L'agriculture veut s'habiller en Tafta. L'agriculture est l'affaire de tous. Quatre vidéos à ne pas manquer.
Dans ce monde devenu fou où l’argent roi décide de tout, dans ce monde où la spéculation financière remplace le bon sens et l’humanisme, il est urgent d’arrêter cette course folle vers l’abime. Le libre-échange impose une agriculture industrielle où les OGM et les pesticides garantissent aux multinationales le pouvoir absolu sur toute l’humanité, car ceux qui contrôlent la nourriture contrôlent tout ! Il est peut-être temps d’ouvrir les yeux afin de préserver l’essentiel, c’est-à-dire : LA VIE !
A propos d’agriculture, beaucoup de dégâts sont déjà à déplorer aujourd’hui, alors avec les accords transatlantiques ce processus ne fera qu’empirer.
- Le Grand Marché Transatlantique. Le sort réservé à l'agriculture. Une vidéo à ne pas manquer.
Il est à peu près évident pour ceux qui osent garder un peu d'objectivité dans ce dossier que l'asservissement des peuples par les multinationales va être plus important et difficile à combattre, une fois les accords transatlantiques signés.
- Une loi française nous protège de la malbouffe, le bœuf aux hormones et j'en passe, on n’en tiendra pas compte !
- Une loi française interdisant l'exploitation des gaz de schistes semble nous mettre à l'abri de ces horreurs économiques, cela se fera quand même!
- Nous pensons pouvoir résister à ces malversations officielles ? Sachez qu'il n'en est rien. Un tribunal privé entièrement au service des multinationales est prévu pour imposer la logique marchande aux états récalcitrants. Les jugements rendus par cette organisation au service de la mafia qui gouverne le monde, seront contraignants pour les contrevenants. Cela signifie que cet organisme est supérieur à toutes les juridictions publiques. Cela signifie qu'il est supérieur à toutes les constitutions.
Je pense que la vidéo ci-dessous a le mérite de traiter le sujet de façon claire et ludique.
https://www.youtube.com/watch?v=656DmFFC_jE
- La vidéo qui va suivre va expliquer les méfaits de cette agriculture des multinationales.
Le constat que font Claude et Lydia Bourguignon est vraiment très, très intéressant... c’est : l’agriculture du génocide !!!!
- Voici un autre document accablant : « La mort est dans le pré ».
C'est un film percutant dont personne ne sortira indemne. Mais surtout un film qui dévoile un problème de santé publique autrement plus grave que le pourcentage de cheval roumain dans les lasagnes au bœuf. Un problème de santé publique probablement équivalent à celui de l'amiante, dont les victimes ont enfin été reconnues après plusieurs décennies de combat et de mépris de la part des autorités compétentes, complices de l'industrie. Ce drame, c'est celui vécu par les agriculteurs ou proches d'agriculteurs qui ont été au contact quotidien des pesticides, et qui contractent cancers, maladies neurologiques et autres saloperies susceptibles d'être fatales. Le réalisateur Eric Guéret est allé à la rencontre de ces gens qui, dans la peine ou la maladie, se battent pour la justice et pour une agriculture plus respectueuse des hommes et de la terre : Caroline Chenet, éleveuse de 45 ans dont le mari a succombé à un lymphome ; Frédéric Ferrand, viticulteur de 41 ans victime d'un cancer de la vessie et de la prostate ; Paul François, contaminé par le « Lasso » de Monsanto et qui mène un combat juridique du pot de terre contre le pot de fer face à la multinationale ; enfin Denis Camuzet, éleveur du Jura qui, bien que paraplégique, voit son avenir dans la conversion en bio de son exploitation. Comment en est-on arrivé là ? Chacun témoigne à la fois du manque total d'information des fournisseurs de produits, qui s'abstiennent bien d'alerter sur leur dangerosité, de l'inconscience durable des agriculteurs comme dans cette scène où les parents de Frédéric, également vignerons, parlent de l'aspersion des produits alors qu'ils étaient encore dans les vignes : « ça faisait l'effet d'une douche fraiche en plein été ». Et puis il y a dans toutes les bouches la reconnaissance de ce foutu sens du silence qui règne chez les paysans. Le paysan est solidaire de son voisin pour les travaux, mais n'évoque jamais ni les problèmes d'argent, ni les problèmes personnels, ni même ceux de santé, fierté oblige. Et dénoncer les pesticides est souvent perçu comme une forme de trahison face à quelque chose qui a permis à chacun d'augmenter ses rendements et de mieux vivre matériellement. Mais voilà, la maladie est là et avec elle la prise de conscience d'une énorme duperie criminelle. Et la prise de conscience est telle que certains avouent ne plus donner à leur famille la production de leur récolte, se limitant à ce qui sort du potager privé cultivé en bio. Désormais ces paysans interviewés ne se taisent plus et mènent un combat parfois désespéré : combat auprès de la Mutuelle Sociale Agricole pour faire reconnaître son cancer comme maladie professionnelle, combat contre les scientifiques stipendiés par l'industrie, combat pour changer de pratiques, un défi pour ceux que l'agro-industrie a coupés de tous leurs savoirs traditionnels. Et malgré le tragique de la situation, grâce à l'obstiné Denis Camuzet, l'éleveur qui veut devenir bio, ou à la victoire juridique de Paul François, ce film reste plein d'espoir dans la lutte.
la vidéo est ici
- Encore un document accablant !
Chaque jour en France, 50 exploitations agricoles disparaissent et les agriculteurs, c’est la profession la plus touchée par le taux de suicides,aucun chiffre disponible... Environ 2 agriculteurs par jour se donnent la mort...
Les paysans parlent peu, considèrent qu’ils sont responsables de leurs échecs. Le documentaire qui suit permet de comprendre le drame qui se joue :
Le film est ici
Bien cordialement.
Lucien PONS.