DES MISSILES FRANÇAIS POINTES SUR KIEV ? Par Jean LEVY
Samedi 25 janvier 2014
Par Jean LEVY
Ce n’est pas (encore ?) à l’ordre du jour.
Pourtant, la déclaration de Laurent Fabius, ministre des Affaires Etrangères sur les évènements d’Ukraine, laisse craindre, qu’au-delà de l’intervention diplomatique dans les affaires d’un Etat souverain, pointe la menace d’une intervention directe...comme en Syrie.
(I-TELE)
Par
Rappelons-nous, en Syrie, l’envoi de missiles français n’a été stoppé que par les efforts de la diplomatie russe conduisant à l’accord Poutine-Obama sur la destruction de l’armement chimique syrien.
De quoi s'agit-il en Ukraine ?
De De
Une opposition violente veut la chute du pouvoir élu démocratiquement et lance pour cet objectif des cocktails Molotov sur les forces de sécurité, qui déplore de nombreux blessés, incendie des camions de police, occupe des bâtiments officiels et prône le soulèvement général. Le gouvernement réplique. Les médias français s’en offusquent et prennent ouvertement partie pour les insurgés.
A leur suite, Fabius fait chorus.
De quel droit ? Celui de l’ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat souverain, devenue l’alpha et l’oméga de la politique française ? Pour singer le maître étasunien, dont des élus au Congrès vont, sur place, soutenir les mutins ? Pour se venger de l’affront fait à l’Union européenne par l’Ukraine, celle-ci préférant l’aide économique russe à l’austérité de Bruxelles ?
Les Etats occidentaux, la France de Hollande en premier, s’évertuent à pousser leurs pions toujours plus vers l’Est, en tentant d’amalgamer à l’orbite européenne les nations limitrophes, afin de les soustraire de l’influence russe.
Tel est le sens de la campagne de haine développée contre Poutine dans les médias français.
Et peu importe les arguments employés, entre autres, par Le Monde, Libération, France 2 et France Inter. Ils mènent tous campagne au nom de la « démocratie », des Droits de l’Homme, jamais évoqués pour cause de « business » à l’égard de l’Arabie saoudite ou du Qatar.
Et pourtant, en Ukraine justement, qui se trouve au premier rang des insurgés ? Les bandes armées de Svoboda, l’organisation qui se recommande du « passé glorieux » des divisions SS ukrainiennes, mercenaires de la Wehrmacht et de Hitler, bourreaux des centaines de milliers de juifs, encore aujourd’hui dénoncés et victimes de leurs exactions.*
( A lire l'article :
PHOTOS. J'ai vu l'autre Ukraine, celle qui célèbre les SS et crimes nazis
http://canempechepasnicolas.over-blog.com/article-photos-j-ai-vu-l-autre-ukraine-celle-qui-celebre-les-ss-et-crimes-nazis-122230387.html )
En se plaçant à leurs côtés, médias et pouvoir français commettent le crime de révisionnisme, tant évoqué de nos jours par les mêmes sources à l’encontre de ceux qui osent critiquer l’Etat d’Israël …
Un nouveau lieu de tension internationale se développe à l’Est de l’Europe.
La Russie ne restera pas l’arme au pied si l’incendie menace à ses frontières.
La France à tout à perdre à jeter de l’huile sur le feu.
Les Français ont d’autres sujets de préoccupation et de colère.
* Parmi les amis ukrainiens de Laurent Fabius...
Svoboda a un chef qui annonce clairement la couleur : Oleh Tyahnybok veut «une révolution sociale et nationale» et appelle à mettre «fin au régime».
Cela n'empêche pas chaque année Svoboda de commémorer la création, en 1943, de la division Waffen SS «Galitchina» (Galicie).
61 députés israéliens ont même écrit au président du parlement européen Martin Schultz. Les signataires présentent le parti Svoboda (Liberté) comme une organisation néonazie dont les membres «s'inspirent des Nazis et glorifient les meurtres de masse des divisions SS ukrainiennes».