Quand l'Institut Montaigne et le grand patronat exigent "encore plus d'Europe", c'est-à-dire "moins de France"... Le blog de Jean Lévy.
Lundi 20 janvier 2014
Quand l'Institut Montaigne
et le grand patronat exigent
"encore plus d'Europe"
c'est-à-dire
"moins de France..."
Wikipédia :
L'Institut Montaigne, créé en 2000 par Claude Bébéar, AXA, est un think tank (« réservoir d'idées ») français classé à droite et d'obédience libérale. Basé à Paris, il regroupe des cadres d'entreprises, de hauts-fonctionnaires, des universitaires et des représentants de la société civile. Son expertise se porte sur les enjeux de long terme, notamment en matière de politiques publiques , auxquels la France et l'Europe sont confrontées.
Instance consultative de l’Institut Montaigne, qui a pour principale finalité de nourrir la réflexion de l’institut sur les tendances sociétales lourdes :
- Président :Ezra Suleiman, professeur, université Princeton
- Loraine Donnedieu de Vabres, avocate, associée gérante, cabinet JeantetAssociés
- Pierre Godé, vice-président de LVMH de Bernard Arnault
- Sophie Pedder, correspondante à Paris,The Economist
- Guillaume Pepy, président,SNCF
- Hélène Rey, professeur d'économie,London Business School
L'institut est financé par environ 90 entreprises dont :
- Areva
- Axa
- Bolloré
- Bouygues
- Groupe Dassault
- EADS
- Rothschild & Cie
- Capgemini
- Groupe Carrefour
- Rallye – Casino
- Groupama
- Total
- Vivendi
- Barclays Private Equity
- HSBC France
- BNP Paribas
- Sanofi-Aventis
- LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton
- M6
- SFR
- Veolia Environnement
- VINCI
- Air France-KLM
- RATP
- RTE Réseau de Transport d'Electricité
- SNCF Groupe
- GDF Suez
- CNP Assurances
.
Cette note avance des évolutions ambitieuses pour que ce scrutin donne lieu à une véritable refondation du projet politique européen, pour qu’il réponde enfin aux attentes des citoyens.
"canempechepasnicolas" :
L'Institut Montaigne, c'est-à-dire une des instances de réflexion du grand patronat, pousse au crime et exige encore plus d'intégration européenne, au détriment de ce qui reste de souveraineté nationale.
Cette prise de position éclaire les vraies motivations du grand patronat : engranger des profits toujours plus élevés, en supprimant les "contraintes" liées encore aux frontières nationales, avec pour objectif : la généralisation des bas salaires, la suppression du Code du travail et des conventions collectives, des libertés syndicales.
Voilà la "philosophie" européenne de leur Institut Montaigne.
Cette "philosophie", enseignée à leurs commis politiques, et reprise aujourd'hui par François Hollande, son gouvernement "socialiste", son PS, se concrétise dans le pacte diabolique signé avec le Medef.
C'est cette politique mortifère pour notre peuple qu'il faut rejeter le 25 mai prochain, à l'occasion des élections européennes, en faisant du REFUS DE VOTE un acte politique fort, comme celui du rejet de leur constitution en mai 2005