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Le blog de Lucien PONS

n° 114 - Journal des 'Guerres de l'Otan': du 05-06 - 15-06 - Le coup d’Houla en Syrie le prouve : les vieilles combines sont les meilleures.

15 Juin 2012 , Rédigé par lucien-pons Publié dans #La Syrie - La Libye - l'Iran -

n° 114 - Journal des 'Guerres de l'Otan': du 05-06 - 15-06 

 

 - Le coup d’Houla en Syrie le prouve : les vieilles

 

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Le 15 06 2012.

 


Aujourd'hui, face aux ambitions hégémoniques de l'impérialisme, l'information est une arme au service de la paix.

Les médias occidentaux dans leur large majorité acceptent les versions de l'armée américaine et ferment les oreilles aux autres sources. .

Dénoncer ne suffit plus, il faut expliquer, informer, transmettre!

Sa diffusion est un acte de résistance.


 

 


  Journal des Guerres de l'Otan.  n° 114- 05-06 - 15-06 

            

C.De Broeder & M.Lemaire     


 

 

 


Le " Journal des Guerres de l'Otan " est  visible :

a)   sur mes blog : 

http://journaldeguerre.blogs.dhnet.be/

http://journauxdeguerre.blogs.lalibre.be/

 

b) sur le site de Robert Bibeau :  http://www.robertbibeau.ca/palestine.html

 

c) sur le site de Eva Resis      :  no-war.over-blog.com

http://no-war.over-blog.com/ 

Le " Journal des Guerres de l'Otan " est  visible :

a)   sur mes blog : 

http://journaldeguerre.blogs.dhnet.be/

http://journauxdeguerre.blogs.lalibre.be/

 

b) sur le site de Robert Bibeau :  http://www.robertbibeau.ca/palestine.html

c) sur le site de Eva Resis      :  no-war.over-blog.com

http://no-war.over-blog.com/ 

 

e) sur le site :  www.palestine-solidarite.org à cette adresse :http://www.palestine-solidarite.org/Journaux_Palestiniens.htm

 

NB : Si vous voulez-me contacter ou obtenir le Journal par mail, une seule adresse : fa032881@skynet.be


 

 

 


Sommaire.

T

Tiré à part :

Allain Jules : Syrie : dis papa c’est quoi les enfants
Boucliers humains en Syrie #nausée ?

Syrie : Vladimir Poutine gifle copieusement François Hollande à l’Elysée.

Guerres de l'Otan - 

Cartalucci : Le coup d’Houla en Syrie le prouve : les vieilles combines sont les meilleures.

1 Politique 

a) Extension des guerres.

Dan GLAZEBROOK : LIBYE, AFRIQUE ET AFRICOM : CATASTROPHE EN COURS

b) Dans les coulisses

Solidarité & Progrès : Compte-à-rebours vers la guerre : la doctrine Blair contre la doctrine Poutine.

c) Extension des guerres ?

Le renforcement de l’Otan par la smart défense.

2 Sur le terrain

Thierry Meyssan : Coups de semonce russes - LE CONFLIT SYRIEN RISQUE DE DÉGÉNÉRER EN GUERRE MONDIALE 

3 Brèves

Résistance politique: L’OTAN… La peste noire du XXIème siècle !…

4 Dossiers

.4-1 Jacques LE DAUPHIN : Une OTAN « rénovée » pour quels objectifs ?

4-2 Brendan O'Reilly : La Chine et la Russie mènent une partie de bras de fer contre l'Ouest.

5 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net & témoignage.

5-1 Vertraulicher Schweizer : Des soldats américains à l’étranger, camouflés en hommes d’affaires.

 

 

 


 

 


Tiré à part :

Allain Jules : Syrie : dis papa c’est quoi les enfants
Boucliers humains en Syrie #nausée ?

La vraie difficulté des autorités syriennes c’est que les ennemis dela Syriecontrôlent les médias mondiaux ainsi que toutes les organisations internationales (ONU, FMI, Banque Mondiale, CPI etc.). Quand leurs intérêts son en jeu, ils manipulent, déforment en violant sans cesse la vérité et la vraie information. Ensuite, ils censurent sans vergogne les protestataires que nous sommes.

Ces désinformateurs ont même parfois le toupet d’accuser les autres de ceux qu’ils sont véritablement, des menteurs et des assassins. Et vlan ! Après avoir accusé Damas de tous les maux imaginables et inimaginables, ils ont abouti aux “enfants boucliers humains”. Aujourd’hui, Laurent Fabius le ministre français des Affaires étrangères a, depuis le Quai d’Orsay lors d’une conférence de presse, déclaré ceci:

«Des enfants de 8 à 9 ans sont placés devant des chars, violés et assassinés. (…) Ils sont mis de part et d’autre des cars militaires qui entrent dans les villes. Si on veut tuer des soldats, il faut d’abord tuer des enfants…»

La désinformation tourne à plein pot et nos amis oublient visiblement un petit détail, tout petit mais vachement lourd de conséquence. Vous le voyez ? Élémentaire mon cher Watson ! On a accusé jadis Saddam Hussein d’utiliser des boucliers humains pour protéger certains sites à Bagdad. Ah, Bagdad, le nouvel enfer sur terre depuis la fin de Saddam. Passons. 

