Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Lucien PONS

L'association "Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR" soutient les grévistes de chez Renault et de chez Peugeot. Modalités pratiques pour les soutenir financièrement.

2 Février 2013 , Rédigé par lucien-pons Publié dans #Le syndicalisme

Bonjour à tous.

 

L'association "Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR" a organisé ce vendredi 25 janvier une conférence/débat sur le syndicalisme animée par Jacky Omer, secrétaire national du Front Syndical de Classe. Le FSC est une association crée en 2009, elle regroupe des syndiqués de la CGT, de la FSU, de SUD et de Solidaires qui refusent d'accompagner le capitalisme triomphant en s'aliénant à la CES. Le FSC est une association et en aucun cas il ne s'agit de créer un nouveau syndicat au risque d'affaiblir encore davantage la voix des travailleurs.

  

Le samedi 26 janvier, une journée de formation était donnée par le FSC à Nice.

 

Au regard des derniers accords entre "partenaires sociaux", force est de constater que le MEDEF et les maîtres du CAC-40 ont imposé leurs diktats. Les trois quarts de la population française sont opposés à la suppression du CDI. Les accords de dupes vont permettre au patronat de licencier et de précariser en toute légalité. Le droit du travail est attaqué avec une extrême violence. Même le syndicat des avocats dénonce cette supercherie. Tout cela devrait nous interpeller, pourtant rien ne semble frémir en provenance des directions syndicales.

 

Il faut bien comprendre que ce projet d'accord inscrit le social comme une variable d'ajustement d'une politique de rigueur et qu'il remet en cause les droits des salariés et plus encore le modèle social auquel nous sommes tous très attachés. La baisse nominale des salaires, la charge annoncée contre les retraites, la destruction programmée de la sécurité sociale , la précarisation grandissante des chômeurs, l'absence d'avenir pour les jeunes, sont les prochaines étapes de la guerre sociale déclarée aux peuples.

 

Il suffit de voir la violence des attaques dans les autres pays de la zone euro, la Grèce, le Portugal, l'Espagne, l'Italie, l'Irlande, la situation sociale en Allemagne (le premier de la classe) n'est pas des meilleures, pour comprendre la potion que veulent nous administrer les maîtres du monde. Ce n'est ni plus ni moins que la fameuse "Stratégie du choc" si bien décrite par Naomi Klein dans son livre éponyme appelé aussi "La montée du capitalisme du désastre". La seule solution mise en avant par l'auteur est la résistance face à toutes les attaques de plus en plus violentes, menées par les puissants.

 

Ils ne sont pas si puissants. Leur principale faiblesse est notre force. Si nous acceptons de nous coucher, ils deviendront de plus en plus exigeants et de plus en plus violents. Si nous relevons la tête, la peur changera de camp!

 

En 2010, au coeur du combat pour les retraites, nous étions à deux doigts de gagner. Les principales raffineries étaient en grève, quelques jours suffisaient pour inverser le rapport de force... La voie de la concertation et du compromis a acté la défaite malgré la forte mobilisation.

 

Aujourd'hui les mêmes accords de la honte veulent entériner la mort de notre modèle social afin que les travailleurs de la zone euro et de l'Union Européenne en général puissent devenir compétitifs dans la valse mondiale des profits. Cela signifie qu'il est nécessaire d'aligner par le bas les différents niveaux de vie. C'est déjà le cas en Roumanie ou en Hongrie où les accords salariaux entérinent des reculs ignobles. Le salaire horaire est de quelques euros et la flexibilité est de mise.

 

En France le combat des ouvriers de chez Renault et de chez Peugeot essaie d'enrayer ce processus. Carlos Ghosn anticipe déjà sur les futurs accords, il s'appuie sur la victoire du MEDEF lors des dernières négociations pour imposer la baisse des salaires, la suppression de postes et la totale flexibilité. La lueur d'espoir vient de la volonté des travailleurs de Renault et de Peugeot de s'unir afin d'imposer le "TOUS ENSEMBLE" qui seul fera reculer les puissants.

 

Afin de mieux connaître leur combat et surtout afin de les aider dans leur lutte, je vous transmets le message qu'ils m'ont envoyé. Vous pourrez voir des vidéos intéressantes et surtout vous pourrez:

  

  

  

 

Participer financièrement

 

 

au soutien de leur lutte.

 

 

 

 

  

 

 

La procédure est la suivante:

  1. Aller sur le site.   

                                                                                                                                                                                                                                                               2.     Cliquer sur "Je soutiens".

 

 

                      Vous pouvez aussi faire un chèque de soutien.

 

                                                  1.     ordre: Soutien aux salariés de l'automobile du 93.

                                                                    2.     Adresse:    Soutien aux salariés de l'automobile des 93, 19-21 rues Jacques Duclos, 93600 Aulnay -sous-bois.

 

 

 

 

 

 

 

 

Je pense que leur combat est le notre, agissez en votre âme et conscience.

En PJ vous trouverez le courrier que j'ai adressé aux travailleurs de Renault et de Peugeot, celui indiquant la conférence sur le syndicalisme et un communiqué des ouvriers en grève.

 

Bien cordialement.

 

Lucien PONS  Président de l'association "Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR".

 

 
 
 
 
 

 

--
Vous recevez ce message, car vous êtes abonné au groupe Google Groupes CNR06.
Pour vous désabonner de ce groupe et ne plus recevoir d'e-mails le concernant, envoyez un e-mail à l'adresse cnr06+unsubscribe@googlegroups.com.
Pour plus d'options, visitez le site https://groups.google.com/groups/opt_out .
 
