Puissante et incontrôlée troïka : escrocs, et aussi assassins.
Puissante et incontrôlée troïka : escrocs, et aussi assassins.
L'idéologie de la troïka - baisse des salaires et licenciements faciles vont vaincre le chômage ; l'austérité apporte la croissance - permet de faire privatiser le patrimoine public des États.
Les voyous du FMI ont modifié en catimini leur règlement interne, l'UE a contourné les règles du traité de Maastricht, dans le but de renflouer la Grèce en la sachant insolvable, et de favoriser les banques françaises (soutenues par DSK) et allemandes (dans les petits papiers de Merkel), qui ont ainsi reçu 20 milliards et 17 milliards d'euros.
On a sacrifié la Grèce sur l'autel de la stabilité du marché mondial.
En 4 ans l’État grec a réduit ses dépenses d'un tiers.
Si l'austérité a marché en Allemagne en 1990-1991, c'est à cause des exportations vers des pays au boum économique financé par la dette, comme l'Espagne. Mais les autres États ne bénéficient pas du même contexte.
L'austérité a ainsi provoqué une récession.
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L'austérité tue
4.500 suicides ont eu lieu en Grèce.
Les dépenses de santé y ont été plafonnées à 6% du PIB, contre 8% dans le reste de l'UE et 10% en Allemagne.
Dans le pays d'Hippocrate, 3 millions de Grecs (1/4 de la population) n'ont plus accès aux assurances maladies ni aux soins médicaux.
40% des hôpitaux ont dû fermer et la moitié des médecins du public ont été licenciés. 2.000 sur 5.000 subsistent => catastrophe humanitaire = > médecins, cliniques bénévoles et secouristes ont dû prendre le relais.
La pension d'invalidité est passée de 67 à 35% pour les malades atteints de sclérose en plaque.
Des centaines de malades meurent chaque mois.
Celui qui a de l'argent peut vivre, celui qui n'en a pas peut mourir, telle est l'idéologie de la troïka.
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En outre, la troïka a pu sévir hors du contrôle parlementaire de l'UE pendant 4 ans.
La troïka et ses mécanismes sortent complètement du cadre des institutions européennes, grâce à un accord intergouvernemental
dans la zone euro.
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La troïka a imposé des 'réformes structurelles' basées sur l'idéologie qui veut que le chômage est dû à des salaires trop élevés et à des difficultés à licencier.
La baisse des salaires est de 20% au Portugal, qui a vu la destruction des conventions collectives.
Le Smic s'élève à 485 € et le salaire moyen à 1.000 € dans ce pays.
La troïka n'a même pas écouté les chefs d'entreprise et continue à prôner la "compétitivité".
Exode. La population risque de passer de 10 à 6 millions d'habitants, soit la population moyenne du 19e siècle.
Comme en Irlande, seules les petites gens paient le prix de la crise ; pourtant la CE a traité d'"activistes politiques" les parlementaires portugais qui voulaient faire payer les plus riches.
Et les élites sont épargnées : Apple et Google ont engrangé 31 milliards d'euros de bénéfices non déclarés rien qu'en 2011.
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La troïka impose la baisse du salaire minimum, la flexibilité du marché de l'emploi, la suppression des conventions collectives et des licenciements massifs en Grèce, notamment celui des 595 femmes de ménage du ministère des finances.
Licenciements qui n'ont pas fait faire d'économies à l’État mais ont enrichi les agences d'intérim privées.
La troïka a décidé de supprimer le dialogue social, pour que le gouvernement grec décide seul de la politique salariale, ce qui va à l'encontre des règles de l'OIT.