Les sources d’informations étant le plus souvent en langue ukrainienne ou russe, nous avons mis des liens vers les traductions automatiques de Google.
Merci à Xavier !
27 avril 2014 : Défilé en la mémoire des SS de la division Galicie
Chaque année, le week-end du 28 avril, a Lviv, se déroule une étrange parade : la “Parade des broderies”.
Ce défilé célèbre l’anniversaire de la création de la division SS Galicie, une division SS composée uniquement de volontaires ukrainiens.
Avant tout voici un petit guide des symboles et blasons que vous allez voir :
L’insigne de la division SS Galicie
Le drapeau de l’OUN, Organisation des Nationalistes d’Ukraine, organisation de Bandera
La croix celtique, symbole des néonazis
Svoboda et groupes paramilitaire affilies, par exemple les Patriotes d’Ukraine
Voici des vidéos de ce défilé, par exemple en 2011
En 2013, c’était l’anniversaire des 70 ans, les Patriotes d’Ukraine ont fait une petite vidéo pour célébrer. Nous rappelons que ces “patriotes” sont une milice paramilitaire formée par Andrei Parubiy, le même qui dirige actuellement la Garde Nationale et les opérations “anti-terroristes” dans l’est de l’Ukraine.
En 2014, donc cette année
Cette année est un peu différente des autres, en effet plusieurs communiqués sont apparus afin de dissuader de défiler lors de cette célébration.
Un premier venant des anciens combattants nationalistes. Extrait :
“Votre respect, pour nous, et les frères qui sont morts au combat, serait plus élevé si aujourd’hui nous ne donnons pas a Moscou une chance de montrer des salutations nazis et des symboles nazis de Bandera”
Un autre communiqué, venant celui-la d’un analyste de Radio Free Europe, Radio Svoboda en Ukrainien. Pour ceux qui ne connaissent pas cette radio, elle est financée par le congres américain, et a, par exemple, déjà joue un rôle important dans des insurrections comme a Budapest en 1956. Extrait :
(A propos du défilé et des symboliques) “les gens en général ne comprennent pas, et cela risque d’être utilisé dans la propagande russe, nous sommes dans une situation de guerre non déclarée.”
Résultats : seule la branche étudiante de Svoboda, appelée “Liberté Étudiante” a maintenu son appel au défilé, d’où une population plus jeune que les autres années, et bien sur, quand on compare aux vidéos précédentes, on voit que les consignes de cacher les symboles néonazis ont été bien respectées.
Cela nous montre que les dirigeants ont conscience de l’existence de ce néo-nazisme, qui est devenu culturel dans cette région, et qu’ils cherchent sciemment a le cacher a la presse internationale.
A noter cette condamnation venant du président du congres juif ukrainien, Vadim Rabinovich, qui a déclaré :
“Aucun des membres du gouvernement, aucun des leaders des partis de la majorité ou de l’opposition n’ont exprimé leur position a l’égard de ce défilé, garder le silence cela signifie condamner, mais je tiens à rappeler qu’une fois ce silence a conduit au fait, qu’en Europe, le fascisme a pu lever la tête -. Et cette leçon a coûté la vie à des dizaines de millions d’hommes.”
28 avril 2014 : Tentative d’assassinat sur le maire de Kharkiv, Avakov suspecté:
Gennady Kernes, maire, pro russe, de Kharkiv, deuxième plus grande ville d’Ukraine, s’est fait tirer dessus, dans le dos. Il est actuellement hospitalisé, dans un état très grave, en Israël. Au moment des faits, et ce depuis mars, ce maire était assigné à résidence, sous surveillance du gouvernement de Kiev, étant accuse de séparatisme, ce qui est devenu un crime depuis l’arrivée au pouvoir du nouveau gouvernement.
L’affaire ne s’arrête pas la : un proche du maire a mis en cause directement le ministre de l’intérieur, M. Avakov. “Lors des dernières élections pour la ville de Kharkiv, Kernes avait battu Avakov, de 0.63%. Ce dernier avait alors accusé Kernes de tricheries.”
Depuis ce temps, l’ambiance était devenue très mauvaise entre ces deux personnes, Kernes accusant Avakov de blanchiment d’argent, Avakov en retour appelait la ville de Kharkiv a se réveiller en décembre dernier.
Malgré cela, l’enquête sur cette tentative d’assassinat va être confiée au ministère de l’intérieur, donc M. Avakov.
