a vaincu, Staline et ainsi l'Allemagne nazie et l'ensemble de l'URSS, même si, étrangement, l'attaque ne vise que la Russie, une de ses composantes. Au fait, Staline était géorgien. Et quid du parti communiste en France alors? Il y a beaucoup d'incohérences dans cette démarche, incohérences qui montrent que le but est ailleurs.
 
Donc ces légionnaires ne seraient pas nazis, d'ailleurs certains le disent devant caméra, ils luttaient pour "la libération"  de leur pays. Et regrettent manifestement encore la défaite des nazis. Pendant ce temps-là, des slogans russophobes fusent et également antisémites. L'on voit des croix gammées, des saluts nazis, etc. Mais évidemment, ce ne sont pas des nazis. Comme nous pouvons le voir ici:
 
 
 
 
Pourquoi Meduza propage ce reportage alors? Parce que Meduza est un site en russe destiné à faire la propagande anti-russe dans les populations russophones. Il a été fondé en 2014 avec le soutien de M. Khodorkovsky et enregistré justement en Lettonie.
 
La boucle est bouclée. L'on retrouve ces individus qui toujours attendaient la "libération" par l'Allemagne civilisée depuis la chute de l'Empire russe, à chaque fois, cette libération d'eux-mêmes, de leur pays qu'ils détestent encore plus qu'ils ne se détestent. D'être nés en Russie et non ... à Paris. A la rigueur en Allemagne. Finalement le temps passe, les gens ne changent pas, n'apprennent pas. Ils n'ont toujours pas compris que sans l'armée rouge, ils ne seraient plus là pour en parler.
 
 
 
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