« Le peuple est le même partout. Quand on dore ses fers, il ne hait pas la servitude » nous rappelle fort à propos Napoléon. Ce qui vaut pour les peuples vaut aussi bien pour les hommes d’État que pour leurs ministres, hommes et femmes mis sur un même pied d’égalité. La prise de connaissance des déclarations publiques des plus hautes autorités de l’État est souvent utile, intéressante, décoiffante. Elle est parfois déroutante, déconcertante, déroutante surtout lorsque l’information est donnée par un ministre régalien qui déborde son champ traditionnel de compétence.
Aujourd’hui, nos regards et nos attentions se portent sur notre délicieuse ministre des Armées, Florence Parly. Cette experte reconnue des questions relatives à la SNCF et à Air France empiète aujourd’hui sur le champ diplomatique de son prédécesseur à l’hôtel de Brienne, promptement expédié à l’hôtel d’Orsay par la grâce du Dieu Jupiter. Elle tient des propos pour le moins baroques sur la défense européenne, ses derniers avatars, ses liens avec la défense collective de l’Alliance atlantique et de son mentor les États-Unis. Tous les gens sérieux gardent à l’esprit sa piteuse prestation dans la nuit du 14 au 15 avril 2018 pour justifier l’injustifiable sur le plan du droit international : des frappes illégales conduites sans preuves irréfragables contre un État souverain avant l’inspection in situ de l’OIAC, la Syrie. Aujourd’hui, les temps changent.
Le ton est moins belliqueux. Il est au pardon et à la diplomatie de l’aplaventrisme après les écarts liturgiques de la peu courageuse Union européenne. Ce nouvel avatar néo-conservateur français constitue une claque supplémentaire à l’héritage du général de Gaulle et un pas de plus sur la voie de la servitude volontaire.
LE PARDON DE FLORENCE OU LA DIPLOMATIE DE L’APLAVENTRISME
À la sourde inquiétude des milieux otaniens et américains suscités par les dernières initiatives européennes en matière de défense, la bonne fée, Florance Parly va immédiatement a quia en faisant un acte de contrition en bonne et due forme.
La sourde inquiétude otano-américaine : la crainte de l’Europe
Le monde change. Florence Parly change aujourd’hui de registre oral. Après celui de la mère fouettard contre le méchant petit Bachar1, c’est au tour du registre de la mère câlin à l’égard de Tonton Donald (Trump) et de cousin James (Mattis). Ces deux grands gaillards auraient été effarouchés par les dernières avancées de ce que l’on désigne communément par le vocable générique d’Europe de la défense. La Maison blanche craindrait que ce réveil de la Défense européenne (bien timide au demeurant), tel celui de la Belle au bois dormant, ne prive l’OTAN de ressources et n’entrave ses propres visées industrielles (« Buy American and only American »). Mais, soyez rassurés, il ne s’agit en réalité que de quelques pétards mouillés qui ont pour nom : initiative européenne d’intervention (IEI), coopération structurée permanente (CSP), groupements tactiques (GTUE) et autres plaisanteries pudiquement dénommées actions civilo-militaires.
Tout de même. Où ces facéties pourraient-elles conduire le moment venu ? C’est que l’on s’inquièterait aujourd’hui sérieusement du côté d’Evere (Belgique) – le siège de l’Église atlantique et atlantiste plus connue sous le nom d’OTAN – et du côté du Pentagone (États-Unis) contre les hypothétiques aventures militaires de quelques mécréants européens. Français en chef de file ! Ne pourrait-il pas leur venir à l’idée d’aller guerroyer en Afrique ou dans quelques contrées exotiques sous la bannière étoilée de l’Union européenne et non sous celle du grand frère américain ou de son clone belge, NATO pour les intimes. Et, l’européenne convaincue Florence Parly, tel un servile laquais de l’oncle Sam ou tel un gamin espiègle pris la main dans le pot de confiture ou dans le pot de Nutella (c’est plus tendance) de montrer aussitôt patte blanche.