En réaction, le parti des régions a déposé une motion a la Rada demandant la démission du ministre de l’intérieur, M. Avakov, pour banditisme, et tentative d’assassinat (note : Avakov a déjà été arrêté par Interpol en 2012 pour une affaire de transfert illégal de terrains)
Profitons-en pour faire un petit retour sur une histoire qui n’est jamais paru dans la presse occidentale, mais qui montre bien les forces en manœuvre en Ukraine.
Nous sommes alors le 27 mars 2014, Avakov avait alors été accusé d’assassinat par les Pravy Sektor, un de leur leader avait été abattu par les forces spéciales du ministère de l’intérieur.
La réaction des fascistes a été immédiate : le soir même ils ont déferlé sur le parlement afin de réclamer, de façon musclée, sa démission.
Pris de panique, Avakov avait alors demande une réunion d’urgence, en pleine nuit, afin d’obtenir l’interdiction de Pravy Sektor, interdiction qu’il s’est vu refuser par Andrei Parubiy et Oleg Tyahnibok (actuel leader de Svoboda), ces deux personnes se connaissant bien, car ce sont les deux fondateurs du parti néonazi ukrainien ! Les fascistes ont ainsi rappelé qui détient vraiment le pouvoir.
Extrait de l’article :
Environ deux mille militants de Pravy Sektor se sont rassemblés devant le Parlement pour demander la démission du Ministre de l’Intérieur par interim Arsen Avakov. La raison de l’action a été la mort de l’un de leur leader Alexandre Muzychko …
… Immédiatement après, ils se sont rassemblés pour une réunion d’urgence, en présence du chef de la Sécurité et de Défense Conseil National Andrei Parubiy et le président de “Svoboda” Oleg Tyagnibok. En résultat il a été suggéré qu’Avakov n’impose pas de sanctions sur “Pravy Sektor», ni d’interdiction complète de l’organisation.
29 avril 2014, défilé de néonazis a Kiev : ils veulent les pleins pouvoirs.
Dans la nuit du 29 avril, plusieurs groupes se sont rassemblés sur la place (Maïdan) de Kiev, puis se sont dirigés en direction de la Rada (Assemblée nationale).
Ces militants cagoulés font parti de Pravy Sektor, groupe ultranationaliste, la section Patriotes d’Ukraines plus précisément. Le journaliste nous apprend qu’ils réclamaient les pleins pouvoirs pour le groupe anti-terroristes opérant dans l’Est du pays.Voila une demande étrange, de réclamer les pleins pouvoirs pour un autre groupe ?
C’est alors qu’il faut se rappeler que ces opérations anti-terroristes sont dirige par Andrei Parubiy, fondateur du parti néo-nazi ukrainien, et qui a personnellement crée une milice paramilitaire appelée : Les Patriotes d’Ukraine. Tada !
Nous avons donc la un groupe néonazi demandant les pleins pouvoir pour leur leader.
Photos prise dans la soirée, vous pouvez noter le drapeau rouge et noir, avec inscrit Pravy Sektor dessus, accroché sur le bâtiment de l’Assemblée
vidéo prise dans la soirée :
30 avril 2014 : Kiev trouve les forces de l’ordre trop laxistes
Suite aux nombreux événements dans l’est du pays, qui tournent en défaveur du gouvernement, le président a menacé le Cabinet des ministres d’une purge, il a déclaré :
“Le pays exige une action et les résultats. S’il y a des actions et des résultats, alors le gouvernement remplit sa fonction. Si les actions ne donnent pas de résultats pertinents aussi rapidement que possible, il y aura des changements de personnel au sein du Cabinet des Ministres.”
Cette déclaration survient après une journée agitée au Cabinet des Ministres, en effet une cinquantaine de militants cagoules, qui se déclarent de l’auto-défense, ont fait un piquet musclé dans le Cabinet des Ministres afin de réclamer la démission d’un chef de la Garde Nationale, qui travaillait déjà sous les ordres de l’ex-président. Des coups de feu ont même été entendus.
Dans la même journée, le président a aussi annonce des purges dans l’appareil de répression, par exemple dans les fameux SBU : les chefs des forces spéciales ‘Alpha’ ont été renvoyés. Cela arrive suite aux événements à Donestk, la section Alpha n’aurait pas alors suivi les ordres, en particulier aurait refusé de tirer sur les séparatistes. Dans une démocratie, refuser de tirer sur son peuple, cela vaudrait plutôt une médaille non?
Un autre exemple de ce durcissement : ce maire d’une ville du sud de l’Ukraine qui a tout simplement donné le droit aux milices de tirer pour tuer sur tous les séparatistes qui oseraient venir dans sa ville.
