L’avenir radieux de la France de Macron Observations du Comité Valmy
Observations du Comité Valmy
jeudi 4 mai 2017, par Comité Valmy
L’élection présidentielle de 2017 apparaît aujourd’hui comme totalement truquée. Une manipulation politico-médiatique et judiciaire longue et approfondie a été organisée par Hollande et l’oligarchie. L’un de ses objectifs - atteint - en était l’élimination politique de Fillon afin de faciliter l’élection de Macron "premier couteau" de l’oligarchie. Macron est le continuateur de l’UMPS et de François Hollande, choisi par celui-ci et par l’oligarchie.
Fillon, intermittent d’un gaullisme dégénéré a démontré en appelant à voter Macron son adhésion idéologique à l’UMPS européiste et qu’il ne méritait aucunement la confiance des Français.
Dans cette mascarade électorale, le chevalier Macron apparaît comme le porte-étendard de la cause antifasciste, de la liberté, et de la continuation de la démocratie. Mais l’oligarchie, la haute-finance et l’euro-dictature dont il est le pion ne sont-ils pas eux aussi porteurs de tyrannie, de guerre, de violence sociale et de mesures liberticides – en un mot de fascisme ?
Il convient donc, à partir de ses faits d’armes, de ses promesses et en identifiant ses amis, d’imaginer l’avenir radieux, promis par les médias et les politiques, et qui s’ouvrirait à la France sous la présidence de Macron.
Emmanuel Macron a été ministre de Hollande, et pas des moindres. Il a été aussi dans le secrétariat général de l’Elysée. Il a travaillé à la banque Rothschild, opérateur crucial sur la dette publique française et européenne. Emmanuel Macron a participé à la réunion du groupe Bilderberg à Copenhague, les 31 mai et 1er juin 2014, en tant que conseiller de François Hollande.
Lors de son passage à Bercy, il a été à l’origine de loi de libéralisation, déréglementation et privatisation de l’économie, trois concepts clés pour les banques privées avides de s’approprier via la dette les biens publics. Outre la vente colossale de participations d’Etat, ses projets de loi ont concerné la destruction programmée de la SNCF par la loi autocar, la suppression du repos dominical, ainsi que la destruction du code du travail en précurseur de la loi travail, imposé ensuite au peuple par le 49/3. La loi Macron prévoyait le « Leasing » de nos navires de guerre, c’est-à-dire leurs ventes à des investisseurs privées.
L’opération concernant SFR a fait perdre des milliards à la France en autorisant (à l’opposé de son prédécesseur Montebourg) une multinationale étrangère à s’emparer d’un des grands réseaux de téléphonie privatisée du pays. L’opération de bradage d’Alstom aux USA et de démantèlement de cette firme stratégique est une vraie trahison qui devrait être sanctionnée pénalement (voir le rapport du CF2R), bradage auquel s’opposa notamment le FN qui réclama sa nationalisation.
Avant d’être ministre il fut à l’Elysée très proche d’Hollande et participa donc à cette politique de soutien aux terroristes en Syrie et el Lybie, et de provocation contre la Russie et contre la Chine. Il a soutenu tous les traités de libre-échange conclus ou à conclure par l’UE avec les USA en particulier.
Après les attentats que cette politique encouragea en France, Macron déclara courageusement que le peuple français, trop « défiant » (et non ses élites) était responsable de la radicalisation des musulmans de France.
Malgré le vague du programme de Macron, sa structure peut être décelée au travers de son allégeance totale à l’Union européenne, et donc à l’Euro et à l’OTAN. D’ailleurs nos « alliés » européens et de Wall Street ont salué son succès bruyamment.
