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Le blog de Lucien PONS

75° anniversaire de la victoire de Stalingrad le 2 février 1943, victoire décisive de l'armée rouge sur l'armée allemande. Victoire décisive qui a permis d'écraser la bête immonde

4 Février 2018 , Rédigé par lucien-pons Publié dans #Comité pour une Nouvelle résistance, #Histoire, #La nation ., #Europe supranationale, #La France, #AMERIQUE, #L'OTAN., #La Russie, #La République, #l'Allemagne, #le nazisme, #La guerre

75° anniversaire de la victoire de Stalingrad le 2 février 1943, victoire décisive de l'armée rouge sur l'armée allemande. Victoire décisive qui a permis d'écraser la bête immonde

Bonjour

Pour commémorer la 75° victoire de Stalingrad le 2 février 1943 - l'armée rouge à écrasé l'armée allemande - je vous propose trois textes et une vidéo.

1- Un texte de Danielle Goussot du RPS FIERS

2- Un article du journal l'Humanité

3- Un article de Pierre Peuch

4- Vidéo de l'intervention du Président Russe à Volgograd le 2 février 2018

 

Les deux photos de ce message correspondent à la présence du Général de Gaulle le lendemain de la victoire (3 février 1943) pour un défilé dans la ville de Stalingrad auprès de l'armée rouge.

Lucien Pons

 

Texte de Danielle Goussot

 

 

 

2 février 1943

200 jours de combats. Deux millions de morts. Il y a 75 ans, la bataille de Stalingrad s'achevait...

 

ET FOUTAIT LA PÂTÉE a la   plus grande coalition CAPITALISTE & IMPÉRIALISTE. CAR CE QUE LA RÉSISTANCE RUSSE A ÉCRASE  C'EST BIEN PLUS QUE LA WEHRMACHT. 

 

d'où l'arrivée de l'ami américain avec  l'AMGOT ....

 

 RIEN NE DOIT NOUS FAIRE OUBLIER CETTE HISTOIRE CAR ELLE ÉCLAIRE NOTRE ANALYSE ET NOTRE STRATÉGIE. 

 

 

 Bon dimanche

 

http://canempechepasnicolas.over-blog.com/2018/02/russie-poutine-commemore-le-75e-anniversaire-de-la-bataille-de-stalingrad.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

75° anniversaire de la victoire de Stalingrad le 2 février 1943, victoire décisive de l'armée rouge sur l'armée allemande. Victoire décisive qui a permis d'écraser la bête immonde

 

Article du journal l'Humanité du 2 février 1993.

 

 

2 février 1943: défaite de la Wehrmacht à Stalingrad

MARDI, 2 FÉVRIER, 1993

L'HUMANITÉ

EPIQUE ou catastrophique, la bataille de Stalingrad? Tout dépend du côté où l'on se trouve, soviétique ou allemand. Ce torride été 1942 est celui d'un moment d'équilibre dans le bras de fer entre les forces de la coalition anti-hitlérienne et celles de l'Axe Berlin-Rome-Tokyo. Tout réussit un peu moins à Hitler depuis qu'il a entamé sa conquête de la Russie en juin 1941. A l'ouest, il a mis la main en quelques semaines sur l'essentiel des territoires adverses, dont la France. Sauvée par son insularité et sa pugnacité, la Grande-Bretagne seule lui échappe. A l'est, il a cru pouvoir refaire le coup de la guerre éclair, le «Blitzkrieg». Certes, les troupes allemandes enfoncent rapidement les défenses soviétiques qui subissent des pertes inimaginables. Pour ample qu'elle soit, la progression reste plus lente que prévue. Disloquées, désorientées, dispersées, les forces de l'armée rouge opposent néanmoins une résistance usante. De sorte qu'à la charnière de l'hiver 1942, si les hitlériens occupent une grande partie de la Russie d'Europe, les pays Baltes, l'Ukraine, la Biélorussie, ils ont été hors d'état de s'emparer de Leningrad et de Moscou. L'échec a été cuisant devant la capitale soviétique: à portée de leur main, ils ont dû en refluer à la hâte sous la pression d'une contre-attaque soviétique inattendue. Retenons cet effet de surprise stratégique. Il va jouer semblablement quelques mois plus tard à Stalingrad. Côté russe, on souffle un peu. Pas longtemps.