Il y a même sur Twitter depuis hier, un hastag nausée ( ce signe dièse #) #nausée, pour désigner ce que le régime fait avec les enfants. Un fake grossier comme l’annonçait déjà Thierry Meyssan sur ce qui va suivre avec une désinformation de masse. Je disais plus haut que nos amis oublient visiblement un petit détail, tout petit mais vachement lourd de conséquence. Ils avalisent à l’insu de leur plein gré que l’armée nationale syrienne se protège. De qui donc ?

Faut-il répondre à cette question…existentielle ? La vérité est ailleurs. Alors que les Etats-Unis et ses alliés équipent les terroristes syriens, ils crient sur tous les toits que Moscou livre des hélicoptères militaires à Damas et, dans la foulée, Paris la guerrière -rien n’a changé-, demande fermement à Moscou de cesser toute livraison d’armes à Damas. On croit rêver. Oui, ces gens sont des monstres

Allain Jules :Publié le14 juin 2012 

 http://allainjules.com/2012/06/14/syrie-dis-papa-cest-quoi-les-enfants-boucliers-humains-en-syrie-nausee/


 

 


Syrie : Vladimir Poutine gifle copieusement François Hollande à l’Elysée.

La conférence de presse entre François Hollande et Vladimir Poutine à l’Élysée.

J’ai regardé tout à l’heure, sur BFMTV, la conférence de presse entre François Hollande et Vladimir Poutine à l’Élysée. Nous avons vu deux styles, l’un direct et pas du tout diplomatique, celui de François Hollande, et l’autre, fin, diplomatique et surtout politique, celui du président russe Vladimir Poutine.

François Hollande a montré ses limites en parlant d’alternance ou transition politique avant une éventuelle résolution du conflit syrien. Il a choisi son camp, celui du départ de Bachar al-Assad, sans toutefois penser à une vraie solution politique. Or, en condamnant un seul parti, ceci signifie qu’on ne veut pas la paix. Cette vision atlantiste est triste. Que sait-il de la Syrie pour demander des sanctions à l’ONU ? Ce qui est vraiment triste c’est avec l’argent de nos impôts que ces clowns veulent aller en guerre.

Quant à Poutine, il a été bref et vif dans le propos, et surtout très mesuré. Pas de changement de régime pour lui,  et les deux belligérants qui doivent s’asseoir autour d’une table. Point. Il a évoqué le cas libyen, demandant aux journalistes de parler de Syrte notamment, tout en posant la question à savoir si la “Libye libre” l’est vraiment ?…Un grand homme politique qui a du vécu, loin de l’amateur de l’Élysée, qui est président depuis deux semaines et qui se montre vraiment au grand jour comme un extrémiste. Normal, quand on a des conseillers toxiques comme Botul, on ne peut que tomber bien bas.

Hollande n’a pas les biscotos pour jouer les petits soldats de l’OTAN, d’autant plus que, les entretiens entre Vladimir Poutine et Angela Merkel plus tôt dans la journée, ont trouvé une solution commune, celle que nous prônons ici depuis le début: LA PO-LI-TI-QUE….
Publié le1 juin 2012

http://allainjules.com/2012/06/01/syrie-vladimir-poutine-gifle-copieusement-francois-hollande-a-lelysee/

 

 

 


 

 


Guerres de l'Otan - 

Cartalucci : Le coup d’Houla en Syrie le prouve : les vieilles combines sont les meilleures.

Propagande guerrière de l’OTAN: le gouvernement syrien accusé des atrocités commises par les escadrons de la mort

Le coup d’Houla en Syrie le prouve : les vieilles combines sont les meilleures

Le 1 juin 2012

Mondialisation.ca

Alors que les informations nous arrivent en provenance d’Houla en Syrie, tout près de Homs et de la frontière avec le Liban, il est de plus en plus évident que le gouvernement syrien n’est pas responsable des tirs d’artillerie qui ont tué 32 enfants et leurs parents, comme le clament haut et fort les médias occidentaux et jusqu’à l’ONU elle-même. Tout semble indiquer au contraire que c’est l’oeuvre d’escadrons de la mort opérant en combats rapprochés – ces escadrons étant accusés par les « activistes » anti-gouvernementaux d’être des « sbires du régime [d’Assad] » ou des « milices », et par le gouvernement syrien d’entre des terroristes d’al-Qaïda liés à des espions étrangers.