Il s’est courageusement engagé à faire une loi El Komri « puissance dix », à multiplier les privatisations, notamment des deux grands mécanismes de solidarité nationale que sont les caisses de retraite et la Sécurité Sociale, à supprimer cent vingt mille fonctionnaires, à remettre en cause le modèle du CDI au profit du micro-entrepreunariat généralisé (du balayeur au pilote d’avion), mettant ainsi tous les salariés en compétition les uns avec les autres et les privant de moyens de défense collectifs. Le soutien total, dès le début des grands patrons, en premier lieu des assurances privées (le président d’AXA, de Castrie, est aussi président du groupe de Biderberg) est un indice très fort du sens de ses « réformes » sociales prévues.
Macron soutient toutes les mesures de destruction de la République française au profit d’un Etat fédéral européen composé de Länder conformément à la volonté allemande. Il ne cache pas son mépris de la République, en affirmant que ce qu’il manque à la République c’est un roi : « Le grand absent [de la vie politique française] est la figure du roi. ». Il entend faire éclater « le système institutionnel français » en différentes institutions selon les territoires.
Il soutient la signature et la mise en œuvre de tous les traités de libre échange (TAFTA...). en associant leurs détracteurs aux fascistes.
Par ailleurs au sujet de l’ouverture mondialiste qui reçoit aujourd’hui la bénédiction des banquiers et de leurs organisations politiques comme la « Open Society » de Soros, il convient de rappeler une vérité historique. Un des plus convaincus des « sans-frontiéristes » ne fut autre qu’Adolf Hitler : « La nature ne connaît pas de frontières politiques, écrit-il dans Mein Kampf. Elle place les êtres vivants les uns à côté des autres sur le globe terrestre et contemple le libre jeu des forces ». Au chapitre économique et démographique de Mein Kampf, Hitler rejette toute solution de développement interne (démographique, sociale et économique), au profit seul de solutions d’expansion militaire, coloniale et commerciale.
Macron soutient l’accroissement des « grandes migrations », comme Jacques Attali, son éternel parrain : « aujourd’hui on a cent mille étrangers qui rentrent par an, actifs. Tous les démographes tous les statisticiens disent qu’il faut dans les 15 ans qui viennent, trois cents mille étrangers actifs en plus par an » a déclaré Attali (https://www.youtube.com/watch ?v=XYaakBreKAM). Macron a félicité Merkel pour l’accueil d’un million de migrants par an en Allemagne. Le politologue Dominique Reynié, directeur de la Fondapol, qui soutient également Macron avait auparavant expliqué à la télévision que « La banque mondiale nous annonce qu’il faudra accepter 80 millions d’immigrés en 2050 en Europe – au minimum - , l’ONU dit 125 millions. » (http://www.dailymotion.com/video/x1m37i_125-millions-d-immigres-a-accueilli_news) Et qu’il était nécessaire qu’un parti politique brise enfin ce tabou, c’est-à-dire l’impose au peuple.
Le même rapport de l’ONU sur « Les Migrations de Remplacement » consacrés à la France affirme que pour maintenir le même ratio actifs/retraités il faudrait importer en France 92 millions de migrants en 50 ans, remplaçant ainsi la population à 68,3%. (1)
La destruction du modèle français industriel, centré sur le nucléaire, le rail, et une industrie compétitive dont Macron a bradé les fleurons à l’étranger, provoquera immanquablement une baisse de la productivité en France. La seule solution pour payer les retraites dans une société désindustrialisée sera alors l’immigration de masse.
Macron veut mettre en place la discrimination positive. Cette politique, imposée par l’UE qui interdit l’ « assimilation », présuppose l’existence de races, encourage les individus à revendiquer leur appartenance à une race, et engendre ainsi un accroissement des actes racistes. Cela fera la promotion d’incompétents, et ceux issus de l’immigration qui le mériteront réellement seront eux aussi soumis à cette opprobre, victimes aussi de cette politique.
Comme le veut le CAC40, il veut fermer Fessenheim et le plus de centrales possibles, mais discrètement, suivant ainsi la ligne Hollande... Les importations de combustibles fossiles exploseront, tout comme notre dépendance. L’Allemagne a importé 15 millions de tonnes de charbon en plus l’année dernière.