Ce même 30 avril, il y a eu un étrange show durant la nuit, dans les rues de Kiev, et devant le parlement :
La Garde Nationale a déployé une douzaine de véhicules blindes, avec des troupes armées, dans le cadre d’un test d’intervention. N’oubliez pas, la Garde Nationale est dirigée par Andrei Parubiy, et intègre les cadres des Pravy Sektor.
Si nous résumons donc ces quelques journées, que voyons-nous ?
Un gouvernement en panique, en défaite dans l’est, qui se radicalise, et sous la pression, demande plus de répression de la part de ses forces d’intervention.
Au même moment, les fascistes, via leurs forces militaires, se présentent comme les seuls défenseurs possibles de la Nation, et, via leurs milices, commencent a demander les pleins pouvoirs.
Prochaine revue de presse dans quelques jours…
Il y avait un photographe de l’AFP sur place.
Je ne dis pas qu’elle n’a pas eu lieu, mais qu’elle n’est pas significative, car bidonnée.
Et qu’une “preuve” aussi faible est un cadeau pour qui voudrait dénigrer ce site…
En voila une autre pour t’en convaincre:
link to youtube.com
les appels à ne pas ressortir les insignes néo-nazi et d’éviter cette manifestation pour ne pas distribuer d’images douteuses suceptible de réveiller la conscience endormie de la population européenne est certainement plus significatif que les 3 rangs de manifestants. Depuis mélanchon on sait comment faire pour remplir un écran en donnant l’impression de foule !
Paradoxalement d’ailleurs si l’ukraine de l’ouest était une “zone démocratique” tel que vanté par les dénégateurs de l’existence de néo-nazi puissants dans cette zone:
- il n’y a aurait pas eu de consigne de ne pas manifester (hé oui la démocratie c’est la liberté d’expression, même la moins ragouteuse).
- Consigne lancée, elle n’aurait pas été respectée, à moins que les néo-nazis en question soutiennent de facto le gouvernement. (quelle intérêt d’épargner le gouvernement si soit disant les néo-nazis n’y sont pas !)
- La manifestation aurait été ridicule elle même et aurait donné lieu à une contre manifestation. Même pendant le III eme reich il y n’y avait pas une majorité d’allemands adhérant à la lettre du nazisme. Il y a donc aussi dans l’ouest de l’ukraine des opposant à la nazification de la zone, et bizarrement, on ne les a pas vu…. étonnant, non ?
Lu sur la voix de la russie début de combat à slavansk ce matin . 1 mort et 1 bléssé
link to rt.com
Combien de lecteurs pour “les-crises.fr” ? Combien de lecteurs pour “le monde.fr” ?
Le lexique pour tout comprendre à la crise en Ukraine
Le Monde.fr | 30.04.2014 à 17h54 • Mis à jour le 30.04.2014 à 23h13 |
Par Benoît Vitkine (Donetsk, envoyé spécial)
Oui mais ! pour un Euro tu comprends !!! C’est le Monde quoi, c’est pas n’importe quoi, coi, coi, coi !!!!!
Le père de l’actuel président ukrainien par intérim O.Tourtchinov, Valentin Tourtchinov, né en 1909, après se faire capturé en 1942 par l’armée Hitlérienne, a servi après sa capture en France, a Lanion, comme un soldat de l’armée nazi.
link to nabat.in
link to aftershock.su
Ceci explique cela…
Cela n’explique rien en soi. L’URSS n’avait pas ratifié la Convention de Genève, les prisonniers Soviétiques ont été les plus maltraités de la guerre, un nombre non négligeable de prisonniers a choisi cela pour échapper à l’enfer. Je me garderai bien de leur jeter la pierre, car placé dans ces conditions, je ne sais pas ce que j’aurai fait.
Slavyansk, ce matin.link to vk.com
link to franceculture.fr
Si la matinale de mercredi avait tenté de rectifier le tir des infos de mardi (où 15 blessés en Ukraine avaient occulté quelques 700 condamnés à mort en Égypte), le journal de 7H ce matin enterre définitivement le peu de crédibilité qui pouvait rester au journalistes de France Culture. “La bataille de la propagande n’a pas eu lieu” nous dit on pour commencer (07:00 pour commencer à rire). Manière de constater que la grande manifestation en faveur de l’intégrité du territoire Ukrainien organisée par le pouvoir de Kiev n’a réuni que 2 000 personnes place Maidan. Ici des journalistes auraient pu se demander pourquoi cette manifestation à été un tel échec (après celle de Donestk en début de semaine, qui soit dit en passait n’avait rassemblé que 1 000 personnes selon les très nombreux observateurs occidentaux qui couvraient “l’évènement”).