L’acte de contrition de Sœur Florence : la confirmation des évangiles atlantistes
Un acte de contrition en bonne et due forme fera l’affaire pour expier ses odieux pêchés de lèse-atlantisme. Pas un simple tweet à la manière de l’oncle Donald mais une bonne vieille intervention devant le Conseil européen des relations internationales (ECFR), à Paris2, reprise par les médias pour que tonton Donald accepte les excuses du mécréant français. La ministre française des Armées s’est, en effet, employée le 28 mai 2018 à rassurer ses cousins américains sur les ambitions sécuritaires des Européens en assurant que la future « Initiative européenne d’intervention » ne poserait en rien une menace pour l’OTAN. Imagine-t-on un seul instant que David Europe ait envisagé une seule seconde de tenir la dragée haute à Goliath Amérique déguisé en NATO ? Les quelques dix États européens engagés dans une « approche novatrice de la défense européenne », hors des dispositifs quasiment inexistants à 27/28 n’ont aucune mauvaise idée à l’esprit. Dame Parly s’est montrée très rassurante dans l’exercice de calinothérapie et de confessionnal en direction du grand large. « L’IEI est une initiative pragmatique, totalement axée sur les opérations, pas les capacités », a clamé haut et fort la ministre, qui s’exprimait en anglais, assurant qu’elle serait « pleinement complémentaire » de la Coopération structurée permanente (CSP) et pourrait même « se traduire en projets » intra-CSP.
On sait que l’ambition ultime de la France – que personne ne partage dans la galaxie européenne – est de parvenir à doter les Européens d’une capacité d’action et de prévention pour des conflits mais aussi des crises humanitaires ou environnementales, en mutualisant la planification militaire, le soutien aux opérations, l’anticipation et le renseignement. L’Union européenne compte déjà des groupements tactiques (GTUE), qui doivent théoriquement pouvoir être déployés dans un délai de 10 jours pour une période allant de 30 à 120 jours, mais, précision utile, ils n’ont jamais été utilisés. Ce qui rassure nos alliés américains. C’est comme la publicité de la pile Wonder de notre enfance, elle ne s’use que si l’on s’en sert. Il y a toujours loin de la coupe aux lèvres. Tout ceci n’a donc pas le moindre intérêt et le NATO (ses officiants sous la houlette de son secrétaire général norvégien, Jens Stoltenberg) peut légitimement dormir sur ses deux oreilles ! Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. L’ordre américain règne sur la bonne vieille Europe qui en redemande jour et après jour. Le rêve américain, en particulier dans le domaine de la défense et de la sécurité, fait toujours recette chez tous ceux qui ne veulent pas comprendre la nature véritable de notre allié3.
À y regarder de plus près, cette épisode comique marque, une fois de plus, un mépris de la doctrine gaullo-mitterrandienne et un retour à la servitude volontaire de la grande époque de la quatrième République.
LA CLAQUE À DE GAULLE OU LA SERVITUDE VOLONTAIRE
L’intervention de la ministre des Armées, Florance Parly traduit une forme de soumission inadmissible au grand frère américain. Elle doit être appréhendée dans le contexte du pêché originel, autre manière de désigner la faute de Nicolas Sarkozy.
Une soumission inadmissible : l’indépendance sous surveillance
Trêve de plaisanterie. Ce madrigal de Florence Parly ne manque pas de sel, de piquant si les mots ont encore un sens au pays de René Descartes. Cela signifie que les Européens (à 27/28 ou en formation restreinte) devraient demander l’autorisation de Washington chaque fois qu’ils essaient de tendre vers ce que Jupiter qualifie de « souveraineté européenne » ou « d’autonomie stratégique ». Ne serait-ce pas la version américaine actualisée de la théorie de la « souveraineté limitée » de Leonid Brejnev pour justifier ses ingérences dans la vie des satellites de l’URSS au bon vieux temps de la Guerre froide ? On croit rêver si l’on réfléchit plus avant. Les Américains consultent-ils les Européens aussi bien sur le plan militaire (lorsqu’ils développent des armes nouvelles, déchirent le traité avec l’Iran sur le nucléaire ou s’apprêtent à passer un compromis avec Kim Jong-un4), sécuritaires (lorsqu’ils espionnent à grande échelle leurs alliés5) que commercial (lorsqu’ils imposent des barrières douanières aux exportateurs européens d’acier, d’aluminium, de véhicules6) ? S’excusent-ils de leur stratégie permanente de déstabilisation de leurs ennemis mais aussi de leurs fidèles alliés ?