Au moment où l’on rapportait ces meurtres, les représentants des gouvernements américain, britannique et français se préparaient déjà à accuser, à condamner, et à demander des sanctions contre le gouvernement syrien, appelant à une réunion immédiate du Conseil de Sécurité de l’ONU, et à l’établissement d’un cadre de soutien aux « Amis de la Syrie » au moyen de livraison d’armes et d’aide aux militants. Il était urgent pour l’Occident, que ce soit par opportunité ou de façon délibérée, de faire avancer son vieux projet de renversement du régime d’Assad.

Pendant ce temps, l’OTAN massacrait une famille de 8 personnes, dont 6 enfants en Afghanistan. Et donc, si l’on affirme que ce sont l’aide humanitaire et la justice qui guident les intérêts étrangers, alors l’Afghanistan devrait être mis sur le même plan qu’Houla. Malheureusement, ce n’est pas le cas. 

C’est avec cette même hâte à attirer l’attention et à déformer la violence en l’amplifiant au maximum que la BBC a été amenée à diffuser la photo d’un massacre en Irak vieille de plusieurs années, expliquant comme pour l’ensemble de leurs « preuves » qu’elle provenait des « activistes pro-démocratiques », arguant encore une fois de la véracité de ces affirmations qui nous arrivent en permanence depuis un an de ces sources [pourtant] plus que douteuses.

Nous savons bien qu’en général, après n’importe quel crime commis dans une nation occidentale, la police ne parvient pas à examiner la scène de crime et à dresser des conclusions aussi rapidement que cela, à moins qu’elle ne soit dans le coup et ne connaisse déjà les détails du crime simplement du fait qu’elle y est elle-même impliquée.

Il est tout aussi clair que ce qui s’est passé à Houla, quelle qu’en soit la nature, a été utilisé délibérément comme un levier pour faire avancer un peu plus les objectifs cachés des Occidentaux, que Seymour Hersh avait très bien expliqués dans son article de 2007 paru dans le New Yorker « The Redirection », où il décrivait un complot « américano-israélo-saoudien » visant à armer des extrémistes brutaux et sectaires, et à les « lâcher » contre la Syrie. En fait, dans son article, Hersh interrogeait plusieurs personnes qui toutes s’inquiétaient du caractère inévitable de la violence que nous constatons aujourd’hui à Houla.

Bien que certains aient peine à croire que l’Occident puisse organiser, promouvoir et exploiter les actes violents commis à Houla, la vraie question à se poser est : « Existe-t-il des précédents historiques qui pourraient nous fournir un éclairage suffisant et répondre aux questions en "si" et en "pourquoi" ? » En fait, de tels précédents existent bel et bien.

Il faut se rappeler de l’été 1939, lorsque les nazis, cherchant à tout prix à se faire passer pour les pauvres victimes et à justifier leur agression militaire, organisèrent un incident de frontière et en attribuèrent la faute au voisin polonais. Il en est ressorti que des troupes allemandes avaient attaqué une station de radio allemande, et tout cela s’est terminé par l’invasion de la Pologne par l’Allemagne nazie. L’ironie veut que ce soit le musée du Mémorial de l’holocauste aux États-Unis qui non seulement nous relate ces événements, mais l’assortit d’une véritable leçon sur comment « tromper le peuple » :

Tout au long de la Seconde Guerre mondiale, les propagandistes nazis ont fait passer leurs agressions militaires destinées à la conquête de territoires, pour des actes justes et nécessaires de légitime défense. Ils ont décrit l’Allemagne comme une victime effective ou potentielle d’agresseurs étrangers, comme une nation attachée à la paix, mais obligée de prendre les armes pour protéger sa population et défendre la civilisation européenne contre le Communisme. Les objectifs de la guerre affichés pratiquement à chaque étape des hostilités camouflaient presque systématiquement les véritables intentions d’expansion territoriales nazies et leurs luttes raciales.

Durant l’été 1939, alors qu’Hitler et ses assistants finalisaient les plans d’invasion de la Pologne, le peuple allemand était en proie à la tension et à la peur. Les Allemands étaient encouragés par la récente extension des frontières de leur pays [qui englobait désormais] les voisins autrichiens et tchécoslovaques, et ce, sans avoir eu à tirer un seul coup de feu. Mais pour autant, ils ne manifestaient pas dans les rues en appelant à la guerre comme l’avait fait la génération de 1914.

Avant que l’Allemagne n’attaque la Pologne le 1er septembre 1939, le régime nazi avait lancé une campagne médiatique extrêmement agressive destinée à s’assurer le soutien du peuple pour une guerre que peu d’Allemands désiraient. Pour pouvoir présenter l’invasion comme moralement justifiée, et comme une action défensive, la presse allemande s’employa à rapporter les « atrocités commises par les Polonais », se référant à des cas de violences physiques ou de discrimination réels ou inventés, touchant des Allemands résidant en Pologne. Déplorant l’esprit « belliqueux » et le « chauvinisme » polonais, la presse s’attaqua également aux Britanniques, leur reprochant d’encourager la guerre en promettant de défendre la Pologne dans le cas d’une invasion allemande.

