Le verbe résister se conjugue au présent. La Révolution des Oeillets
Dimanche 16 mars 2014 7 16 /03 /Mars /2014 04:52
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" Il y a 70 ans était signé le programme du Conseil National de la Résistance appelé « Les Jours Heureux ». A la libération la deuxième partie de ce programme fut appliquée et donna naissance au modèle social français. Cette Révolution sociale nous la devons aux hommes courageux, qui au péril de leur vie, dans la période la plus sombre de notre histoire, ont combattu l’ignoble et ont rendu possible la formidable utopie des « Jours Heureux ». Cette belle histoire n’a jamais été racontée et il est important de la faire connaitre surtout aux jeunes générations. Le film éponyme de Gilles Perret est un excellent vecteur pédagogique.
Pour célébrer le 70° anniversaire l’association « Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR » animait le débat après la projection à Montauroux le vendredi 14 mars 2014. (Voir PJ).
Le 15 mars 2014 est donc une date importante et il appartient à chacun de nous de faire un petit effort pour faire revivre ce moment déterminant de notre patrimoine commun. A l’heure où les conquis de la Libération sont un à un remis en cause, il est important d’appliquer les recommandations de feu Stéphane Hessel : « Résister c’est créer, créer c’est Résister ». L’objectif des maîtres du monde est parfaitement clair, Denis Kessler l’a parfaitement résumé dans cette déclaration au journal « Challenge » du 4 octobre 2007 en disant : « Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945 et de défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance ». (..) " Lucien Pons
http://www.youtube.com/watch?v=E4uLCGrBNT8
Comité pour une Nouvelle Résistance
Résister...
Résistons à l'intolérable !
Plus que jamais..
Par Chantal Dupille
Résister !
Il n'y a pas de plus beau mot, pour moi ! Car c'est celui d'un homme ou d'une femme debout. Debout, oui pleinement debout, avec dans le coeur la rage de se battre pour la liberté, la justice, la paix, la fraternité entre tous les humains ! Un engagement qui ne permettra jamais de pactiser avec le moindre mensonge ou avec la moindre injustice. Et quand un frère ou une soeur souffre, quelle que soit la couleur de sa peau ou de sa religion, quand un camarade est bafoué dans sa dignité, quelle que soit sa cause, alors oui levons-nous ardemment ! Contre tous les oppresseurs, contre tous les racistes, contre tous les tyrans, contre tous les dictateurs, contre tous les profiteurs, contre tous les va-t-en guerres ! Il n'y a qu'une seule race, humaine. Si tous les individus se donnaient la main contre leurs bourreaux, comme ils seraient forts - invincibles !
Et à l'heure de la résurgence de tous les fascismes, de toutes les pestes brunes, de tous les totalitarismes, de toutes les intolérances, de toutes les haines... il est plus que jamais nécessaire de se lever ! Nous le devons à nos ancêtres qui ont versé leur sang pour la liberté, nous le devons à nos enfants pour qu'ils ne vivent pas plus mal que nous, mais mieux, nous le devons en fraternité avec les peuples du monde entier ! Nous le devons aussi à notre conscience...
Lorsque l'on voit la tyrannie s'étendre, cyniquement parée des plus nobles vertus, lorsque l'on voit grandir le spectre de toutes les injustices, de tous les égoïsmes, de toutes les guerres, de toutes les fausses révolutions, et surtout, du Nouvel Ordre Mondial qui ose même plaider dès l'école pour que nous ne soyons plus un homme ou une femme, mais un genre neutre à abêtir et à soumettre, alors oui nous DEVONS nous lever pour dénoncer l'intolérable et travailler au bien commun, au bonheur de tous ! C'est un devoir impérieux, le devoir de chacun, sans frontières et concommittant. Nous avons tous nos capacités propres, mettons-les en commun et avançons, toujours épris de l'espérance d'un avenir meilleur ! Comme le rappelle Lucie Aubrac, le verbe résister se conjugue au présent !
Quelle intuition j'ai eue en appelant mon premier blog "R-sistons à l'intolérable" ! Deux mots qui doivent nous unir : Militer ensemble, refuser l'intolérable qu'on nous impose chaque jour un peu plus et si sournoisement. Alors que l'on va bientôt commémorer la Révolution des Oeillets menée par les Généraux Portugais unis à leur peuple, tournons-nous vers ceux dont la vocation est d'être prêts à donner leur vie pour leur pays, vers les militaires comme hier au Portugal. Demandons-leur de se joindre à nous pour que quelques grosses familles n'imposent pas leurs délires à l'humanité entière ! Personne ne peut rien contre tout un peuple uni. Ne laissons personne nous diviser et nous effrayer !
