(Public Sénat, 3 mai 2014)
Face à un économiste défendant le lobby bancaire, les méga-banques et la pseudo-loi de réforme du système bancaire, Antoine Peillon (à ne pas confondre avec son frère Vincent) met les points sur les i dans ce débat sur l’évasion fiscale :
"C’est BNP Paribas qui a écrit la loi. Tout le monde le sait. Ce sont les grands groupes financiers qui ont fait en sorte qu’aucune séparation – réelle – de ces activités n’a été formatée (…)
La spéculation, qui est assurée comme ça, elle se fait sur le dos des dépôts, avec une prise de risque – parce que je fréquente beaucoup de financiers, qui sont coopératifs, qui sont dans les banques. C’est que chaque matin ils se lèvent avec des sueurs froides, chaque matin ils se disent c’est le krach, chaque matin ils se disent le système va s’effondrer… Et aujourd’hui plus aucune garantie d’Etat, ni bien sûr les dépôts des déposants, ne pourra soutenir l’explosion de la bulle qui est celle de la spéculation (…) Aujourd’hui, comme il n’y a aucune séparation réelle, on essaiera de combler le trou abyssal avec les dépôts des déposants, des épargnants".
Rappels :
- Banques, la spoliation des déposants est décidée, un accord historique ! (B. Bertez)
- Risque systémique : les banques françaises sont les moins capitalisées du monde
- Le "modèle français de banque universelle" en un graphique
- Duel Moscovici/ Le Pen : Quand la faillite des banques est publiquement exposée
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