Le régime nazi organisa même un incident de frontière destiné à faire comme si la Pologne avait entamé les hostilités contre l’Allemagne. Le 31 août 1939, des soldats SS déguisés en Polonais attaquèrent une station radio allemande à Gleiwitz. Le lendemain, Hitler annonçait à la nation allemande et au monde sa décision d’envoyer des troupes en Pologne en réponse aux « incursions » polonaises à l’intérieur du Reich. Le service de presse du parti nazi du Reich demanda aux médias d’éviter le terme de « guerre mondiale ». Ils devaient seulement dire que les troupes allemandes avaient simplement repoussé les attaques polonaises, une tactique destinée à présenter l’Allemagne comme la victime de l’agression. La responsabilité de déclarer la guerre était laissée aux Britanniques et au Français.

Nous qui en Occident, après les terribles pertes de la Seconde Guerre mondiale, avions juré que des actes d’agression caractérisée ne seraient plus jamais tolérés, nous avons permis aux pouvoirs de Wall Street et de Londres et de tous ceux qui orbitent autour, de tracer leur chemin d’une conquête militaire à l’autre, de l’Afghanistan à l’Irak, en passant par la Libye, le Yémen, la Somalie et maintenant, la Syrie. Nous sommes au bord du conflit avec l’Iran, et exactement comme l’avait fait l’Allemagne nazie, ceux qui nous y emmènent utilisent un mélange de menaces, de terreur, de promesses et d’excuses indéfendables, pour encore une fois franchir les frontières d’une nation souveraine, déclencher une guerre contre son peuple et lui imposer notre système et nos institutions que nous déclarons « supérieures ».

Depuis les années 1990, selon le Général US Wesley Clark, l’Occident s’est lancé dans la conquête de l’ensemble du Moyen-Orient à travers l’installation de régimes « partenaires ». Depuis 2002, l’Occident a cherché à renverser le gouvernement syrien. Et de façon évidente, depuis 2007, l’Occident conspire contre la Syrie. Bien des années avant que le terme de « Printemps arabe » ne soit utilisé par les médias occidentaux, la violence qui ravage actuellement la Syrie était déjà planifiée, les militants étaient armés, financés et organisés. Le désir de l’Occident d’intervenir en Syrie aujourd’hui ne doit rien à la volonté de sauver le peuple syrien de la violence que l’Occident a lui-même fomentée, mais bien à la volonté d’utiliser cette violence pour s’étendre, exactement comme Hitler l’avait fait, à travers des conquêtes militaires.

Si l’ONU commet l’erreur dramatique de permettre aux forces du fascisme global, si mal déguisées en « défenseurs de la civilisation » de gagner en Syrie, ne tombez pas dans le même panneau que les Allemands [en 1939], ne croyez pas que cela soit justifié. Houla, tout comme Gleiwitz est un prétexte indéfendable, et non un impératif moral. L’Allemagne a finalement payé très cher ses transgressions continuelles contre l’humanité avec des millions de morts, des décennies d’opportunités perdues, une division du pays et son occupation après avoir été battue, et l’obligation de devoir porter à jamais ce lourd passé. Quelle récompense osons-nous attendre aujourd’hui de l’ignorance et de l’apathie ?

Tony Cartalucci
Article original en anglais : 
NATO'S "MEDIA WARFARE": Syrian Government Blamed for Atrocities Committed by US Sponsored Deaths Squads, Houla, Syria Stunt Proves: Old Tricks are the Best Tricks, publié le 28 mai 2012. 
Traduction GV pour ReopenNews

Landdestroyer.blogspot.

 


 

 


1 Politique 

a) Extension des guerres.

Dan GLAZEBROOK : LIBYE, AFRIQUE ET AFRICOM : CATASTROPHE EN COURS. A UNE GUERRE APPUYEE PAR LA "GAUCHE" ET LES ECOLOS EUROPEENS DANS UN SILENCE ASSOURDISSANT FACE AU MASSACRE SCIEMMENT VOULU PAR L'OTAN ET SES ALLIES

 L’étendue de la tragédie que l’OTAN et ses alliés ont engendrée en Libye devient de plus en plus tristement évidente avec chaque jour qui passe. Les estimation sur le nombre des victimes varient, mais il semble qu’il y en ait eu au moins 50 000 ; à vrai dire, le ministère de la Défense britannique se vantait déjà en mai dernier que la massacre avait fait 35 000 morts. Mais ce chiffre ne cesse d’augmenter. La destruction des forces de l’état par le blitzkrieg Anglais, Français et Etasunien a laissé le pays dans un état de totale anarchie - au pire sens du terme.

