La méthode d’O’Keefe n’a rien de nouveau : la caméra cachée – d’où l’irréfutabilité de ses divulgations. Et cette fois, il a les grands médias en ligne de mire. CNN a fait les frais des premières révélations de la nouvelle série de vidéos de Project Veritas sur les « fake news » des médias institutionnels. [PUBLIE le
Paru sur Sputnik News sous le titre Project Veritas: ‘We Want to Shut MSM Down for the Liars They Are’
Des journalistes de Project Veritas, une association à but non lucratif, ont démarré une série informative, « American Pravda », qui dévoile l’hypocrisie et les mensonges des médias grand public. CNN (Cable News Network), a été la première chaîne d’informations à tomber dans le piège des enquêteurs de PV.Le 27 juin dernier, Project Veritas a publié des images vidéo du producteur d’émissions médicales de CNN John Bonifield, que l’association avait filmé en caméra cachée, expliquant que toute l’histoire sur les liens présumés de Trump avec la Russie était « plus ou moins un ramassis de conneries pour l’instant ».
Selon le producteur de CNN, la chaîne d’informations n’a pas de « vraie preuve géante » pour corroborer sa narrative sur la supposée collusion Trump-Russie.
Quand on lui a demandé pourquoi, dans ce cas, CNN parlait « constamment de la Russie par ci, la Russie par là », Bonifield a répondu simplement, « A cause des chiffres d’audience ».
Dans une tentative pour minimiser la portée de la révélation, la chaîne de news a dit dans une déclaration, « CNN soutient notre producteur médical John Bonifield, » et a ajouté « la diversité des opinions personnelles est ce qui fait la force de CNN, nous l’accueillons et nous y tenons. »
Toutefois, la vidéo suivante publiée par Project Veritas, le jour suivant, démontre que Bonifield n’était pas le seul à penser que la narrative de CNN sur la Russie n’est rien d’autre qu’un tas de foutaises.
L’expert politique classé à gauche de CNN Van Jones a admis devant la caméra cachée de l’enquêteur de PV que « le truc sur la Russie est un gros tas de rien du tout ».
Comme l’a déclaré le journaliste de Project Veritas, ce qui a été révélé jusqu’ici n’est que le sommet de l’iceberg.
« J’avertis les médias grand public… et CNN, je vais dire cela publiquement : nous allons sortir des informations, nous en avons après vous, nous visons la jugulaire des médias grand public, nous voulons vous faire fermer parce que vous mentez. Nous allons révéler, révéler, révéler, à chaque fois que vous mentirez ou que nous vous aurons pris la main dans le sac », a dit Stephen Gordon, le directeur de la stratégie en communications de PV.
Le problème est que les médias grand public américains ne sont en aucun cas neutres. En fait, les médias grand public s’en sont pris aux petits médias indépendants, des deux cotés de l’échiquier politique, et les ont étiquetés « fake news ».
Mais ce n’est que la moitié de l’histoire.
Stephen Gordon a attiré l’attention sur le fait que les médias grand public ont été épinglés, de façon répétée, pour leur soutien à Hillary Clinton contre son concurrent démocrate Bernie Sanders au cours de la campagne présidentielle de 2016. « Cela n’a rien à voir avec la gauche ou la droite – les médias grand public font quasiment tous partie du réseau des élites des USA », a ajouté le stratège en communication de PV.
« Celui que les élites des USA choisissent, c’est leur choix, et tous les autres sont des ennemis », a-t-il souligné.
De plus, il semble que les médias grand public n’aient pas de scrupules à manipuler l’opinion publique, notamment sur la politique internationale.
Récemment, la chaîne RT a fait la lumière sur l’histoire d’Omran Daqneesh, un petit garçon syrien dont la journaliste de CNN Christiane Amanpour avait fait un symbole de la souffrance des civils à Alep.
Il s’est avéré que des volontaires des Casques blancs avaient manipulé le petit Omran, qui avait été blessé, pour le photographier au lieu de lui apporter les premiers secours [NdT : L’enfant est aujourd’hui en bonne santé avec ses parents et ses frères]. Les volontaires sont ensuite allés menacer son père après que la famille soit partie se cacher pour éviter toute nouvelle manipulation médiatique.
Réfutant l’affirmation des médias grand public selon laquelle Project Veritas est une association « de droite », Gordon a souligné qu’ils se considèrent non-partisans et ajoute qu’ils ont beaucoup de soutiens à gauche de l’échiquier politique, notamment chez les électeurs de Bernie Sanders.
Le projet « American Pravda » est immédiatement devenu viral.