Font-ils acte de contrition lorsque l’on découvre les prisons secrètes de la CIA qui vaut condamnation par la Cour européenne des droits de l’Homme de la Pologne et de la Roumanie pour avoir prêté assistance à Washington dans cette indigne épopée ?7 Réagir à l’insupportable unilatéralisme américain, cela porte un nom dans les relations internationales, la réciprocité. Dans la bible – sur laquelle le président des États-Unis jure lors de sa prise de fonctions-, il est écrit : « mais si malheur arrive, tu paieras vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, meurtrissure pour meurtrissure ». Ce que le langage courant évoque sous le vocable de loi du talion !
Sur un plan strictement français, n’eut-il pas été plus judicieux que la mise en œuvre de toutes ces modestes avancées européennes dans le domaine de la défense soient présentées par le ministre des Affaires étrangères, en charge de la définition des différents volets de notre politique européenne – il dispose même d’une collaboratrice aussi effacée qu’inefficace qui se nomme Nathalie Loiseau8 – de la manière la plus notariale sans avoir à s’excuser sur ce que décident souverainement et collectivement les Européens ou certains d’entre eux. Reviendrait à la ministre des Armées le soin de mettre tout ceci en musique sur le plan opérationnel ! Ceci serait plus logique et plus efficace. Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées. La diplomatie aux diplomates et la défense aux militaires. Ce qui n’empêche pas de travailler main dans la main en interne pour définir les grandes orientations de notre politique étrangère et de notre politique de défense au niveau européen. Tout ceci préviendrait la confusion et garantirait la cohérence indispensable à l’action extérieure d’un pays comme la France qui entend jouer dans la cour des grands sans en avoir les moyens !
Car, l’on ne doit jamais perdre de que les Américains – toutes administrations confondues – continueront à peser de tout leurs poids à Bruxelles pour prévenir toute dérive européenne préjudiciable à leurs intérêts bien compris. Cette donnée ne doit pas être perdue de vue tant elle est prégnante dans la relation transatlantique et tant elle est prête à durer tant que l’Union européenne affichera ses divisions sur la question sensible de la mise en œuvre in concreto d’une défense européenne autonome. Washington ne peut que se féliciter de l’absence d’un ministre européen de la Défense et du manque de charisme de celle qui fait office de ministre européen des Affaires étrangères. Notre situation eut été plus confortable si nous n’avions pas dû subir les conséquences de la réintégration complète dans l’église otanienne décidée par Nicolas Sarkozy.
Le péché originel ou la faute à Sarko
À ce jour, une véritable défense européenne reste un vœu pieux, celui d’Emmanuel Macron9. Force est de constater que des divergences de fonds persistent toujours entre l’Allemagne et la France sur ce sujet. Elles ne sont pas nouvelles. On peut les faire remonter à 1963, date à laquelle les anciens ennemis se réconcilient à la faveur de la conclusion du traité de l’Élysée. Souvenons-nous que, lors de la ratification, le 16 mai 1963, le Bundestag ajoute un préambule qui est à l’opposé des intentions de la France. Le préambule précise, en particulier, que l’application du traité sera orientée « vers les principaux buts » de la RFA, à savoir « une étroite association entre l’Europe et les États-Unis […], l’intégration des forces armées des États membres du Pacte [atlantique], l’unification de l’Europe […] en y admettant la Grande-Bretagne ». Bref, le préambule contient une liste de tout ce que Charles de Gaulle réprouve. Comment est-il possible qu’aussitôt après sa signature, le traité de l’Élysée soit ainsi vidé de son sens et la coopération préférentielle des deux pays remise en question ? Plus fondamentalement, la France est la seule à défendre l’idée d’une « Europe puissance » (le général de Gaulle souhaitait qu’elle soit un démultiplicateur d’influence de la France) dont le corollaire est qu’elle soit dotée d’une défense et d’une sécurité autonome et indépendante par rapport à l’OTAN. Aucun État membre de l’Union européenne ne partage cette vision propre à Paris.