Les anciens "rebelles", qui n’avaient rien d’autre pour les unir que la volonté temporaire de servir de soldats au sol à l’OTAN, se retournent les uns contre les autres. 147 ont été tués au cours d’un conflit interne dans le sud de la Libye plus tôt dans l’année, et ces dernières semaines des bâtiments gouvernementaux - dont les quartiers du premier ministre - ont été attaqués par des "rebelles" qui réclamaient leurs salaires. 1,4 milliards de dollars leur ont déjà été versés - ce qui prouve une fois de plus que c’étaient les forces coloniales de l’OTAN, et non Kadhafi, qui employaient des "mercenaires" - mais les règlements ont été suspendus le mois dernier à cause du népotisme généralisé. La corruption devient générale - 2,5 milliards de revenus du pétrole qui devaient être remis au trésor public se sont évanouis. Les ressources libyennes sont maintenant pillées à la fois par les multinationales pétrolières et par une poignée de familles issues des nouvelles élites du pays ; un schéma néocolonial classique. L’utilisation des ressources pour de grands projets d’infrastructure comme la Grande Rivière Artificielle (1) ainsi que la hausse massive du niveau de vie des habitants pendant les quatre dernières décennies (l’espérance de vie des Libyens est passée de 51 à 77 ans depuis l’arrivée au pouvoir de Kadhafi en 1969) ne sont apparemment déjà plus que des souvenirs, hélas.

Mais malheur à celui qui oserait le dire aujourd’hui. Il a été décidé il y a longtemps qu’aucun partisan de Kadhafi ne serait autorisé à participer aux élections à venir mais des décisions encore plus drastiques viennent d’être prises. La loi 38, que le nouveau gouvernement imposé par l’OTAN a votée le mois dernier, a créé un nouveau crime : la "glorification" de l’ancien gouvernement ou de son leader est punie d’une peine qui peut aller jusqu’à l’emprisonnement à vie. Un commentaire aussi vague que de dire que les choses allaient mieux sous Kadhafi tombe-t-il sous le coup de la loi ? La loi est volontairement assez vague pour permettre toutes les interprétations. C’est la porte ouverte à la persécution étatique institutionnalisée.

La loi 38 est encore plus révélatrice du mépris du gouvernement pour l’état de droit - un gouvernement, souvenez-vous, qui n’a toujours pas le moindre mandat populaire et dont le seul pouvoir repose sur les forces armées coloniales. Cette loi accorde l’immunité à tous ceux qui ont commis des crimes dans le but "de promouvoir ou de protéger la révolution". Les responsables du nettoyage ethnique de Tawergha - telle que "la brigade pour purger le pays des noirs" comme elle s’est elle-même nommée - peuvent tranquillement continuer leur chasse aux réfugiés de la ville sachant qu’ils ont la loi de leur côté. Les responsables des massacres de Syrte et d’ailleurs n’ont rien à craindre. Ceux qui ont participé à la torture généralisée des prisonniers peuvent continuer à le faire en toute impunité -tant que cela "protège la révolution" - autrement dit tant que cela maintient la dictature de l’OTAN et du Conseil National de Transition (CNT).

Voilà la Libye d’aujourd’hui : la guerre civile y fait rage, les ressources sont pillées, la société s’effondre et le fait d’exprimer le regret du temps où la Libye était prospère et en paix est puni comme un crime tandis que le lynchage et la torture ne sont pas seulement permis mais encouragés.

De plus le désastre a dépassé les frontières. La déstabilisation de la Libye s’est propagée au Mali où elle a engendré un coup d’état et la fuite d’innombrables réfugiés - notamment parmi les noirs immigrés en Libye - vers les pays voisins ; ces réfugiés en essayant d’échapper à la fois aux attaques aériennes et au lynchage ont ajouté aux difficultés économiques d’autres pays. De nombreux combattants libyens qui ont fini leur travail en Libye sont maintenant transférés en Syrie par leurs maîtres impérialistes pour y répandre aussi leur violence sectaire.

Et chose plus inquiétante encore pour le continent africain, AFRICOM - le commandement militaire étasunien - progresse dans le sillage de l’agression contre la Libye. Ce n’est pas par hasard que seulement un mois après la chute de Tripoli - et au cours du mois où Kadhafi a été assassiné (octobre 2011) - les Etats-Unis ont annoncé qu’ils envoyaient des troupes dans pas moins de quatre pays africains -la République Centre Africaine, l’Ouganda, le Sud-Soudan et la République Démocratique du Congo. Et AFRICOM vient d’annoncer 14 importantes manoeuvres militaires conjointes dans les pays africains en 2012, ce qui ne s’était jamais vu. La reconquête militaire de l’Afrique est en bonne voie.

