La liberté de la presse et les droits fondamentaux sont violés en Allemagne sous les yeux des démocraties de l’Union européenne et dans le silence des médias. Mais le 14 janvier 2016 le ministre des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, SPD, a donné un discours pour sa présidence de l’OSCE qui a commencé au début de janvier. Dans son discours Frank-Walter Steinmeier a dit qu’il faut défendre les droits fondamentaux et consolider la liberté de la presse…
Des terroristes avec du sang sur les mains. En plus, en mai 2014 la position de Steinmeier s’était clairement opposée à la participation de représentants des républiques de Donetsk et de Lougansk pour les discussions, car, selon Steinmeier, « ceux qui ont du sang sur les mains ne sont pas ceux qui prennent place à une table de pourparlers ». Steinmeier n’avait pas reconnu le référendum de la population du Donbass. Lors de la rencontre à Vienne pour la présidence allemande de ce 14 janvier 2016 seul, Pavlo Klimkin, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, qui a amené des preuves de tirs de la part des soldats de Novorossia (selon le site du gouvernement ukrainien) a été invité à participer à la cérémonie sans la présence des représentants des républiques du Donbass.
Liberté de la presse et défense des droits fondamentaux. Plus de 423 enfants (chiffres de 2014) sont retirés dans la violence par le Jugendamt et les experts de la petite enfance exigent de retirer au moindre soupçon les enfants aux parents. Des personnes sont internées en psychiatrie pour avoir critiqué la politique du pays. Les manifestants Pegida sont menacés de perdre leur emploi et leurs enfants. Les personnes âgées sont invitées à signer un accord pour la plastination. Les journalistes qui font leur métier sont licenciés.
Comment dans ces conditions peut l’OSCE, avec la présidence allemande, répondre à sa mission en Ukraine et dans le monde ?
Olivier Renault