Enfin la réintégration de la structure militaire intégrée de l’Alliance par Nicolas Sarkozy en 2009 (que n’a pas remis en cause François Hollande dans la suite du rapport Védrine10 et comme le démontre un chercheur français11), n’a en rien contribué à faire avancer la défense européenne. Au contraire, elle prive la France d’un avantage non négligeable dans la négociation. Rentrée dans le giron atlantique, il lui est difficile, si ce n’est impossible de renier ce retour dans la « famille occidentale »12. Nos partenaires ont fait le choix de l’OTAN dont ils ne changeront pas13. Huit mois après le discours ambitieux d’Emmanuel Macron à la Sorbonne, le 26 septembre 2017, où en est l’Europe de la défense ? Pas bien loin… Pour ne prendre qu’un critère, mais particulièrement significatif, l’Europe seule ne peut toujours pas mettre sur pied des interventions extérieures urgentes. Les deux dernières grandes opérations unilatérales françaises, Serval au Mali (janvier 2013) et Sangaris en Centrafrique (décembre 2013), ont été décidées, déclenchées et conduites depuis Paris. Et ce n’est pas près de changer ! Sans parler du psychodrame de la PSDC depuis sa création en 199914. Force est de constater que la « démagogie est inhérente à la démocratie » !15
Que nous dit sur le sujet Philippe de Saint Robert ? Le malheur de la politique étrangère de la France dans ces conflits est que, par l’incroyable maladresse de Nicolas Sarkozy, elle a réintégré l’Organisation militaire du Pacte atlantique, ce qui l’a réinstallée dans une incompréhensible dépendance de la politique américaine et des fantasmes du Secrétaire général de l’OTAN, le norvégien Jens Stoltenberg, pour qui les relations transatlantiques sont un relais permanent de la politique américaine. Il est permis de penser que le premier acte significatif que pourrait accomplir la France dans ces domaines, à l’occasion de ce nouveau quinquennat, serait de revenir à la situation créée par le général de Gaulle en 1966 lorsqu’il nous retira de cette Organisation militaire sans pour autant rompre avec l’Alliance elle-même. A l’approche de la récente campagne présidentielle, François Fillon, lors de son voyage en Russie en septembre 2013, fut le seul à paraître capable d’engager la France dans une telle révision ; on peut du reste se demander s’il ne faudrait pas établir un lien entre la campagne ourdie contre lui et l’idée qu’il se faisait du retour à l’indépendance diplomatique et militaire de la France. Lors de sa conférence aux ambassadeurs, le 29 août 2017, le président de la République semblait fixer à cet égard une nouvelle ligne à la politique étrangère française « rompant avec dix ans de quasi-alignement sur les doctrines néoconservatrices importées d’outre-Atlantique. » Mon confrère Renaud Girard rêvait ici d’un « retour au réalisme gaullien », ressuscitant l’« impératif d’indépendance ». C’est le moment16.
Vaste programme mais qui ne pourrait pas mieux tomber au moment où l’administration Trump traite les Européens avec un tel mépris et un tel dédain sur le plan commercial en violation patente des règles de l’OMC.
Manger son chapeau, c’est toujours très indigeste. Florence Parly vient d’en faire l’amère expérience ! Dans le domaine de la (dé) construction européenne, c’est bien connu, les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent. Qui se souvient encore, qu’avec la mise en place de l’euro, les fédérastes nous avaient annoncé la convergence des économies des États membres ? Il n’est qu’à voir la situation actuelle en Italie (après celle de la Grèce) pour se rendre compte du fossé entre les promesses et la réalité. Qui se souvient encore, qu’avec le traité de Lisbonne, les mêmes nous avaient annoncé la convergence des politiques étrangère, de sécurité et de défense des États membres ? On avait mis en place un concept (PESD) et des structures (sorte de ministre européen des Affaires très étranges et service européen d’action extérieure). Or, que constate-t-on ? Il n’y a pas plus de politique étrangère commune17 que de défense commune18. Certains veulent nous faire prendre des vessies pour des lanternes en essayant de nous faire chevaucher des chimères. « Je crois que l’Europe moderne ne soit consubstantiellement chimérique. Mais la réalité va s’imposer sans l’Europe s’il le faut »19. Cela présente tout de même un avantage médiatique : expliquer au bon peuple que ce que nous ne pouvons plus faire individuellement sur le plan militaire20, faute de moyens, nous pourrons les réaliser collectivement. Que l’on cesse une bonne fois pour toutes les promesses mensongères au moment où l’Europe est « cernée par les antisystème »21. Cela nous permettrait de penser à nouveau souveraineté et indépendance. Cela aurait également l’immense mérite d’éviter que la présentation de la défense européenne ne tourne à l’indécence européenne.
