Le couple franco-allemand. Le nouveau traité de l'Elysée va encore le renforcer!

4 Février 2018 , Rédigé par lucien-pons Publié dans #Comité pour une Nouvelle résistance, #Histoire, #La nation ., #Europe supranationale, #La France, #AMERIQUE, #L'OTAN., #La Russie, #La République, #le nazisme, #l'Allemagne

Bonjour

Le Nouveau traité de l’Elysée entre l’Allemagne et la France a été présenté à la chambre des députés le 22 janvier 2018. L’hémicycle presque vide a écouté le président du Bundestag – le célèbre Wolfgang Schaubble*, ancien ministre des finances dans le précédent gouvernement – afin d’enregistrer ce dernier signé entre les deux gouvernements le 4 janvier 2014.

Peut-être Monsieur 17% veut-il chausser les habits du grand homme qui avait proposé à Konrad Adenauer le traité de Paris le 22 janvier 1963. Les gouvernements Allemands et français avaient ratifié ce dernier afin de construire une Europe des nations capable d’affirmer son indépendance par rapport aux américains. Hélas le Bundestag a refusé cette construction et a privilégié l’alliance avec les Etats-Unis d’Amérique.

A lire quelques paragraphes de ce document - destiné à redonner un nouvel élan à cette fameuse Europe fédérale – on s’aperçoit très rapidement de l’objectif visé, une intégration européenne plus forte. Pour la France cela conduirait à une dissolution de notre pays dans un espace économique dominé par l’Allemagne. Or nos amis allemands ne veulent en aucun cas perdre leur souveraineté – la cour constitutionnelle de Karlsruhe, contrairement à notre conseil constitutionnel, a toujours défendu fortement la souveraineté de l’Allemagne.

Le nouveau traité a été signé par les deux gouvernements le 4 janvier 2018 puis validé par les deux assemblées le 22 janvier 2018.

Ce serait faire injure à votre intelligence que de conclure à votre place…

Je proposerai dans un prochain message un examen plus complet de ce sujet fondamental.

En attendant il m’a semblé opportun de rappeler un certain nombre de faits à l’aide d’images afin de mieux cerner notre histoire. Ne dit-on pas que celui qui ignore l’histoire est condamné à la revivre ?

Cordialement

Lucien Pons

*Wolfgang Schäuble, ministre des Finances déclarant que « la France serait contente que quelqu’un force le Parlement à voter des réformes difficiles » – avant d’ajouter : « Mais c’est difficile, c’est la démocratie. »

Table ronde à la Brookings Institution, « Eurozone at a crossroads (again): A conversation

with Wolfgang Schäuble », Washington, 16 avril 2015,

www.brookings.edu/events/2015/04/16-wolfgang-schauble-eurozone-crossroads

Déjà sous l’occupation la France était en Marche!