Suite de notre affaire de la semaine : je rappelle que dès le 4 aout, je corrigeais comme indiqué dans ce billet un des dessins de notre analyse des propagandes au Venezuela, pour qu’il n’y ait aucune de polémique indue, et l’indiquais bien le lendemain sur le fil du tweet de Rudy Reichtadt (qui n’a apporté aucune information de ceci à ses lecteurs) :

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Pourtant, le 6 aout Jean Quatremer publiait ceci à propos de nous, avec un commentaire tout en finesse :

C’est nous qui avons masqué le nom de ce blog…

Le 29 avril, j’avais déjà eu droit à une très fine réponse de sa part, ayant réagi à un de ses tweets où il assimilait les défenseurs des animaux… aux nazis :

Amusant, je pensais que c’était justement un trait des fascistes d’assimiler leurs adversaires aux animaux…

J’avoue que j’ai tellement été consterné que je n’ai même pas voulu réagir – m’étant demandé s’il était bien dans son état normal.

Mais bon, a priori, ce genre de saillie lui semble coutumière – ici avec un candidat à la présidentielle :

Je souligne aussi que Jean Quatremer m’a en même temps bloqué à cause de ce tweet – pourtant non insultant :

Mais bon, je ne lui reproche pas, il est totalement libre de bloquer qui il veut après tout. Et il semble même y trouver un malin plaisir, pour pouvoir faire tranquillement du “journalisme du XXIe siècle” :

Simplement, il est vraiment problématique de bloquer quelqu’un ET de l’insulter par la suite, car du coup, la personne ne peut le voir, et ne peut réagir à son tweet…

 

Par ailleurs, Rudy Reichtadt a retweeté ce tweet de Jean Quatremer, l’endossant donc :

J’ai noté que plusieurs commentateurs se demandaient pourquoi accorder tant d’importance à ce genre de petit blogueur très controversé. Vous constatez que c’est pour cela : si on ne réagit pas, leurs méthodes contaminent une réputation via leur petit réseau. Comme ils sont contre la liberté d’expression, mais ne peuvent évidemment l’assumer, ils optent pour une stratégie de “second niveau”, en laissant les gens s’exprimer, mais en s’assurant que bien peu de personnes aient accès à leurs propos. C’est ce que j’appelle “défendre la liberté d’expression dans sa cave”. À force, ils font en sorte qu’on ne vous invite plus dans les médias, puis qu’on n’édite plus vos livres, puis qu’on ne vous invite plus à des conférences, et enfin que les gens qui relaient vos articles sur le web ou vous citent soient rapidement harcelés. Ainsi vous continuez à vous exprimer, mais devant un auditoire qui se réduit comme peau de chagrin.

Ah, j’oubliais : ils harcèlent régulièrement vos soutiens, pour leur faire regretter. Par exemple, notez bien le :

De bien belles méthodes donc…

Mais je ne me laisserai pas faire.

Je porte donc plainte (comme je fais désormais systématiquement face à de telles méthodes, qu’ils en soient bien convaincus), et je me chargerai – et nous nous chargerons ? – de faire une très large publicité aux procédures et condamnations.

Ainsi, comme tout bon journaliste, Jean Quatremer et Rudy Reichtadt auront l’occasion d’apporter au tribunal l’année prochaine les preuves de leurs accusations que j’estime fantaisistes (il faut enquêter avant de calomnier publiquement quelqu’un : comme c’est clairement indiqué sur ce site, je ne suis pas pro-Maduro, ni pro-Poutine, ni pro-Assad [je ne soutiens globalement aucun gouvernement sur la planète par principe], évidement en rien antisémite [je les dénonce régulièrement sur ce site, comme ceux en Ukraine par exemple], ni anti-américain [je n’ai rien à reprocher à l’Américain de base], ni complotiste – juste « anti-euro », je prends ça… 🙂 ).

Ce sont en effet de très graves accusations (méthode malhonnête classique), qu’il faut pouvoir prouver, sinon, la jurisprudence est claire :

Merci donc à tous les lecteurs pour leur soutien face à ses attaques répétées, qui ne nous détourneront pas de nos analyses pour plus d’équilibre dans l’information.

Une présentation plus détaillée des actions judiciaires en cours aura lieu à la rentrée, quand toutes les plaintes auront été déposées.

Olivier Berruyer

P.S. : pour ceux qui prennent encore ceci à la légère, Madame Cécile Vaissié va bientôt venir démontrer la qualité de ses informations me concernant, publiées dans son dernier livre…