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Le blog de Lucien PONS

Articles d'Indépendance des Chercheurs : La jurisprudence Dieudonné du Conseil d'Etat.

17 Janvier 2014 , Rédigé par lucien-pons Publié dans #Les Antifafs.

Il nous semble que cette affaire de Dieudonné devrait inciter à la réflexion quant aux conséquences d'une éducation avec de moins en moins de moyens et que les différents gouvernements depuis Jospin (avec la stratégie de Lisbonne, la LOLF, Bologne...) ont poussé à devenir de plus en plus utilitaire avec de moins en moins de place pour une véritable culture.

Une réflexion à transmettre d'urgence à l'ensemble de la population.


Articles d'Indépendance des Chercheurs :


http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2014/01/16/la-jurisprudence-dieudonne-du-conseil-d-etat-ii-49547.html

La jurisprudence Dieudonné du Conseil d'Etat (II)

Le 16 janvier 2014, la démarche administrative et juridique employée à l'égard du spectacle de Dieudonné Le Mur donne toujours lieu à des polémiques diverses. Ciné-Télé-Revue
écrit « Exclusif : Pirette contre l'interdiction des shows de Dieudonné », et le Journal de Brazza « Affaire Dieudonné Mbala Mbala: Appel à la levée de l'interdiction ». L'éditorial politique de France Inter s'intitule « Une victoire à la Pyrrhus » et souligne notamment qu'un certain nombre de candidats aux élections municipales « ne sont plus très chauds pour faire venir le ministre de l’Intérieur pour doper leur campagne ». Une opinion dans Le Nouvel Observateur avec le titre « Affaire Dieudonné : selon Valls, "La République a gagné". Pas si sûr » met l'accent sur les carences dans les domaines de la prévention et de la pédagogie. Politis commente « Valls-Dieudonné : Une décision à risque », et analyse aussi dans un deuxième article « Manuel Valls, l’homme qui en fait trop ». Jack Lang a déclaré d'après Le Monde « La décision du Conseil d'Etat est une profonde régression ». Le Journal du Cameroun diffuse à son tour une longue analyse intitulée« Affaire Dieudonné: Le CRESPOL contre la démission de la pensée critique ». Paris Match met en ligne un point de vue « Affaire Dieudonné. Marek Halter : "Notre société cherche des boucs émissaires" ». En tout état de cause, les records de public de Dieudonné depuis des années malgré le contenu de ses prestations sont pour le moins préoccupants. Avec le titre « Pierre Tartakowsky revient sur la position de la LDH dans l’affaire Dieudonné », la Ligue des Droits de l'Homme maintient que « la liberté d’expression fait partie des droits fondamentaux, et l’interdiction d’un spectacle ouvre la porte à des dérives dangereuses ». Tel est le problème de fond du dispositif d'exception mis en place à l'égard du spectacle Le Mur. Mais en même temps, pourquoi tant d'années de passivité politique et institutionnelle devant les dérives évidentes de Dieudonné qui avaient de quoi inquiéter ? Alors que le spectacle Asu Zoa succède depuis lundi à Le Mur avec quelques « corrections », Le Point constate entre autres : « Dans Asu Zoa, le maréchal Pétain n'est plus le président préféré de Dieudonné. Le personnage du tirailleur sénégalais ne demande plus "pardon" à Hitler... ». Ou encore, la disparition de la tirade « Je n'ai pas à choisir entre Juifs et nazis, je suis neutre dans cette affaire ». Comment a-t-on pu en arriver à la réussite récurrente auprès d'un public populaire d'un spectacle comportant une telle phraséologie d'ultra-extrême droite ? Dans son ordonnance sur le spectacle de Dieudonné à Orléans rejetant le recours de Dieudonné et des Productions de la plume, le juge des référés du Conseil d'Etat a estiméque « la mise en place de forces de police ne peut suffire à prévenir des atteintes à l’ordre public de la nature de celles, en cause en l’espèce, qui consistent à provoquer à la haine et la discrimination raciales ». Mais si tel est le cas, que penser d'un constat pareil alors que Dieudonné remplissait les salles avec Le Mur ? De toute évidence, on a affaire à un très sérieux problème de société qu'aucune interdiction de spectacles ne saurait résoudre.

[la suite, sur le lien
http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2014/01/16/la-jurisprudence-dieudonne-du-conseil-d-etat-ii-49547.html]


et pour rappel :


http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2014/01/11/la-jurisprudence-dieudonne-du-conseil-d-etat-i-49523.html

La jurisprudence Dieudonné du Conseil d'Etat (I)

Le 11 janvier 2014, l'affaire Dieudonné continue à faire la une des médias. Si les propos de l'intéressé à l'égard de la communauté juive apparaissent impossibles à justifier et la question du sionisme n'est point pertinente dans ce débat, de nombreux analystes s'interrogent sur les conséquences pour la liberté d'expression de la nouvelle jurisprudence d'interdiction a priori introduite par le juge des référés du Conseil d'Etat. Quel usage sera fait à l'avenir de cette jurisprudence, de manière plus globale, par le pouvoir exécutif ? Un article mis en ligne ce jour par Le Point
commente« Dieudonné : pourquoi la décision du Conseil d'État est (très) contestable ». Sur le site de cet hebdomadaire on peut lire aussi « Dieudonné interdit à Nantes : la Ligue des droits de l'homme s'alarme », alors que dans un article intitulé « Le PCF veut démonter "l’imposture" Dieudonné » l'Humanité fait état de l'appréciation de deux dirigeants du Parti Communiste (Pierre Laurent et Fabienne Haloui) évoquant « une voie juridiquement dangereuse et fragile » à propos de la démarche de Manuel Valls. Sur la décision du Conseil d'Etat, la Ligue des Droits de l'Homme interroge « Le conseil d’Etat maintient l’interdiction du « spectacle » de Dieudonné : une victoire ? ». France Inter emploie le titre « Annulation du spectacle de Dieudonné : la Ligue des Droits de l'Homme réagit négativement ». Egalement critique, Le Nouvel Observateur écrit « Dieudonné : "C'est une boîte de Pandore qui est ouverte" » présentant des déclarations de Maître Eolas. Dans Mediapart, un article d'analyse invité intitulé « L'importante jurisprudence Dieudonné » souligne : « il y a lieu effectivement à s'émouvoir de l'absence de mise en balance de la liberté d'expression avec une notion aux contours très floues qu'est le trouble à l'ordre public », tout en estimant que la référence à la notion de dignité humaine dans l'ordonnance du Conseil d'Etat constitue un aspect positif et novateur. La controverse est devenue telle, que Le Monde diffuse même des déclarations du Vice-Président du Conseil d'Etat avec l'intitulé « Affaire Dieudonné : le Conseil d'Etat réplique aux critiques ». Sans doute, le débat se poursuivra et l'usage futur de cette nouvelle jurisprudence concernera d'autres affaires que celle de Dieudonné. Il paraît donc pertinent de lui consacrer une série d'articles sur ce blog rappelant notamment les principales décisions de justice impliquées dans le dispositif. Nous présentons ici l'ordonnance du juge des référés du Conseil d'Etat du 9 janvier 2014.

[la suite, sur le lien
http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2014/01/11/la-jurisprudence-dieudonne-du-conseil-d-etat-i-49523.html]

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Cordialement

Le Collectif Indépendance des Chercheurs
http://science21.blogs.courrierinternational.com/
http://www.mediapart.fr/club/blog/Scientia

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