Concernant l’Education nationale, il prône le contrôle continu, pour continuer la destruction du bac, en réduisant à 4 les matières obligatoires, sans préciser lesquelles. Gageons que les « 3I » chers à Berlusconi (impressa, inglese, informatica), management, anglais et informatique, ne seront pas en reste par rapport aux matières scientifiques et littéraires. Il veut aussi renforcer l’enseignement du fait religieux.
Concernant l’Université et la Recherche, les syndicats qui ont appelé à voter Macron ont certainement été sensibles à ses mesures de mise en valeur de l’université : autonomie amplifiée des universités, c’est-à-dire privatisations et bradage aux multinationales. Vu qu’à Berlin, ancienne capitale de l’occupant, il a prononcé un discours en anglais, on peut imaginer qu’il défendra haut et fort la tradition académique française, ses principes, et la langue française par exemple en demandant la suppression de la loi Fioraso. Enfin la dépénalisation du cannabis qu’il préconise est une mesure de plus dans la zombification de notre peuple, en particulier de la jeunesse.
Le service militaire d’un mois, vu sa posture de provocation avec la Russie et son mépris affiché envers toute mesure d’assimilation, peut préparer la mobilisation de la jeunesse à la guerre que ses soutiens internationaux préparent. Il a d’ailleurs refusé de participer aux colloques interpartis concernant la politique avec la Russie, a refusé l’accès des médias russes à ses meetings, et a déclaré qu’il bombarderait la Syrie sans mandat de l’ONU...
Appuyé par une majorité de circonstance, il pourra envoyer l’armée aux quatre coins du monde, et, laissant, selon les traités européens, le Conseil européen prendre les mesures « de sécurité et de défense commune », l’UE pourra pratiquer des mesures de force, intérieures et extérieures, sans aucun avis (et véto possible) des parlements nationaux.
D’autres « petites mesures » fiscales préparées discrètement pour « sauver de la faillite » la France, risquent de les forcer à réduire le « patrimoine » des classes moyennes. Les amis de Macron proposent par exemple « le loyer fictif », qui, ajouté à leurs revenus annuels, les propulsera dans les catégories privilégiées de l’échelle de l’imposition… éventuellement associées à une réévaluation vers le bas de l’imposition sur l’ISF.
Et pour couronner le tout, Macron se propose de « gouverner par ordonnances », ce qui est un grand signe de démocratie, régime qui selon lui, « ne se suffit pas à lui-même ». Macron n’a pas caché non plus son mépris par les suffrages du peuple : être élu pour accéder aux plus hautes responsabilités, a-t-il dit, était un "cursus d’un autre temps". Le référendum sur l’appartenance à l’UE promis par Le Pen est-il lui aussi l’élément « d’un cursus d’un autre temps » ? Macron lui veut s’inspirer du « modèle suédois », en réalité une dictature à parti unique qui a privé à jamais le peuple de la possibilité d’une alternance.
Après l’ENA, Macron choisit de pantoufler dans la banque privée...
Son séjour à la Banque Rotschild fut l’occasion pour lui de réaliser la vente de Pfizer à Nestlé pour 9 milliards de dollars. Ayant reçu officiellement plus de 3 millions d’euros lors de son passage dans cette institution, (ce qui est très peu en regard de l’opération mentionnée plus haut), nous sommes stupéfait de constater que son patrimoine est inférieur à celui du français moyen (350 000 euros, selon l’Insee, environ), dont le revenu moyen de 1800 euros par mois…
Concernant Macron, ses références sont clairement douteuses, son « Maître à Penser », Ricoeur, et les philosophes allemands dont ce dernier se réclame (Heidegger, Gadammer), ayant largement soutenu les pires régimes du siècle dernier. Dans ses discours d’ailleurs, ses vociférations exaltées n’ont d’ailleurs rien à envier à la rhétorique fasciste. De grands hommes de gauche n’ont-ils d’ailleurs jamais favorisé l’arrivée du fascisme ou d’autres formes de dictature en France (2) ?
