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Le blog de Lucien PONS

Censure de Jacques Sapir message n°8: Courrier de l'association "Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR" à Marin Dacos

15 Octobre 2017 , Rédigé par lucien-pons Publié dans #Comité pour une Nouvelle résistance, #Histoire, #La France, #Jacques Sapir

Censure de Jacques Sapir message n°8: Courrier de l'association "Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR" à Marin Dacos

Courrier à  Marin Dacos et Alain Beretz.

par 

"Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR "

 

 

Je suis le président de l’association « Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR ». Celle-ci a pour objet de faire connaître l’histoire du CNR et de la France Libre. Notre modèle social mis en place à la Libération grâce au Conseil National de la Résistance, crée le 27 mai 1943 à Paris par Jean Moulin*, est un marqueur fort de notre société.

L’association « Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR » apporte un soutien total à Jacques Sapir après son éviction scandaleuse de la plateforme "Hypothèses.org" - qui hébergeait son blog "Russeurope" jusqu'au 28 septembre 2017 - prononcée par Marin Dacos directeur de « Open Edition ».

Monsieur Dacos pense-t-il défendre la liberté d'expression et la liberté de recherche en supprimant le site « Russeurope » de monsieur Jacques Sapir? La plate-forme Open Edition est-elle si ouverte que cela? On peut en douter.

De nombreuses réactions de soutien témoignent du caractère essentiel des recherches de Jacques Sapir sur des thèmes qui touchent notre quotidien. Ces dernières faisant partie de ses travaux universitaires, constituent aussi un ancrage politique essentiel dans le grand débat sur la souveraineté des peuples. 

La censure politique inacceptable qui n'ose même pas dire son nom doit être dénoncée avec la plus grande fermeté, il en va de notre liberté, de notre démocratie, de notre République. Marin Dacos, directeur d’Open Edition, obéit vraisemblablement à des ordres venus d’ailleurs. Il justifie son infamie en prétextant une prétendue propagande partisane dans les textes de Jacques Sapir. L'argument est faux et en plus il relève de la plus banale des manipulations - comme le disais Joseph Goebbels "plus le mensonge est gros plus il passe!".  Michel Audiard, dans un style bien particulier, parlait aussi de cette catégorie de personnes qui osent tout, c'était une réplique célèbre du film "les tontons flingueurs". Se réfugier derrière le paravent de la publication universitaire pour cacher une censure bien réelle, il fallait oser. Comme l'explique Jacques Sapir dans ses écrits sur ce "fait du prince", cette forfaiture est en passe de discréditer la recherche française à l'international.

La DDHC « Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen » de 1789, reprise dans le préambule de la constitution de 1946 et de 1958, précise que la liberté d'expression a une valeur fondamentale et doit être garantie par les pouvoirs publics. Que dire d'un régime qui bafoue allègrement ce principe fondateur de notre République en acceptant qu'un directeur d'une plate-forme de publication de recherche, remplissant un rôle de Délégation de Service Public pratique la censure politique ! Pour finir, cette décision inique est en contradiction avec l’article 10 de la charte  « d’Open Edition ».

En tant que président de l'association "Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR », je demande à monsieur Marin Dacos, directeur d’Open Edition, de revoir sa décision afin que la loi de notre République soit respectée dans son essence. La réintégration du blog Russeurope de Jacques Sapir sur cette plate-forme doit être réalisée rapidement.

Je demande aussi à monsieur Alain Beretz, supérieur hiérarchique de monsieur Dacos, de prendre les dispositions nécessaire afin que les principes qui fondent notre état de droit soient de nouveau appliqués.

 

Lucien Pons Président de l’association « Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR ».

 

*Le Conseil National de la Résistance fut créé le 27 mai 1943 à Paris par Jean Moulin. Il réunissait les partis politiques qui ne s’étaient pas déshonoré dans la collaboration avec les nazis, les organisations syndicales et tous les mouvements de Résistance. Cela permit la signature du programme du Conseil National de la Résistance – appelé « Les Jours Heureux » - signé à Paris le 15 mars 1944.

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