Le gouvernement VALLS organise méthodiquement le démantèlement de la Sécurité sociale !
Jeudi 24 avril 2014
Honte à ce gouvernement qui organise méthodiquement
le démantèlement de la Sécurité sociale !
un tract du POI
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Le gouvernement Hollande aux ordres de l’Union européenne veut casser la Sécurité sociale
Le gouvernement Hollande-Valls vient d’adopter son « programme de stabilité » pour l’envoyer à Bruxelles.
— D’un côté, 50 milliards d’euros de coupes dans les budgets publics, ceux des collectivités territoriales et celui de la Sécurité sociale.
— De l’autre, 30 milliards d’euros d’exonération de cotisations sociales offerts au patronat.
Un programme « de stabilité » tout entier tourné contre les travailleurs, contre toute la population.
Il faut faire connaître chacune des mesures contenues dans ce plan scélérat.
Ainsi, les patrons seront, entre autres, totalement exonérés des cotisations accident du travail-maladie professionnelle pour les salaires jusqu’à 1,3 Smic.
Pour la seule année 2012, il y a eu 640 891 accidents du travail avec arrêt, 40 136 incapacités permanentes et 558 décès.
Il annonce qu’il entend faire « 11 milliards d’euros d’économies sur les dépenses de protection sociale » : sont ainsi frappés, l’assurance chômage, les prestations familiales, le logement, l’invalidité.
Et encore « 10 milliards d’euros d’économies sur l’assurance maladie » : là, il s’attaque au droit à l’hospitalisation et au remboursement des médicaments.
Ce programme de réaction devrait être soumis au vote de l’Assemblée nationale le 29 avril 2014.
Car Hollande et Valls doivent le présenter à la Commission européenne pour contrôle avant le 7 mai, cela en application du traité européen TSCG.
Face à la crise qui secoue les rangs mêmes de la majorité gouvernementale, des députés de droite s’apprêtent à prêter main-forte au gouvernement afin qu’il puisse, coûte que coûte, faire passer son plan.
L’UMP Frédéric Lefebvre (ancien ministre de Sarkozy) déclare : « En homme de droite moderne, je veux le succès du pacte de responsabilité. »
De son côté, l’Union européenne salue avec ce plan « l’engagement renouvelé du gouvernement français » et « accueille favorablement la baisse des charges sur les salaires ».
Le salaire différé, qui appartient aux travailleurs et qui constitue les ressources de la Sécurité sociale, doit être confisqué !
Et, à l’approche des élections au prétendu « Parlement » européen, on nous chante, à nouveau, la fable de « l’Europe sociale ».
Le Parti ouvrier indépendant a lancé un appel à se regrouper dans tout le pays pour dire :
« C’est tromper les travailleurs, les jeunes, les retraités que de laisser croire qu’il serait possible au Parlement européen d’infléchir la politique de l’Union européenne et de la BCE !
C’est les tromper que de les appeler à voter au nom d’une “Europe sociale”, du “dialogue social européen” ou d’un “pacte social européen”, verbiage creux qui nous est servi depuis vingt ans pour accompagner la liquidation pure et simple des droits acquis dans chacun de nos pays !
Le peuple français a dit non à la “Constitution européenne” en mai 2005. Depuis, les gouvernements successifs ont piétiné son choix, ratifié le traité TSCG en 2012, violant la démocratie la plus élémentaire.
Travailleurs, jeunes, militants, affirmons ensemble cette exigence : les traités de l’Union européenne doivent être dénoncés, l’Union européenne, ses institutions, sa Banque centrale, son prétendu Parlement, doivent être démantelés. »