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Le blog de Lucien PONS

Mort de Zakharchenko : Poutine dénonce un «assassinat perfide» visant à déstabiliser la région.

1 Septembre 2018 , Rédigé par lucien-pons Publié dans #Europe supranationale, #Comité pour une Nouvelle résistance, #La France, #AMERIQUE, #L'OTAN., #La Russie, #Ukraine, #La guerre, #le nazisme

 

Mort de Zakharchenko : Poutine dénonce un «assassinat perfide» visant à déstabiliser la région

Mort de Zakharchenko : Poutine dénonce un «assassinat perfide» visant à déstabiliser la région.

Arrêt sur info — 01 septembre 2018

 
 

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Source: RT

1 sept. 2018

Après la vive condamnation par Vladimir Poutine de l’assassinat d’un «véritable leader populaire» et l’annonce que les auteurs du crime seraient punis, le porte-parole du Kremlin a lui fustigé une «provocation» qui aura des «conséquences graves».

L’assassinat du chef de la République populaire autoproclamée de Donetsk, Alexandre Zakharchenko, constitue une «provocation» qui mine le processus de paix, a affirmé ce 1er septembre le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. «C’est sans aucun doute une provocation», a-t-il déclaré à des journalistes, selon l’agence de presse russe Interfax. «Il reste à déterminer qui en est à l’origine, mais il est certain qu’elle aura des conséquences graves sur la situation dans la région, et il est évident qu’elle ne contribue pas au processus de règlement [du conflit]», a ajouté le porte-parole du chef de l’Etat.

«J’espère que les commanditaires et les auteurs de ce crime seront punis comme ils le méritent», avait commenté la veille Vladimir Poutine. Le chef d’Etat russe avait en effet estimé que le meurtre d’Alexandre Zakharchenko prouvait «que ceux qui ont choisi la voie de la terreur, de la violence et de l’intimidation» ne voulaient pas chercher une solution politique pacifique au conflit pour lequel Kiev admettait en juillet 2017 l’absence de preuves de la présence de l’armée russe. «Ils comptent sur la déstabilisation de la situation et veulent mettre les gens du Donbass à genoux, mais ils ne réussiront pas», avait-il affirmé dans un communiqué publié sur le site du Kremlin. Présentant ses condoléances aux habitants de Donetsk, Vladimir Poutine avait en outre qualifié Alexandre Zakharchenko de «véritable leader populaire» et de «personne courageuse et déterminée».

«Impossible» désormais de discuter des prochains pourparlers du format Normandie

Ce 1er septembre, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a qualifié le meurtre du dirigeant du Donbass de «provocation flagrante visant à compromettre la mise en œuvre de l’accord de Minsk dans l’est de l’Ukraine». Il a également fait savoir qu’il était désormais «impossible» de discuter des prochains pourparlers du format Normandie, «comme l’auraient souhaité nombre de nos partenaires européens». Cette configuration diplomatique réunit la Russie, l’Ukraine, la France et l’Allemagne.

La mort d’Alexandre Zakharchenko, ainsi que le limogeage en novembre 2017 d’Igor Plotnitski, président de la République autoproclamée de Lougansk, voisine de Donetsk, et l’assassinat de plusieurs chefs de guerre, marquent la fin des dirigeants historiques des territoires séparatistes, arrivés au pouvoir depuis le déclenchement du conflit avec l’armée ukrainienne en 2014. Kiev, Washington et Bruxelles ont à plusieurs reprises accusé Moscou de participer militairement au conflit dans l’est de l’Ukraine. Le Kremlin a toujours démenti ces accusations, les qualifiants d’«inacceptables».

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RT 31.8.2018

Le meurtre de Zakharchenko entraîne le conflit ukrainien « vers l’une des pires voies possibles ».

Andréa Kotarac, conseiller régional de la France insoumise, a côtoyé Alexandre Zakharchenko.. Il estime que cet acte sur un représentant de Donetsk «aimé par le peuple» tourne une page dans l'histoire de ce conflit et redoute une escalade.

Alexandre Zakharchenko, dirigeant de la République populaire autoproclamée de Donetsk (RPD) dans l'est de l'Ukraine, a été tué par une explosion ce 31 août à Donetsk. Cet assassinat, dont la Russie tient l'Ukraine pour responsable, pourrait mener le conflit en Ukraine «vers l'une des voies qui est la pire», selon Andréa Kotarac, conseiller régional de la France insoumise en Auvergne-Rhône-Alpes, qui a côtoyé Alexandre Zakharchenko à Donetsk.

«Je crois que quand on tue le représentant de la République populaire de Donetsk, d'une des parties au conflit, un seuil non négligeable est franchi», s'inquiète-t-il, rappelant qu'Alexandre Zakharchenko était l'un des signataires des accords de Minsk en 2015 et que ceux-ci n'étaient pas vraiment respectés, Paris ayant notamment envisagé de vendre des hélicoptères de combat à Kiev. 

Andréa Kotarac, au nom de la France insoumise, rappelle que Jean-Luc Mélenchon tire la sonnette d'alarme depuis plusieurs années quant à la question ukrainienne. «La question de la paix sur le continent devrait être posée aux européennes», estime-t-il.

 

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