Rien de tout cela n’aurait été possible avec Kadhafi au pouvoir. En tant que fondateur, principal donateur et ancien président élu de l’Union Africaine, il exerçait une grande influence sur le continent. C’est en partie grâce à lui que les Etats-Unis ont été forcés d’installer le quartier général d’AFRICOM à Stuttgart en Allemagne quand l’organisme a été créé plutôt qu’en Afrique ; ils avaient offert de l’argent et des investissements à des gouvernements africains mais ces derniers ont refusé d’accueillir leurs bases. On estime que la Libye du temps de Kadhafi avait investi à hauteur de 150 milliards de dollars en Afrique et la proposition libyenne, avec un apport de 30 milliards de dollars à la clé, de mettre en place une Banque de développement de l’Union Africaine aurait sérieusement diminué la dépendance financière de l’Afrique à l’Occident. Bref, la Libye de Kadhafi était le seul obstacle notable à la pénétration d’AFRICOM en Afrique.

Maintenant qu’il n’est plus, AFRICOM met les bouchées doubles. L’invasion de l’Irak et de l’Afghanistan ont montré les guerres qui faisaient des victimes occidentales n’étaient pas populaires en Occident ; AFRICOM est conçu pour que, dans les guerres coloniales qui seront lancées contre l’Afrique, ce soient les Africains eux-mêmes qui se battent et meurent et non des Occidentaux. Les forces de l’Union Africaine doivent être intégrées à AFRICOM sous commandement étasunien. Kadhafi ne l’aurait jamais accepté ; c’est pourquoi il devait être éliminé.

Et pour avoir une idée de ce que sera l’Afrique sous la tutelle d’AFRICOM, il suffit de regarder la Libye, le modèle africain de l’OTAN : un état condamné à des décennies de violence et de traumatisme et complètement incapable de nourrir sa population et de contribuer à l’indépendance de la région ou du continent.

Il faut absolument mettre un terme immédiat au nouveau colonialisme militaire en Afrique.

Pour consulter l’original :http://www.counterpunch.org/2012/05....

Notes : 1. http://fr.wikipedia.org/wiki/Grande....

DAN GLAZEBROOK

(Counterpunch),

Traduction : Dominique Muselet pour LGS

URL de cet article 16793 http://www.legrandsoir.info/libye-a...

http://www.larevolucionvive.org.ve/spip.php?article2028

http://jacques.tourtaux.over-blog.com.over-blog.com/

mercredi 30 mai 2012


 

 


b) Dans les coulisses

Solidarité & Progrès : Compte-à-rebours vers la guerre : la doctrine Blair contre la doctrine Poutine.

Les discussions qui ont suivi les sommets du G8 et de l’OTAN ont été dominées la semaine dernière par le retour sur le devant de la scène de l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair en tant que conseiller pour la réélection de Barack Obama à la Présidence des Etats-Unis.

 

Ce dévouement de sa part, of course, n’est pas gratuit. Blair et son équipe de « spin-doctors »,qui avaient été la véritable cheville ouvrière de la guerre en Irak (il avait fourni à Georges W. Bush le fameux mémorandum « prouvant » l’existence sur les armes nucléaires irakiennes, qui se sont révélées par la suite être inexistantes), entendent profiter d’une victoire d’Obama en novembre prochain pour reprendre les rênes du pouvoir en Angleterre.

Comme l’avait rapporté le Guardian de Londres en février 2009, Obama avait présenté Blair comme son « premier ami officiel » lors d’un petit déjeuner de prière à la Maison-Blanche, un mois à peine après son inauguration.

Le nouveau binôme espère diriger le monde (ou ce qui en restera), en s’appuyant sur la doctrine qu’avait annoncée Blair lors d’une conférence à Chicago en 1999 :   sous prétexte d’« établir et de répandre des valeurs qui nous sont chères », inaugurer une nouvelle forme de « coopération internationale » en liquidant le Traité de Westphalie de 1648 (et bien sûr en réformant la Charte de l’ONU), c’est-à-dire en sacrifiant l’Etat-nation souverain pour faire place à un nouvel empire.

Comme nous l’avons rapporté sur ce site, avec la création de l’Atrocities Prevention Board (APB — Conseil de prévention des atrocités) Barack Obama a décrété le 23 mars 2012 que les violations des droits de l’homme, où que ce soit dans le monde et tels que son Administration les conçoit, portent directement atteinte… à la sécurité nationale des Etats-Unis !

Un nouvel ajout à la doctrine Blair (la version 2.0) est que l’OTAN doit être capable d’aller en guerre sans consulter les législatures nationales, car il « faudrait trop de temps » pour obtenir leur permission. C’est en effet ce que vient de demander le général Sir David Richards, le chef d’état-major britannique lors d’un discours au Centre pour les études stratégiques et internationales (CSIS) le 23 mai à Washington, une proposition qu’il a qualifiée de « défense intelligente. »

Ceci correspond également à ce que le secrétaire américain à la Défense Leon Panetta avait déclaré au comité responsable du Sénat plus tôt cette année, au nom de l’administration Obama : pour aller en Libye, nous n’avions besoin que de la permission de l’OTAN. Le respect de la Constitution, qui exige que nous obtenions l’autorisation préalable du Congrès n’est pas très pratique. Nous vous tiendrons informés à notre retour.