Il a bénéficié des largesses d’une des banques qui a profité le plus de la colonisation. Il revendique son affiliation au Saint-Simonisme (avec ses collègue de la revue « Esprit »), courant de pensée apôtre en son temps de toutes les colonisations. Il proclame néanmoins, dans la capitale d’un pays étranger et anciennement colonisé, le caractère de « crime contre l’humanité » de celle-ci.
Son entourage économique est tout le CAC40. Il servit Drahi à Bercy, tous les médias de Drahi (LCI, BFMTV, l’Express...) le servent. Tous les chefs d’États occidentaux le vénèrent, sauf peut-être Trump.
Les pires ministres d’Hollande le soutiennent totalement :
Ayrault qui ment effrontément sur les attaques chimiques attribuées au gouvernement légal alors qu’elles sont le fait de terroristes qualifiées de « rebelles » et soutenus militairement et politiquement par le gouvernement français.
Le Drian qui envoie des chars accompagnant les batteries de missiles de l’OTAN, à 180 km de Saint Petersbourg, dans les pays baltes, provoquant très dangereusement la Russie (le délais d’alerte descend ainsi à 3 minutes pour la seconde ville de Russie en cas de bombardement). Ce même ministre veut envoyer une escadre pour « intimider la Chine », alors que la France n’a pas du tout besoin de s’impliquer dans ces conflits lointains.
Une partie de la droite, fillonesque ou non (Madelin), qui le soutient construisit sa carrière par la fréquentation dans leur jeunesse de mouvements comme Ordre nouveau, GUD…
Macron, enfin, a reçu à Bercy une organisation de jeunes entrepreneurs baptisée « les Barbares qui veulent débloquer la France ».
Ainsi donc, aucun Français ne doute aujourd’hui qu’Emmanuel Macron, aux côtés de ses amis barbares, Macron nous emmènera vers un avenir radieux. C’est du moins ce à quoi travaille la machine médiatique, financière et politique qui l’a créé et élevé pour l’utiliser au service de l’oligarchie.
Comité Valmy
1 mai 2017
(1) « Selon ce scénario, on conserve le ratio de dépendance démographique à sa valeur de 1995 de 4,4 (4,4 « jeunes » de 15 à 64 ans pour 1 plus de 65 ans). Pour atteindre cela, 32,1 millions d’immigrants seront nécessaires de 2000 à 2025 soit une moyenne d’1,3 millions par an, et 60,9 millions d’immigrants de 2025 à 2050, soit une moyenne de 2,4 millions par an. En 2050, sur une population totale de 187 millions, 128 millions, ou 68,3%
seront des immigrés d’après 1995 ou leurs descendants. » http://www.un.org/esa/population/publications/migration/migration.htm
(2) En 1936 le peuple français vota pour une chambre , de gauche, qui finalement vota en grande majorité (hors les communistes et quelques socialistes) la paix de Munich, et les pleins pouvoirs à Pétain. Certains d’extrême droite, député (Kerillis ), militants, refusèrent voire joignirent la résistance et la France Libre (Cordier) En 1956 la gauche vota les pleins pouvoirs, que les socialistes utilisèrent pour mettre la terreur et le contingent en Algérie, et attaquer l’Egypte de Nasser
En 1991 le PS mit en place le traité de Maastricht (que le FN refusa) fit la guerre à l’Irak (que le PC, les verts et FN refusa) En 1997 la gauche (avec les verts et le PC,) mit en place Maastricht et le plus grand programme de privatisation depuis 3 siècles. Elle fit la guerre en Yougoslavie et en Afghanistan
En 2007 le PS et les verts violèrent et votèrent le traité refusé par le peuple en 2005 ( que le PC et le FN avaient dénoncé)