La vie politique est sous tension : mannettes et mains pas nettes. Le blog de Jean Lévy.
Mardi 15 octobre 2013
Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes.
La vie politique est sous tension.
Publié le 14 Octobre 2013
Canaille le rouge vous invite à faire un peu de Physique politique.
C'est d'autant plus urgent qu'"on" cherche à nous vendre (vente forcée) un fonctionnement institutionnel sous le principe politique du transformateur.
Le moins qu'on puisse en dire, c'est que le bocal politique fait des efforts pour se tenir au courant.
Et même que nous assistons à une sorte de magnétisation de l'espace politique à partir des "primaires", pré-scrutin qui visent à devenir une sorte de premier tour qui saute, celui légal avec ses défauts, pour organiser directement la campagne du second.
Expliquons-nous.
Devant la désaffection citoyenne qu'il ne faut surtout pas combattre tant cela révèlerait les causes réelles et profondes de la crise en général et celle de la représentativité en particulier, le PS (encore lui) a été le premier à institutionnaliser une méthode directement importée du modèle américain : les primaires.
Cela fonctionne comme un véritable transformateur électrique : en amont le courant du réseau qui par une spirale (bobine) côtoie une autre spirale (drôle de bobine) qui distille un courant de basse tension régulé.
A bâbord le primaire, à tribord ...l'écrémeuse à notabilité, comme l'indique le symbole d’extrême droite le système fait résistance à toute transformation et se mobilise pour contenir les énergie s qui s'opposeraient à ses choix.
C'est le jackpot pour tous les professionnels de la politique ou les népotiques qui sont souvent les mêmes.
En amont la foule des gens qui vont se bousculer pour dire en vrac ce qu'ils voudraient dire et pour cela passe par l'isoloir de la primaire formatée (c'est, coïncidence, le "primaire" du transfo).
C'est l'alimentation secteur 230 volts ci dessus. Ils arrivent avec plus ou moins d'intensité mais ne touchent et ne voient jamais le secondaire aval qui donne de la basse tension régulée, ces 12 volts de confort et économe qui est réservée aux organisateurs, ceux que Canaille le Rouge persiste à appeler les "hors sol".
Le problème, c'est que parfois il y a surchauffe et que le transfo peut cramer. C'est ce qui vient de se passer à Marseille où le paramétrage hasardeux du primaire a grillé celle qui était destinée à faire un tranquille secondaire.
"Dura lex sed lex", la loi est dure mais c'est la loi, (duralex ne voulant pas dire que ces pratiques assurent une transparence de verre) cela marche en physique et parfois en politique.
Cela dit, quand les transformateurs passent à répétition l'arme à ...illeurs, comme à Brignoles, Marseille et quelques autres dans la dernière période, n'est-il pas temps de changer de politique énergétique et de revenir à cette bonne vieille démocratie qui avec la proportionnelle laisse les débits s'organiser et supprime (ou au moins contient) les bobines non désirées.
Qu'on ne vienne pas dire à La Canaille que c'est la porte ouverte au "f-haine", c'est avec le scrutin actuel qu'il accède au second tour.
Justificatif de l'abandon de la proportionelle en son temps, sa présence potentielle sert à interdire au nom du vote efficace toute expression de la diversité démocratique en appelant au vote efficace.
C'est en cela que ce mode de scrutin est dictatorial et sert ceux qui organisent la pérennité du système politique afin de garder les rennes économiques et détourner produites par le travail.
Démonstration si besoin était que le capitalisme ce ne sont pas que des capitaux, mais que c'est aussi, dans l'espace politique comme dans l'économie, un rapport social d'exploitation.