La FI début de la fin?
Comment comprendre l'éviction des représentants de la ligne souverainiste, en plein mouvement des gilets jaunes, sur une orientation qui curieusement est aujourd'hui, après les résultats catastrophiques de la législative partielle dans l'Essone, ralliée par Jean Luc Mélenchon?
Incohérence?
Comme Djordje Kuzmanovic ou François Cocq, les tenants du pouvoir dans la FI vont-ils demain virer Jean Luc Mélenchon?
Assistons-nous à la prise de pouvoir d'une ligue gaucho-communautariste? La tribune de Djordje Kuzmanovic dans "Marianne" est de ce point de vue édifiante.
La question posée, outre les questions d'organisation d'un mouvement gazeux où par définition le gaz s'évapore, est une question politique essentielle: le "retour à la gauche" tourne le dos au peuple, aux exigences permettant de rassembler. Cela en pleine période des gilets jaunes. Un comble.
C'est le "refus de la hiérarchie des combats". C'est "la soumission du social au sociétal". C'est la confusion sur les question de souveraineté, de nation, d'indépendance et donc pour les futures échéances, c'est l'absence de réelle orientation sur la question européenne, le plan B ayant disparu des radars politiques...
Ces questions politiques sont en réalité celles qui ont sévi sur le plan du combat idéologique dans "le Média" il y a quelques semaines lorsque Aude Lancelin trouvait inacceptable que je puisse traiter la question italienne dans mon magazine "Dans la gueule du Loup" sous un angle contradictoire, "l'Italie, la péninsule des paradoxes". Je m'en étais alors expliqué dans les colonnes de Marianne et dans celles de "la Sociale" notamment. Comme Djordje Kuzmanovic aujourd'hui, j'étais alors traité de "nationaliste", de "populiste", de "salviniste", de "fasciste"...
Le gauchisme calomnie et détruit. Là est la conclusion de cette affaire qui appelle inévitablement les énergies centrées sur l'intérêt général et non sur les petites chapelles qui dans les faits s'accommodent du système à de nouveaux regroupements...