Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Lucien PONS

Quand Le PCF militait pour le « PRODUIRE FRANÇAIS »… Extraits de "L’ESPOIR AU PRÉSENT" de Georges Marchais.

15 Novembre 2014 , Rédigé par lucien-pons Publié dans #Economie, #Europe supranationale, #La mondialisation, #Le capitalisme;, #Le socialisme, #La lutte des classes, #La nation ., #La République

Quand Le PCF militait pour le « PRODUIRE FRANÇAIS »… Extraits de  "L’ESPOIR AU PRÉSENT" de Georges Marchais.

« Il faut…reconstituer l’industrie française sur des bases nationales en accordant son développement à l’expansion du marché intérieur des biens de consommation, des biens intermédiaires et des biens d’équipement. Cette politique est indispensable pour lever la contrainte extérieure réelle qui pèse sur l’économie française. Je veux parler de l’état de dépendance dans lequel nous place une politique giscardienne qui tient en quelques mots : « le tout à l’exportation », les investissements étrangers en France, l’américanisation de notre technologie, l’intégration européenne et atlantique.

Ce que je propose ne veut pas dire que la France doit produire sur son territoire national tout ce dont les français et notre économie ont besoin. Mais aujourd’hui, du fait de notre assujettissement à l’étranger, toute relance du marché intérieur tend à provoquer un afflux d’importation de biens de consommation et surtout de biens d’équipement. C’est inacceptable. Il faut donc renforcer les capacités de production dans les secteurs où nous sommes le plus vulnérables pour pouvoir diminuer les importations.

Mais au-delà de ces préoccupations tenant à la dépendance de la France à l’égard de l’étranger, le développement des capacités de production françaises répond avant tout à na nécessité de satisfaire les besoins de notre population et de notre pays [...]

Il faut donc prendre en compte l’ensemble des demandes qui résultent du redressement de productions trop dépendantes de l’étranger et de productions inférieures au niveau des besoins du pays : c’est la base principale d’une politique industrielle dynamique et authentiquement nationale.

Cela signifie-t-il l’autarcie ? Absolument pas. Nous ne fixons à l’avance aucune limite à nos échanges extérieurs, dès lors que les conditions d’un développement des bases productives situées sur le territoire français constituent un ensemble cohérent, solide et efficace. Je pense même que c’est la meilleure façon de se donner les moyens d’une coopération extérieure et diversifiée. Pour jouer un rôle, il faut « faire le poids ». Cela n’est pas contradictoire avec la nécessité de défendre les productions nationales, en recourant s’il le faut, à des mesures de sauvegarde.

Produire français, c’est cela ! »

Georges MARCHAIS – Extraits de « L’ESPOIR AU PRÉSENT » [pages 151-152-153] - année 1980

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
T
Le PCF a toujours été souverainiste.
Répondre