On aurait pu à cette occasion interroger d’anciens manifestants anti Ianoukovitch, de ceux qui s’interrogent aujourd’hui sur les commanditaires des sniper qui leur ont tiré dessus place Maidan, de ceux qui ont été un peu refroidis de se voir imposer un gouvernement par le secrétariat général de l’Otan. On aurait pu aussi interroger quelques-un des insurgés de l’Est, qui traitent ce gouvernement de fasciste sous prétexte que quelques un de ses membres manifestent avec exubérance leur nostalgie de la période d’occupation nazie… Mais non, rien de tout cela. Comme à son habitude, le reporter de Radio France a trouvé un bon Ukrainien fidèle au pouvoir de Kiev (et armé d’une kalachnikov), pour l’assurer que les manifestants qui défilent sous ses yeux (qui étaient “seulement 10 000″ nous dira ton plus tard… soit tout de même 5 fois plus qu’à Maidan au même moment) sont une 5e colonne au service de Poutine.
Le reportage s’arrête assez abruptement alors qu’un hélicoptère “des services secrets ukrainiens” dissipe la manifestation hostile au gouvernement de Kiev. Puis retour a l’antenne où le présentateur embarrassée doit annoncer qu’il semblerait qu’un opération de “reprise en main militaire” ait lieu et que peut être selon le témoignage d’un photographe, “un hélicoptère aurait ouvert le feu sur la foule” (alors que le correspondant qu’on vient d’entendre l’a seulement vu “dissiper la manifestation”).
Enfin bon, promis, on nous tiendra au courant. Et une chose est certaine par avance : “La bataille de propagande n’aura pas lieu”.
la photo en exergue du billet résume a elle seule la communication médiatique:
Derrière le rideau de poupées ukrainiennes bien propres sur elles, un gros paramilitaire l’air un peu bourrin dépasse… c’est agaçant, pas possible de pas passer dans le cadre pendant les photos de propagandes pour les occidentaux ceux la !
Bah ils vont pouvoir se jumeler avec ceux-là :
link to directmatin.fr
Après le programme “Erasmus” on pourrait lancer le programme “Nazimus”?
Qui a dit que l’Europe de la culture était un échec? Encore des aigris et des lecteurs de blogs propagandistes comme celui-ci!
“Cela n’explique rien en soi. L’URSS n’avait pas ratifié la Convention de Genève, les prisonniers Soviétiques ont été les plus maltraités de la guerre, un nombre non négligeable de prisonniers a choisi cela pour échapper à l’enfer”
A moins que je n’ai pas compris ce que vous vouliez je pense que vous trompez : en 1941 lorsque les Allemands ont envahi l’URSS nombre de gens dans les républiques satellites (pays baltes Ukraine) les ont vus débarquer comme des libérateurs.
Cela peut s’entendre en un certain sens… ce qui se conçoit moins c’est que nombre de ces gens se sont engagés dans l’armée allemande. Les petits états baltes fournirent quand même assez de volontaires pour former TROIS divisions S.S.!
Ce qui ne se conçoit plus du tout c’est que 70 ans plus tard on rende hommage à ces gens, en passant complètement sous slience ce qu’ils ont pu faire jusqu’en 1945 : massacres de civils soviétiques et collaboration à l’extermination des Juifs d’Europe de l’Est.
Mais peut-être que ces forfaits ignobles ne sont pas vus d’un trop mauvais oeil aujourd’hui à Kiev ou Riga?
Curieux cette faiblesse du genre humain a marcher au pas au son des tambours sous un concert d’aboiement gutturaux !
Dire que ces énergumènes décervelés sont censés entrer ds l’UE.
A ns faire regretter les manifestants de 68..joyeusement bordéliques..revendiquant la plage sous les pavés et du sexe débridé !
De toute évidence, la sagesse recommande de plier bagages et de plaquer urgemment l europe des banksters sans préavis !
Très instructif. On est sidéré devant l’abîme qu’il y a entre notre vision de la réalité et de l’histoire et celle de ces gens-là. On aimerait se dire qu’ils sont très minoritaires dans leur pays, mais le fait, c’est que le parti Svoboda a eu 30% des voix dans la région de Lvov. Le diable néo-nazi ne rentrera pas facilement dans sa bouteille.