Or, comme le résumait l’économiste américain Lyndon LaRouche récemment, la doctrine Blair est l’exacte antithèse de la doctrine défendue par Vladimir Poutine comme base de la politique étrangère russe, qui consiste à défendre le système de droit international hérité du Traité de Westphalie, en réelle coopération avec la Chine, l’Inde, et plus récemment le Pakistan.

Dans son article du 27 février 2012 dans Moskovskiye Novosti, Poutine a réitéré sa position selon laquelle « les principes majeurs nécessaires à toute civilisation incluent la sécurité pour tous les Etats, le rejet de tout usage excessif de la force, et le respect inconditionnel des fondements du droit international. » Il est clair qu’à chaque fois que ces principes ont été négligés, explique-t-il, « les relations internationales ont été déstabilisées ».

Le 17 mai, à la veille du sommet du G8 et du sommet de l’OTAN à Chicago, le Premier ministre russe Dimitri Medvedev, lors de son discours au 2e Forum juridique international de St.Petersbourg, discours posté par la suite sur le site du gouvernement de la Fédération russe, a lui aussi, tenu à rappeler la doctrine russe :

« Il est souvent dit que le système de droit international est obsolète. Je l’ai moi-même entendu à maintes reprises dans la pratique politique. Ses règles ne permettent pas toujours de lutter efficacement contre de nouvelles menaces. C’est vrai en partie, parce que tout devient obsolète un jour ou l’autre — y compris le droit. Mais le besoin vraiment nécessaire et urgent de moderniser le droit international ne veut pas dire abandonner ses fondements, ce qui me semble absolument évident.

Particulièrement dangereux, à mon avis, sont les actions unilatérales qui vont à l’encontre des principes fondamentaux de la Charte des Nations unies, qui est la principale plate-forme de la communauté internationale pour résoudre ses problèmes. Nous n’avons pas d’autre plate-forme, même si cela déplaît à quelqu’un. Il n’y en a simplement pas d’autre ! Et nous comprenons que la Charte des Nations Unies demande surtout le respect de la prééminence du droit et de la souveraineté des Etats.

Une autre remarque, qui me semble importante au regard de mon expérience et de ma pratique politiques — le principe de la souveraineté de l’Etat. Il ne doit pas être affaibli, même si ce serait commode pour la réalisation de certains objectifs politiques immédiats, y compris le but de gagner une élection. Se donner cela comme objectif revient simplement à mettre l’ordre mondial en danger.

Et les exemples d’attaques sur le principe de la souveraineté ont été nombreux au cours des dernières années. Parmi elles, les opérations militaires contre des gouvernements étrangers contournant le cadre des Nations Unies, les déclarations sur la perte de légitimité de tel ou tel régime politique par des gouvernements étrangers et non pas par le peuple du pays, l’introduction de toutes sortes de sanctions collectives contournant les institutions internationales.

Tout cela n’améliore pas la situation dans le monde ; les opérations militaires précipitées dans d’autres pays finissent généralement par provoquer l’arrivée de radicaux au pouvoir. De telles actions, qui portent atteinte à la souveraineté des États, peuvent entraîner facilement de véritables guerres régionales, et même, sans vouloir faire peur à quiconque, à l’utilisation des armes nucléaires. Chacun devrait garder cela en mémoire, surtout lors de réflexions sur la question de la souveraineté de l’Etat ».

Alors que le monde transatlantique vacille au bord d’une désintégration spectaculaire de son système financier, il faut bien rappeler ici que les nuées de l’orage financier portent avec elles le risque immédiat d’une guerre globale.

La tentation permanente des élites géopolitiques (fr)anglo-américaines de renoncer à l’outil de la diplomatie pour solutionner nos problèmes avec l’Iran et la Syrie avec des sanctions, des frappes et des guerres humanitaires, est donc de très mauvaise augure.

A lire et à voir également sur la crise syrienne :

- Les États-Unis préparent une « guerre proxy » sur plusieurs fronts contre la Syrie

- L’OTAN, « La guerre, c’est nous ou les autres ? » (vidéo)

- La Syrie, centre de la guerre du gaz au Proche-Orient

- Le New York Times bat le tambour pour la guerre en Syrie… et au-delà

- Le terrorisme anti-syrien et ses connexions internationales

- La Russie et l’hypothèse du conflit armé

- Le Pentagone fait des plans pour une guerre en Syrie

- Moscou et la formation du Nouveau Système Mondial

- Pourquoi Poutine rend fou Washington

- Le détournement des pouvoirs de l’ONU par l’OTAN

- Crise syrienne : le « plan en six points » de la Chine

- Le mythe héroïque et la vérité incommodante sur les reportages de guerre

- Pourquoi le Bahreïn n’est pas la Syrie

- Quels enjeux en Syrie ?

