Monique Pinçon-Charlot : « La violence des riches »

On n'est pas couché - Monique Pinçon-Charlot 05/10/13 #ONPC

Publiée le 8 oct. 2013

On n'est pas couché
Laurent Ruquier avec Natacha Polony & Aymeric Caron
Monique Pinçon-Charlot
Livre "La Violence des riches" (la Découverte)
05/10/13

 

 

 

Monique Pinçon-Charlot : « La violence des riches atteint les gens au plus profond de leur esprit et de leur corps »

par Agnès Rousseaux 5 novembre 2013

Notes

[1Monique Pinçon-Charlot est sociologue, ancienne directrice de recherche au CNRS. Elle a notamment publié avec Michel Pinçon Les Ghettos du Gotha. Comment la bourgeoisie défend ses espaces (Le Seuil, 2007), et Le Président des riches. Enquête sur l’oligarchie dans la France de Nicolas Sarkozy (Zones/La Découverte, Paris, 2010).

[2Pour plus d’information sur ce sujet, voir la liste des personnalités qui siègent dans les conseils d’administration des grands musées.

[3Chiffres établis par le mensuel Alternatives économiques.

[4De quarante à trente heures par semaine avec simultanément une baisse de salaire de 25 % à 30 %.

[5Paul Nizan, Les Chiens de garde, 1932

[6Voir Ces messieurs de Lazard, par Martine Orange, éd. Albin Michel, 2006

[7Comme cela a été fait pour les grands patrons du secteur public qui ne peuvent plus être payés plus que 20 fois la moyenne des salaires de l’entreprise.

[8Commission de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations

 

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La violence des riches
La violence des riches
Chronique d'une immense casse sociale

Monique Pinçon-Charlot

Ed. Zones (2013)

Sur fond de crise, la casse sociale bat son plein : vies jetables et existences sacrifiées. Mais les licenciements boursiers ne sont que les manifestations les plus visibles d’un phénomène dont il faut prendre toute la mesure : nous vivons une phase d’intensification multiforme de la violence sociale.
Mêlant enquêtes, portraits vécus et données chiffrées, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot dressent le constat d’une grande agression sociale, d’un véritable pilonnage des classes populaires : un monde social fracassé, au bord de l’implosion. Loin d’être l’œuvre d’un « adversaire sans visage », cette violence de classe, qui se marque dans les têtes et dans les corps, a ses agents, ses stratégies et ses lieux. Les dirigeants politiques y ont une part écrasante de responsabilité. Les renoncements récents doivent ainsi être replacés dans la longue histoire des petites et grandes trahisons d’un socialisme de gouvernement qui a depuis longtemps choisi son camp. À ceux qui taxent indistinctement de « populisme » toute opposition à ces politiques qui creusent la misère sociale et font grossir les grandes fortunes, les auteurs renvoient le compliment : il est grand temps de faire la critique du « bourgeoisisme ».
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