Guillaume Berlat
4 juin 2018
1 Guillaume Berlat, Londres, Paris, Washington : le nouvel axe du mal, www.prochetmoyen-orient.ch , 23 avril 2018.
2 Agence Reuters, Parly veut rassurer les USA sur l’initiative européenne de défense, 28 mai 2018.
3 Guillaume Berlat, Défendre l’Europe ou défendre l’OTAN ?, www.prochemoyen-orient.ch , 11 décembre 2017.
4 Philippe Pons, Les États-Unis et les deux Corées s’efforcent de ressusciter la rencontre Kim-Trump, Le Monde, 25 mai 2018, p. 5.
5 Hervé Martin, Big Trump dans tous nos ordinateurs, Le Canard enchaîné, 30 mai 2018, p. 4.
6 Cécile Ducourtieux/Arnaud Leparmentier, Commerce : les Européens à la merci de Trump, Le Monde, Economie & Entreprise, 30 mai 2018, p. 3.
7 Roseline Letteron, Sites noirs de la CIA : l’acquiescement de connivence, www.libertescheries.blogspot.com , 1er juin 2018.
8 Ali Baba, L’« horrible » bourde de Nathalie Loiseau, www.prochetmoyen-orient.ch , 14 mai 2018.
9 Jean Guisnel, Pourquoi l’Europe de la défense ne parvient pas à décoller ?, www.lepoint.fr , 21 février 2018.
10 Guillaume Berlat, L’Atlantisme, une passion française, www.prochetmoyen-orient.ch , 11 décembre 2017.
11 Jean Daspry, La France atlantiste, www.prochetmoyen-orient.ch , 10 juillet 2017.
12 Régis Debray, Lettre ouverte à Hubert Védrine sur la place de la France dans l’OTAN, dans Hubert Védrine, Comptes à rebours, Fayard, 2018, pp. 45 à 60.
13 Guillaume Berlat, Défendre l’Europe ou défendre l’OTAN ?, www.prochetmoyen-orient.ch , 11 décembre 2017.
14 Federico Santopino, La défense européenne entre Doctor FED et Mister Pesco, Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP), 14 décembre 2017.
15 Michaël Foessel (propos recueillis par Lucas Bretonnier), « La démagogie est inhérente à la démocratie », Marianne, 23 février-1er mars 2018, p. 19.
16 Philippe de Saint Robert, Fin de partie avec la Crimée, www.prochetmoyen-orient.ch , 28 mai 2018.
17 Jean-Pierre Stroobants, La Pologne jette le trouble à Bruxelles sur l’accord nucléaire iranien. Varsovie demande de faire preuve « d’une plus grande empathie avec les États-Unis, Le Monde, 30 mai 2018, p. 5.
18 Guillaume Berlat, Défense européenne : vie et mort d’un mythe !, www.prochetmoyen-orient.ch , 26 février 2018.
19 Hubert Védrine, Comptes à rebours, Fayard, 2018, p. 208.
20 Claude Angeli, Bagatelles pour un massacre des crédits de l’armée, Le Canard enchaîné, 30 mai 2018, p. 3.
21 Cécile Ducourtieux, L’UE cernée par les « antisystème », Le Monde, 31 mai 2018, p. 23.
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Source : Proche & Moyen-Orient, Guillaume Berlat, 04-06-2018