- Le détournement des pouvoirs de l’ONU par l’OTAN

- La crise syrienne vue de Damas

- Le vote sur la Syrie à l’ONU considéré comme une étape vers l’intervention militaire

- Le terrorisme au nom de la « démocratie »

- L’islamisme et l’Empire, un flirt qui perdure

- Notes sur les collabos musulmans de l’Occident

- Syrie : Le double véto russo-chinois inaugure un nouvel ordre mondial

- Syrie : l’islam dans la révolution

- Ce chemin de Damas semé d’embûches

- Les croisiéristes de l’U.S. Navy

- La croisière de l’Amiral-Kouznetzov

- La Syrie entre dans la crise générale

- Révoltes arabes : diplomatie 2.0 ?

- Libye, Syrie : un projet géopolitique qui ne se comprend que sur la longue durée…

- La question géopolitique de l’énergie en Egypte, Libye et Syrie

- Les Etats-Unis en voie d’exiger l’éviction d’Assad hors de Syrie

- Israël fait son apparition dans le Printemps Arabe

- Géopolitique de la Syrie à l’heure du Printemps Arabe

- L’échiquier syrien

- Syrie en ébullition, navire de guerre américain en Mer Noire

29 mai

 Source : Solidarité & Progrès

 


 

 


c) Extension des guerres ?

Le renforcement de l’Otan par la smart défense.

Pour optimaliser les moyens de l’Otan, Anders Rasmussen a sorti un lapin de son chapeau : la solution de la smart defense. C’est-à-dire la méthode la plus efficace, mais aussi la plus chère...

Georges Spriet

Plaider pour une organisation davantage collective, voilà qui n’est pas nouveau : standardisation, interopérabilité, fusion, collaboration régionale, achats groupés. « La smart defense, ce n’est pas plus d’argent, mais de l’argent mieux utilisé, une sécurité partagée, une sécurité plus efficace », se réjouit Rasmussen. Dans ce cadre, il a régulièrement appelé à la libéralisation des marchés de la défense des deux côtés de l’Océan Atlantique : « Cela créera une réduction des coûts, un agrandissement d’échelle, une baisse des prix et davantage de profit. Ce qui est entièrement positif pour l’industrie, pour le contribuable et pour l’Otan. » Dans le cadre du sommet de l’Otan à Chicago, il demande à l’industrie de jouer un rôle actif dans la mise en œuvre de la smart defense et de contribuer à la victoire de la course à l’innovation. À la Conférence de sécurité de février 2012 à Munich, Rasmussen affirmait que l’Otan avait trois grands défis à relever : la réduction des budgets militaires en Europe, l’évolution de l’analyse de la sécurité aux États-Unis, et la fin des opérations militaires en Afghanistan. « Au lieu de nous affaiblir, répondre à ces défis doit nous renforcer. »
Pour autant, les États-Unis avancent avec insistance que la smart defense ne doit pas être utilisée en Europe comme excuse pour diminuer ses budgets de Défense. Oute-Atlantique, on redoute en effet une alliance amoindrie ; c’est-à-dire une partie des États-membres qui se spécialiserait dans la guerre « douce », notamment l’humanitaire, le développement, le maintien de la paix et les négociations, face aux autres qui prendraient en charge les missions « dures ». Bref, une répartition entre ceux qui portent les charges de l’Otan et ceux qui jouissent de ses avantages tout en n’en partageant pas les risques et les coûts.
Article repris de Vrede vzw, mai 2012, www.vrede.be.

http://www.ptb.be/nieuws/artikel/le-renforcement-de-lotan-par-la-smart-defense.html

 


 

 


2 Sur le terrain

Thierry Meyssan : Coups de semonce russes - LE CONFLIT SYRIEN RISQUE DE DÉGÉNÉRER EN GUERRE MONDIALE 

La crise syrienne a changé de nature. Le processus de déstabilisation qui devait ouvrir la voie à une intervention militaire légale de l’Alliance atlantique a échoué. Ôtant leur masque, les États-Unis ont publiquement évoqué la possibilité d’attaquer la Syrie sans l’aval du Conseil de sécurité, comme ils le firent au Kosovo. C’était feindre d’ignorer que la Russie de Vladimir Poutine n’est pas celle de Boris Eltsine. Après s’être assuré du soutien chinois, Moscou a tiré deux coups de semonce en direction de Washington. La continuation des violations du droit international par l’OTAN et le CCG risque désormais d’ouvrir un conflit mondial.

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