Alexis Tsipras et Syriza acceptent de maintenir la Grèce sous contrôle étranger...Adieu le programme électoral !
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25 Février 2015 Publié par Jean Lévy Alexis Tsipras et Syriza acceptent de maintenir la Grèce sous contrôle étranger...Adieu le programme électoral ! {C} Le ministre néerlandais des Finances et président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, le 24 février 2015 à Bruxelles où l'on juge les propositions de la Grèce Alexis Tsipr as et Syriza acceptent de maintenir la Grèce sous contrôle étranger (la fameuse "Troïka" a fait place aux "Institutions", toujours constituées par l'UE, la BCE et le FMI) Après l'abandon d'un salaire minimum garanti, le gouvernement grec s'es tient "à la fourniture d'électricité gratuite à des familles dans le besoin, d'accès gratuit aux services de soins, distribution de coupons d'aides alimentaires et de transport pour les plus modestes". Ainsi la charité a remplacé les mesures sociales de rupture avec la dictature de la finance internationale, annoncées dans le programme électoral de Syriza. Aussi, le plan de réformes soumis par Athènes a reçu un premier accueil positif mardi à Bruxelles et sera examiné dans l'après-midi par la zone euro, qui devrait, sauf coup de théâtre, accorder une prolongation jusqu'à l'été du programme de financement et éviter au pays l'asphyxie financière. Une téléconférence de l'Eurogroupe aura lieu à 14H00 (13H00 GMT), a indiqué le patron de la zone euro, Jeroen Dijsselbloem, après l'envoi par la Grèce de sa liste de réformes qui a été examinée dans la matinée par les institutions créancières (UE, BCE et FMI). La confirmation de cette téléconférence laisse supposer que les créanciers de la Grèce -- que plus personne ne nomme la troïka -- ont donné leur feu vert à la liste de réformes soumise par le pays lundi soir, avant l'expiration à minuit du délai fixé par la zone euro. A la Bourse d'Athènes, l'indice général bondissait de 7% mardi à la mi-journée. Le gouvernement rend publique sa liste de réformes : Le gouvernement grec a rendu publique mardi sa liste d'engagements transmise à Bruxelles, qui prévoit de "réviser" le programme des privatisations non encore engagées, sans revenir sur celles achevées , et garde l'objectif d'augmenter le salaire minimum sans préciser le calendrier et de niveau de relèvement. Dans ce document en quatre chapitres, la Grèce insiste à plusieurs reprises sur "la concertation avec les institutions" ( Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) dans l'élaboration détaillée de ses projets, ces mêmes institutions que le gouvernement d'Alexis Tsipras voulait chasser du pays après son élection. Outre une volonté de compromis sur les thèmes du salaire minimum et des privatisations, le gouvernement grec souhaite restructurer son système fiscal en améliorant la collecte, très défaillante, des impôts et en ciblant les grosses fortunes. C es engagements prévoient également de couper dans les dépenses non salariales des ministères pour faire des économies et d'inciter les salariés à travailler plus longtemps dans un pays où le recours à la retraite anticipée est très fréquent, pesant sur l'équilibre des caisses d'assurance sociale. Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis signe ces propositions de six pages qui sera passée au crible mardi après-midi, lors d'une conférence téléphonique par ses 18 homologues de la zone euro , afin de valider le prolongement de l'aide financière à la Grèce jusqu'à fin juin.
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