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Le blog de Lucien PONS

Kosovo : apologie du trafic d’organes.

21 Avril 2014 , Rédigé par lucien-pons Publié dans #La Yougoslavie

 

Jeta në Kosovë
Kosovo : apologie du trafic d’organes
Traduit par Nerimane Kamberi

 

 

 

 

 

 

 

Sur la Toile :

Mise en ligne : mardi 15 avril 2014
La clinique Medicus de Pristina, théâtre d’un sinistre trafic d’organes, était un établissement « altruiste », qui « aidait les gens ». Alors que la procédure en appel est en cours, l’épouse de l’ancien directeur, Lutfi Dervishi, lourdement condamné en première instance, publie un plaidoyer pro domo, évoquant une « manipulation » médiatique.
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Au centre, l’urologue Lutfi Dervishi condamné dans l’affaire Medicus

Un an après la condamnation des principaux acteurs du trafic d’organes de la clinique Medicus, l’épouse de Lutfi Dervishi, l’ancien propriétaire de cette institut privé de sinistre mémoire, publie un livre (Medicus, e vërteta dhe trillimet, Medicus, vérité et mensonges), où elle donne sa version des faits.


Retrouvez notre dossier :
Trafic d’organes : « Au Kosovo, tout le monde est au courant »


Selon Vjollca Dervishi, le procès qui a reconnu son époux coupable de crime organisé et de trafic d’organes et l’a condamné pour ces faits à huit années de prison et 10 000 euro d’amende, était une « farce ».

Alors que son mari et son fils attendent encore la décision du tribunal auprès duquel ils ont fait appel, Vjollca Dervishi affirme qu’ils serait « absolument innocents ». Elle prétend que Medicus était une clinique « altruiste » qui, en échange d’un peu d’argent, a guéri des centaines de personnes. La justice a pourtant établi que le tarif des transplantations rénales était très élevé, les patients devant payer des sommes qui pouvaient aller jusqu’à 90 000 dollars. Le procureur Jonathan Rathel a démontré que des organes avaient été prélevés sur des personnes vivantes pour assurer ces transplantations.

L’épouse de Lutfi Dervishi affirme que tout cela relèverait d’une « conspiration » ourdie par les médias contre sa famille. Elle récuse les conclusions du tribunal sur le trafic. « Les patients qui avaient besoin de soins en recevaient chez nous au meilleur prix. Les patients venaient tous de leur propre volonté et de façon légale ».

Vjollca Dervishi se préoccupe peu de ce que Yusuf Sönmez a pu faire en-dehors du Kosovo. Elle déclare admirer le chirurgien, connu sous le sobriquet de Docteur Vautour, pour son « professionnalisme ».

 

http://balkans.courriers.info/article24649.html

 

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