Ensemble, frères et soeurs, faisons barrage au monde insensé qu'ils veulent nous imposer, sans patrie, sans Etat, sans départements, sans villages, sans paysans, sans ouvriers, sans dignité, sans liberté, sans fraternité... et même sans hommes et sans femmes !
En avant, tous ensemble, pour une nouvelle résistance qui renverse tous les obstacles !
Chantal Dupille
TAGS : résister, Lucie ubrac, Révolution des Oeillets, Portugal, Nouvel Ordre Mondial, Militares, Généraux, Armée
Hommage à http://lucien-pons.over-blog.com/
et au Comité Valmy,
mes deux sites préférés

Plusieurs milliers de militaires portugais en civil ont manifesté samedi contre les mesures d'austérité du gouvernement de centre droit, signe d'un malaise croissant à l'approche du 40ème anniversaire de la Révolution des Oeillets du 25 avril.
Entre 4.000 et 5.000 manifestants, selon les organisateurs, ont défilé derrière des banderoles dénonçant "l'humiliation" des militaires et des tentatives de "démantèlement des forces armées".
Le cortège a démarré au son de la chanson "E depois do Adeus" (et après les adieux) de Paulo de Carvalho. Elle avait donné le signal de départ de la Révolution menée en 1974 par des militaires qui ont renversé la dictature salazariste.
"Les militaires sont sereins, mais pas soumis. Ils ne sont assujettis à la volonté de personne", a averti Antonio Lima Coelho, président de l'Association nationale des sergents (ANS) des Forces armées, dans un discours très critique envers le gouvernement.
"Vive la démocratie, vive la Constitution", a-t-il lancé à la foule rassemblée devant le Parlement, avant d'entonner solennellement l'hymne national.
D'autres manifestants ont chanté "Grândola Vila Morena", l'hymne de la Révolution des Oeillets qui retentit fréquemment dans des manifestations anti-austérité au Portugal.
Plusieurs anciens "capitaines d'avril" ont fait le déplacement: "j'ai fait la guerre coloniale, j'ai fait le 25 avril, et maintenant je me retrouve dans une nouvelle dictature, celle de Merkel et des marchés", s'est lamenté l'un d'entre eux, le colonel Sidonio, 72 ans.
Les manifestants agitaient des drapeaux noirs pour attirer l'attention sur la "réalité dramatique" vécue, selon eux, par de nombreux militaires qui n'arrivent plus à faire face aux dépenses familiales.
"La situation des militaires se détériore de jour en jour. Ils sont toujours plus nombreux à ne plus pouvoir payer leur loyer, financer l'éducation de leurs enfants ou rembourser leurs prêts", a commenté à l'AFP Manuel Pereira Cracel, président de l'Association des officiers des forces armées (AOFA).
Après presque 40 ans de service, ce colonel a vu son salaire baisser à 1.800 euros nets par mois, soit 700 euros de moins qu'en 2010, avant le début du programme de rigueur au Portugal.
- 'Absence d'espoir' -
"C'est une atteinte à notre dignité. Les hommes politiques d'aujourd'hui sont totalement insensibles à notre sort", a-t-il poursuivi.
Ce mécontentement est également palpable dans les rangs des forces de l'ordre. Plus de 15.000 policiers en colère, selon les organisateurs, avaient manifesté le 7 mars à Lisbonne, dans un climat de grande tension qui tranche avec le calme affiché par les militaires.
"Les militaires sont tenus à une certaine réserve, ils n'ont pas l'habitude de manifester dans la rue", a expliqué le colonel Pereira Cracel.
En contrepartie d'un prêt international de 78 milliards d'euros accordé en mai 2011, le Portugal applique une sévère cure de rigueur budgétaire, qui s'est traduite par des coupes draconiennes dans les salaires et retraites des fonctionnaires, dont plusieurs milliers ont encore manifesté vendredi.
"Rendez-moi mon salaire!", "gouvernement dehors!", pouvait-on lire sur les pancartes brandies par les militaires.
Mario Ramos, un sergent âgé de 50 ans, a vu son salaire fondre de 1.400 euros nets en 2010 à 1.100 euros cette année. "Comment voulez-vous que je paie avec cela les frais universitaires pour mes filles, soit 2.400 euros par an?", se désole-t-il.
Les militaires se sentent particulièrement lésés par les réductions d'effectifs et des réductions jugées "brutales" dans leurs revenus qui entament leur motivation et leur capacité à remplir leur mission.
Peut-on imaginer une nouvelle révolte, à l'approche des commémorations de la Révolution du 25 avril?
"Les révolutions ne s'annoncent pas, elles se font",
suite ici : http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/portugal-des-militaires-dans-la-rue-pour-denoncer-l-austerite-15-03-2014-3676503.php