Merci pour ce travail.
Que font les 70% qui restent ? Ils se terrent chez eux sous la menace des 30% ?
Pourquoi ce bon McCain n’a-t-il pas cherché à les rencontrer ?
Je lis un commentaire disant que les russes et ukrainiens pendant la guerre, coincés entre Hitler et Staline, n’avaient pas beaucoup de choix.
C’est vrai, et Vlassov et ses partisans, par exemple (tous russes), n’ont jamais adhéré au nazisme. Ils ont au contraire défendu la ville de Prague contre les exactions des SS lors de l’évacuation de la ville par les allemands – j’en profite pour remercier ici le commentateur qui nous a donné sur ce blog l’article sur Vlassov.
link to feldgrau.com
Je suppose que ça doit aussi être vrai d’un certain nombre d’ukrainiens.
Mais voici le principal haut fait des gens qui sont célébrés à Lviv :
link to fr.wikipedia.org
Je vous laisse découvrir et juger par vous-mêmes.
Pendant que j’y suis, à faire des rappels historiques…
link to fr.wikipedia.org
Bonne lecture, et bonne confiance en l’être humain.
Pour avoir eu l’occasion, et à plusieurs reprises déjà, de voir, à la télévision et ailleurs, les pompes à Poutine, celles qu’il a aux pieds, je puis vous assurer qu’elles brillent et qu’il n’y a nul besoin de les lui astiquer à longueurs de posts comme c’est systématiquement le cas ici.
Ce n’est pas grandir l’Europe que de soutenir Poutine, le kagébiste, d’ailleurs plus Poutine, par pro-russes interposés empiète sur l’Ukraine et plus l’Europe rétrécit, territorialement et surtout moralement, en s’enfonçant dans la fange.
Enfin et c’est quand même essentiel pour comprendre cette affaire embrouillée, dans cette crise ukrainienne Poutine et Obama sont associés de fait, puisqu’ils poursuivent le même objectif de diminuer l’Europe, par le territoire avec Poutine, par l’énergie meilleur marché avec Obama, en privant, après l’Ukraine, l’Europe des ressources en gaz de schistes récemment découvertes en Crimée, et découverte de gaz qui est à l’origine des activités déstabilisatrices de Poutine et donc de toute l’affaire. Les gaz de schistes ont redonné, aux Etats-Unis, du boost à l’industrie US, de la chimie notamment dont les produits américains sont maintenant plus concurrentiels que ceux des européens, les gaz de schistes de Crimée, allaient rétablir un peu plus d’équilibre, ce que Obama ne pouvait tolérer.
Maintenant que des crétins-utiles nous chantent, sur ce site ou ailleurs, les louanges de Poutine et de sa politique annexionniste, comme autrefois ceux de l’URSS, ne peut que nous faire poser quelques questions sur les raisons, probablement inavouables et cachées, et que l’on ose à peine supposées financières, qui expliqueraient le plus simplement cette option géopolitique contre-nature, par ailleurs bénie, en dépit des apparences toujours trompeuses, par la CIA, la NSA et autres agences de désinformation américaines, qui ont osé espionner, jusqu’au téléphone portable de Mme Merkel ! Téléphone, un simple détail, à priori plus intéressant à écouter que celui d’Hollande, puisque, si la France est au tapis, l’Allemagne se bat encore.
Enfin pourquoi sur ce site personne ne nous informe de ce que fut le génocide Holodomor de plus de 4 millions d’ukrainiens par…Staline, les russes et l’Armée Rouge ? On comprendrait mieux ainsi, sans les admettre, les défilés surprenants vus depuis quelques semaines en Ukraine. Ils défilent, mais le génocide c’est les russes qui l’ont mis en pratique en 1932-1933, car les génocidés furent bien ukrainiens, femmes et enfants compris, et les génocideurs, c’étaient les russes. La faute de cet oubli, à la mémoire sélective je présume ou alors, ce que je n’avance qu’avec prudence, interrogations et circonspection, à quelques centaines de milliers d’euros, offerts généreusement à qui il fallait en Europe et ailleurs, par Poutine et ses larbins, sur ses détournements divers, pratiqués depuis plus de douze ans, et actuellement chiffrés à plusieurs dizaines de milliards de dollars, histoire de faire chanter jusqu’en Europe, ses louanges de grand manoeuvrier, comme avant, pour Mao, celles de grand timonier. Actuellement, mais depuis des décennies déjà, les historiens attribuent à Mao une responsabilité écrasante dans la mort de plus de 50 millions de chinois, combien de monde Poutine devra-t-il faire périr sur cette planète pour que vous acceptiez de reconnaître quelques failles dans vos raisonnements….discutables ?