 

Nos actions

Journal de Midi PSA-Renault à Flins
FR3 Ile de France
23/01/2013
Communiqués
Communiqué de presse de la CGT PSA Aulnay 27/01/2013
Pour la réouverture de l'usine, la CGT dénonce le climat de tension que la direction veut instaurer dans l'usine en revenant aux méthodes « Citroën » des années noires d'il y a 30 ans. En réunion de CE de vendredi dernier, la direction avoue qu'elle a fait appel à une 2ème société de vigiles privée. Cette 2e société, la société MAURY, vient renforcer la société PRETORIAN. La direction a refusé de communiquer le nombre de vigiles présents sur le site.
A LA UNE

La semaine de grève a été bien remplie et le moral des travailleurs en grève reste bon malgré les sales coups de la direction.

 
Mercredi 23 janvier, les ouvriers de PSA Aulnay sont allés à 250 rejoindre les ouvriers de Renault Flins qui débrayaient ce jour-là contre les attaques de leur direction. Là-bas le patron impose un accord dit de compétitivité, avant d'annoncer près de 8200 suppressions d'emplois. À PSA, la direction annonce 11 200 suppressions d'emplois et ensuite prévoit d'imposer le même type d'accord de compétitivité pour aggraver les conditions de travail de ceux qui restent. 
 
D'une façon ou d'une autre, les patrons ont déclaré la guerre à tous les salariés. Non seulement ils licencient à tour de bras, mais derrière ils veulent imposer des augmentations de temps de travail, une baisse des salaires, une mobilité obligatoire en fonction de la production. Bref, la flexibilité pour nous et le maintien des profits pour eux. Pour ne pas sombrer dans la misère, il faudra que tous les salariés s'y mettent ensemble. 
 
Alors, ce rassemblement a été l'occasion de dire : « Renault, PSA même combat ». Nous retrouver ensemble, sans se laisser arrêter par les grilles, a été un moment puissant, de ceux qui font qu'on se sent plus fort, plus déterminés encore. Les patrons voudraient nous mettre en concurrence les uns avec les autres. Mais notre force c'est notre capacité à nous unir pour les combattre. Car, c'est bien d'un combat qu'il s'agit.
 
La grève à PSA Aulnay c'est une première riposte. La direction de PSA voudrait faire de la fermeture de l'usine d'Aulnay un exemple patronal. Peugeot voudrait dire à tous les patrons : « voilà comment j'ai écrasé les salariés d'Aulnay, en fermant l'usine, en payant le minimum ». Si les grévistes de PSA arrivent à faire reculer leur direction, ce sera une victoire pour tous les travailleurs, un point marqué contre le patronat. Donc en attendant de s'y mettre tous ensemble, ils ont besoin de la solidarité de l'ensemble du monde du travail.
 
Et cette semaine, on a pu constater que cette solidarité existe. Que ce soit à l'occasion de l'opération péage gratuit à Mantes-la-Jolie mercredi après midi, ou à la gare du nord vendredi 25 au matin, les gestes de soutien, les mots d'encouragements ont été nombreux de la part des salariés  rencontrés. Elle compte et elle aide à tenir.
 
Pendant ce temps, la direction n'a pas perdu de temps. Elle a commencé une campagne de calomnies et d'injures contre les grévistes. Elle les accuse d'avoir saboté, dégradé et cassé ! Elle qui se prépare à fermer l'usine, à la détruire, à saccager nos vies, elle voudrait nous faire passer pour des voyous ! Le monde a l'envers !
Mais elle oublie que la presse est venue durant les premiers jours de grève dans l'usine et qu'elle a pu constater qu'il n'y avait ni violence, ni dégradations. Comme par hasard, la direction n'a constaté des dégradations que mardi, soit quatre jours après avoir interdit l'usine à l'ensemble des salariés.
 
Comme les salariés ont renforcé leur organisation, ont multiplié les actions, la direction a amplifié sa campagne de calomnie. 5 militants CGT, très engagés dans la grève, dont une mère de famille qui élève seule ses deux enfants, sont convoqués à la Sureté Territoriale de Bobigny. Ils font l'objet d'une plainte déposée par le cabinet d'huissier engagé par PSA. Les 5 convocations sont étalées dans la semaine, une par jour, pour tenter de désorganiser la mobilisation. 
 
Devant la popularité des salariés de PSA Aulnay auprès de l'opinion publique, PSA ne sait plus quoi inventer. La direction revient aux vieilles méthodes « Citroën » des années noires d'il y a 30 ans.
 
Le gouvernement est complice. C'est la famille Peugeot qui devrait être convoquée au commissariat pour « destruction d'emplois et casse d'une usine », « mensonges répétés ». Au lieu de cela, le gouvernement soutient PSA, comme il a voté les suppressions d'emplois chez Renault dont il est l'actionnaire majoritaire, et envoi les cars de CRS à chaque action des grévistes d'Aulnay. Montebourg s'est même excusé des faibles critiques qu'il avait osé exprimées contre Varin. On n'a rien à attendre d'un tel gouvernement.
 
Vendredi 25 après midi, la direction a annoncé la réouverture de l'usine pour lundi matin. Si elle espère que la production redémarre, elle va vite déchanter. Les grévistes sont déterminés. Ils seront présents lundi matin. Une centaine de cadres ont été appelés des autres sites PSA. En toute illégalité, une centaine de vigiles de deux sociétés de vigiles quadrillent l'usine. PSA se moque des lois. Mais, les provocations de PSA n'y changeront rien : la force des travailleurs c'est la grève !
Renault, PSA même combat ! les salariés font cause commune !
28/01/2013
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article