Quand un BoA avale tous ses concurrents ou l'histoire d'un prédateur qui fait la leçon à la France..par Jean LEVY.
Mercredi 18 juin 2014
"canempechepasnicolas"
aidé par Wikipédia
vous révèle l'histoire
du plus grand prédateur financier des Etats-unis
Quand un BoA avale tous ses concurrents...
En 1998, Bank America Corp. est acquise par NationsBank Corporation pour 64,8 milliards de dollars, pour ce qui est la plus grande opération bancaire de l'histoire à cette date.
Alors que l'opération est techniquement un rachat de Bank America Corporation par NationsBank, l'opération est structurée comme une fusion entre les deux entités.
Le nouveau groupe pris le nom de la proie et non du prédateur, à savoir Bank of America, mais le siège social du groupe reste à Charlotte. La banque répond toujours à la charte fédérale 13044 qui a été accordée à la Giannini's Bank of Italy le 1er mars 1927.
Malgré la taille gigantesque du nouvel ensemble, les régulateurs fédéraux ont seulement exigé la revente de treize agences au Nouveau-Mexique, dans des villes où Bank of America aurait possédé l'ensemble des agences bancaires. Ces cessions sont seulement exigés si une compagnie possède plus de 25 % des dépôts d'un État ou plus de 10 % sur l'ensemble du territoire. Le groupe ainsi constitué est donc présent dans vingt-deux États à travers 4 800 agences pour 570 milliards de dollars de capitaux.
En 2001, Hugh McColl, le PDG et Président du conseil d'administration démissionne et nomme Ken Lewis en tant que successeur. Le nouveau PDG se concentre alors davantage sur les performances financières du groupe, en totale rupture avec la l'onéreuse politique expansionniste de son prédécesseur.
En 2004, Bank of America rachète à National City Corp, National Processing Company, basée à Louisville pour 1,4 milliard de dollars. Cette nouvelle filiale, rebaptisée BA Merchant Services, traite une transaction sur six de VISA et de Mastercard. La compagnie fournit également des solutions financières pour des sociétés de transport et de santé.
En 2004, Bank of America acquiert FleetBoston Financial pour 47 milliards de dollars. Grâce à cette opération, le groupe renforce ses positions aux États-Unis où il possède 513 milliards de dollars de dépôt, loin devant le numéro deux JPMorgan Chase-Bank One avec 353 milliards de dollars et le numéro trois Wells Fargo avec 228 milliards de dollars (au 30 juin 2003).
En mai 2006, Bank of America signe un accord avec la banque brésilienne Banco Itaú, selon lequel la banque brésilienne acquiert les opérations de BankBoston au Brésil, activité dont Bank of America avait hérité lors de sa fusion avec FleetBoston. Cette session représente 66 agences au Brésil pour environ 203 000 clients, mais aussi par la suite 44 agences au Chili et 15 en Uruguay. Au terme de cet accord, Bank of America récupère une participation de 2,2 milliards USD1 dans Banco Itaú, second groupe bancaire du Brésil, soit 5,8 % du capital.
Le 23 avril 2007, suite à l’annonce de la fusion entre les banques néerlandaise ABN Amro et britannique Barclays, Bank of America annonce avoir signé un accord pour reprendre les activités américaines de ABN Amro. Ainsi Bank of America mettrait la main sur LaSalle Bank pour 21 milliards USD2. LaSalle Bank, dont le siège est à Chicago, possède 1,4 million de clients dans la banque de détail et 411 agences bancaires dans les États du Michigan, de l’Indiana et dans la région de Chicago.
Cette acquisition mettrait Bank of America juste au-dessus des 10 % de dépôts autorisé pour une banque sur le territoire américain par les régulateurs. Cependant, le tribunal de commerce d'Amsterdam, a suspendu le vente de LaSalle suite à une plainte d’une association d’actionnaire, VEB, qui juge le vente comme étant une pilule empoisonnée pour dissuader toutes autres offres sur ABN Amro.
L’accord entre Bank of America et ABN Amro prévoit une indemnité de 200 millions USD en cas d’échec de la vente. ABN Amro est la cible d’une contre-offre de la part d’un consortium de banque mené par Royal Bank of Scotland.
...et ce BoA se nourrit d'actifs toxiques
Le 23 août 2007, Bank of America annonce l'achat de Countrywide Financial, spécialiste des prêts immobiliers et important producteur de crédits subprimes, pour 2 milliards de dollars.
Bank of America a fait construire en 2008 son nouveau siège social pour sa branche new-yorkaise. Le gratte-ciel sera situé sur la 42e rue et l'Avenue of the America, à Bryant Park, et comptera 200 000 m² d'espace de bureaux. Le bâtiment accueillera le siège social de la division banque d'affaire du groupe, mais aussi une grande partie du personnel àNew York.
Le 15 janvier 2009, dans le cadre du Plan Paulson, le département du Trésor des États-Unis a décidé d'injecter 20 milliards USD supplémentaires, portant son aide à un total de 45 milliards USD depuis octobre 2008.
De plus, le gouvernement fédéral américain a décidé de garantir 118 milliards USD d'actifs toxiques, lesquels provenaient à 75 % deMerrill Lynch, société officiellement acquise le 1er janvier 2009 par Bank of America
En 2008, BoA a acquis Merrill Lynch. Vers la fin de 2008, malgré des pertes chez Merrill Lynch de 27,6 milliards USD, BoA a versé des primes aux cadres de cette société. « Et surtout, Bank of America a voulu cacher ces primes de 5,8 milliards à ses actionnaires ». En septembre 2009, la Securities and Exchange Commission a décidé de poursuivre BoA pour ces primes versées.
En juin 2011, pour mettre fin à des poursuites judiciaires entamées suite au scandale des prêts subprimes qui a provoqué la crise bancaire et financière de l'automne 2008, BoA a décidé de verser « 14 milliards de dollars pour solder les contentieux générés par sa filiale Countrywide Financial ».
Le 25 août 2011, Berkshire Hathaway annonce un investissement de 5 milliards de dollars américains (3,47 milliards d'euros) dans la Bank of America.
Le 2 septembre 2011, le gouvernement des États-Unis a commencé des poursuites judiciaires contre Bank of America pour son rôle dans la crise des subprimes
En janvier 2013, Bank of America accepte de payer 3,6 milliards de dollars à Fannie Mae qui l'accusait de lui avoir vendu des crédits immobiliers sans avoir procédé aux vérifications nécessaires concernant la solvabilité des emprunteurs, et à racheter pour 6,75 milliards de crédits hypotécaires défectueux.
et ce BoA prédateur va conseiller Hollande !
Une Boone affaire de plus..