Holodomor – un génocide ? Contre 4 millions d’ukrainiens ?
Ben voyons ! D’où vous sortez cela ? De “Génocide pour les nuls” ?
1. Les chiffres sont quelque peu… fantaisistes
2. Les morts, du a la famine de 1939 ont été sur TOUT LE TERRITOIRE de l’ex URSS ! Dans toutes les républiques de l’ex URSS, et parmi TOUTES les nationalités (russes ukrainiens, kazakhs, tatars, les habitants de Povolgié ont été particulièrement touchés, parmi ces habitant une grande quantité des “allemands de Pobolgié”, c’est a dire les allemands, que Catherine 2 a fait venir en Russie)
3. Les “oukases” de l’expropriation du blé, qui ont provoqué la Grande Famine en URSS ont été signé, je vous donne en mille… par N.Khroutchev, l’ukrainien !
C’est un peu gros, de parler de l’Holodomor comme de génocide.
Mais comme c’est la CIA, qui a lancé cette idée, vous répeter comme un perroquet…
Le terme “génocide” pour la grande famine est très discutable et discuté d’ailleurs.
Du “déjà vu” :
link to img.nr2.ru
link to i066.radikal.ru
Ce génocide est reconnu comme tel par plusieurs pays, dont bien entendu les USA. Il s’est produit en 1932-1933, pas en 1939. Tapez donc un peu Holodomor sur Google pour voir. C’est dans l’Archipel du Goulag que ce génocide, qui n’a concerné que les ukrainiens, a été rapporté pour la première fois. Depuis la chute de l’URSS on en a appris davantage. Même le journal Libération en a parlé en début d’année, avec un témoignage accablant.
Si, en 1954, Kroutchef, qui était ukrainien, a rattaché la Crimée à l’Ukraine, c’était précisément pour apaiser les ukrainiens qui en avaient gros sur la patate, en leur offrant un lot de consolation, mais aussi pour tenter de “russifier” l’Ukraine, d’où les problèmes actuels.
Rien n’est jamais en Histoire, tout à fait blanc, ni tout à fait noir. Sur ordre de Staline, l’Armée Rouge est allée, avant l’hiver, de 1932-1933, vider les greniers et réserves de nourriture de tous les paysans ukrainiens, des millions, pour donner ces denrées aux russes. Puis l’hiver est venu, les ukrainiens n’avaient plus rien à manger, ils ont vu leurs enfants mourir les uns après les autres, puis les vieux, puis les jeunes, de 2,5 millions à 4,5 millions de morts, selon les historiens. Et personne n’en savait rien en Europe occidentale. Et vous Anna, vous tournez ça en dérision, mais vous devriez avoir honte !!!!
Quand la vérité sur l’Holodomor (association de deux mots ukrainiens, pour dire : faire mourir par la faim), a commencé à se faire un chemin, les russes ont nié en bloc, tenté de généraliser à l’ensemble de l’URSS, ce qui était archi faux, et ne comptez pas aujourd’hui sur le nouveau Tsar Poutine pour reconnaître les faits. Comme pour le massacre de dizaines de milliers d’officiers polonais en 1939 à Katyn, sur ordre de Staline toujours, les russes ont, pendant des décennies, attribué ce massacre aux nazis.. Puis après 1991, le crime de masse des officiers polonais, fut enfin reconnu et officialisé par le nouveau pouvoir à Moscou.
La seule question pertinente aujourd’hui c’est donc de savoir quand Moscou, avouera enfin le génocide des ukrainiens, l’Holodomor, qui est commémoré, même au Canada, en Alberta, où beaucoup d’ukrainiens s’étaient établis (même climat qu’en Ukraine, même nature des sols, mêmes cultures), amenés par les anglais qui leur offraient, fin dix-neuvième siècle, le voyage en bateau pour peupler ce désert humain, (sauf quelques indiens) qu’était alors l’Alberta.
En France, par calcul politique, ne pas affaiblir le PC, une chape de plomb de l’information a été descendue, dès 1945 et le gaullisme, sur cette question, et elle n’a pas été levée depuis, toujours pour ne pas faire trop de peine aux derniers tenants des fumeuses théories marxistes. C’est une honte et un déshonneur de plus pour la France et ses gouvernements successifs. Mais tout finit un jour par se payer….