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Le blog de Lucien PONS

Le magazine "Elle" a présenté des excuses après avoir publié l'interview d'une ukrainienne qui s'est révélée être néo-nazie.

30 Décembre 2014 , Rédigé par lucien-pons Publié dans #Ukraine, #La France, #La République, #La nation ., #Europe supranationale, #La mondialisation, #Les média, #La Russie, #AMERIQUE, #L'OTAN.

"Elle" présente des excuses après l'interview d'une militante néo-nazie

Le magazine "Elle" a présenté des excuses après avoir publié l'interview d'une ukrainienne qui s'est révélée être néo-nazie.

Des exemplaires du magazine "Elle". (Illustration)
Des exemplaires du magazine "Elle". (Illustration)

Le magazine Elle a présenté lundi 29 décembre des excuses pour avoir publié dans son édition française de mi-novembre l'interview d'une nationaliste ukrainienne, qui s'est révélée être une activiste d'extrême droite. 
L'hebdomadaire a diffusé un communiqué en réponse à des réactions indignées sur Twitter.

"Suite à la publication le 14 novembre dernier dans notre magazine d'un reportage intitulé 'Les femmes ukrainiennes s'engagent', traitant du rôle de femmes au parcours très divers dans le conflit à l'est de l'Ukraine, nous avons appris, fin décembre, qu'une des jeunes femmes, interviewée et photographiée, était une activiste d'extrême droite, diffusant sur les réseaux sociaux des photographies faisant l'apologie du néo-nazisme", écrit Elle dans un communiqué en français et en anglais.

"Aucun élément" ne laissait penser que la jeune femme était néo-nazie

Durant le reportage, "aucun élément, aucun signe extérieur distinctif, aucune parole dans l'interview" ne laissait "comprendre ce jour-là que cette jeune femme était néo-nazie", ajoute le magazine, qui explique que ces combattants étaient "d'origine et d'obédience politique très diverses".

"La rédaction de Elle, ainsi que les deux journalistes ayant réalisé le reportage, ont été choqués d'apprendre, à posteriori, le véritable profil idéologique de cette jeune femme, et condamnent bien entendu toute idéologie prônant la xénophobie, l'antisémitisme ou l'apologie du nazisme", écrit l'hebdomadaire après des messages indignés sur Twitter, où des photos de la jeune femmes faisant le salut nazi ont été retrouvées.

Le communiqué du journal "ELLE".

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Following the publication the last 14th of November in our magazine of the article named « Les femmes Ukrainiennes s'engagent » (« The enrolment of Ukrenian Women » ), addressing the role of women in the conflict of eastern Ukraine, we came to know end december, that one of the young women, interviewed and photographed, was an extrem right activist, using social networks to spread informations glorifying the neonazi culture.

The young woman incriminated in this story, is a fighter from the Aidar Bataillon. We met her on October 2nd on the battlefield near Lougansk. When we interviewed her, no element, no distinguishing sign, nothing in her discourse and the words she said, let us know that this women was a neonazi.

Indeed, part of the coverage took place near one of the Aidar Bataillon unit, a paramilitary group of around 600 members, attached to the Ukranian Defense department, which comprises fighters of various political origins and obedience.

ELLE's editorial board, as well as the two journalists in charge of the coverage, were shoked to learn, in hindsight, the true ideological beliefs of this woman. We vigorously condamn all and any xenophobic, anti-semite, racist and nazi ideologies.

The editorial board.

Suite à la publication le 14 novembre dernier dans notre magazine d’un reportage intitulé « Les femmes ukrainiennes s’engagent », traitant du rôle de femmes au parcours très divers dans le conflit à l’est de l’Ukraine, nous avons appris, fin décembre, qu’une des jeunes femmes, interviewée et photographiée, était une activiste d’extrême-droite, diffusant sur les réseaux sociaux des photographies faisant l’apologie du néo-nazisme.

Lors du reportage, la jeune femme incriminée, combattante du Bataillon Aidar, rencontrée le 2 octobre dernier, sur la ligne de front près de la ville de Lougansk, aucun élément, aucun signe extérieur distinctif, aucune parole dans l’interview, ne laissait comprendre ce jour-là que cette jeune femme était néo-nazie.

En effet, le reportage s’est partiellement déroulé auprès d’une unité du Bataillon Aidar, une formation paramilitaire nationaliste d’environ 600 membres, rattachée au ministère de la Défense ukrainien, qui comprend dans ses rangs des combattants d’origine et d’obédience politique très diverses.

La rédaction de ELLE ainsi que les deux journalistes ayant réalisé le reportage, ont été choqués d’apprendre, à posteriori, le véritable profil idéologique de cette jeune femme, et condamnent bien entendu toute idéologie prônant la xénophobie, l’antisémitisme ou l’apologie du nazisme

La Rédaction

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