C'est la panique.

est-ce la débâcle?

Après son revers devant Moscou, Hitler entend reprendre l'initiative. L'attaque frontale sur la capitale a échoué? Il la prendra de revers par le sud. Pour cela, il lui faut s'emparer de Stalingrad, noeud de communication décisif sur cette énorme artère fluviale qu'est la Volga. En même temps, il va tenter de mettre la main sur les champs pétrolifères de la région du Caucase. Et, de là, contrôler le Moyen-Orient où le maréchal Rommel a mission de pénétrer après avoir conquis l'Egypte (celui-ci fera chou blanc). Les choses ont très mal commencé pour les Russes. La bataille de Kharkov tourne au désastre. Deux armées soviétiques ont été encerclées. L'obstination de Staline à prolonger une offensive dont on n'avait pas les moyens a des conséquences catastrophiques. La Crimée tombe malgré une longue résistance de Sébastopol. C'est la panique, la retraite en désordre. Est-ce la débâcle de l'été 1941 qui recommence? Il faut défendre Stalingrad coûte que coûte. D'où l'ordre du jour no 227 du 28 juillet 1942 qui proclame «Plus un pas en arrière!». «Reculer davantage, y lit-on, c'est aller à sa propre perte ainsi qu'à celle de notre patrie.» Toute idée de retraite est bannie. Passeront en conseil de guerre les officiers et généraux qui auront permis un abandon de positions, un recul sans en avoir reçu l'ordre. Des bataillons disciplinaires sont constitués.

Stalingrad est une ville industrielle d'un demi-million d'habitants. Elle s'étire sur 60 kilomètres. Sa population adulte ne sera pas évacuée, mais mobilisée sur place. Elle travaille aux fortifications dressées en toute hâte et insuffisantes devant la ville. Dans les usines, les ouvriers réparent ou fabriquent au plus fort des combats, blindés, canons, munitions livrés directement aux consommateurs: les soldats. Dans les moments les plus cruciaux, les travailleurs feront le coup de feu. Le front de Stalingrad nouvellement constitué s'étire sur 560 kilomètres.

Un déluge de feu

s'abat sur la ville

Commencée le 17 juillet 1942, la bataille de Stalingrad va durer jusqu'au 2 février 1943. C'est la VIe armée du général von Paulus qui est chargée de conquérir la ville et la région de la Basse-Volga. Les troupes allemandes comptent 250.000 hommes, 1.200 avions et 750 chars. En face, l'armée rouge ne dispose que de 187.000 hommes, 337 avions et 360 chars.

La bataille se livre en deux temps. Du 17 juillet au 19 novembre, c'est la phase défensive. Elle connaîtra des moments dramatiques où l'on croit tout perdu. Les Allemands atteignent la Volga le 23 août et scindent le front russe. Stalingrad est déclarée en état de siège le 25. Un déluge de feu s'abat sur la ville. Le 3 septembre, le maréchal Joukov, nommé quelques jours auparavant adjoint au commandant en chef, Staline, est délégué auprès du général Eremenko qui est à la tête du front sud-est nouvellement formé. Le 12 septembre, la VIe armée de von Paulus est aux portes de Stalingrad. Le 20 les Allemands atteignent les quais de la Volga et enfoncent un coin entre la 62e armée de Tchouikov et la 64e de Choumilov. Du 27 septembre au 8 octobre, les Allemands progressent à raison de 500 mètres par jour. Ce qui donne une idée de l'acharnement des combats. Constitués en petits groupes mobiles, les soldats soviétiques s'accrochent à chaque aspérité du terrain, à chaque pan de mur. On prend et on reprend des immeubles. Un épisode fera le tour du monde: celui de la maison défendue pendant une soixantaine de jours par le sergent Pavlov et quelques hommes. Dans le secteur des usines «Octobre rouge», «Tracteur», «Barricade», on se bat sans pour autant interrompre la production. Si le mot d'ordre initial était de tenir à tout prix pour arrêter l'avance allemande, il se transforme au fil des jours dans l'esprit de la Stavka, l'état-major général, en action d'usure des forces ennemies avant la contre-offensive. Le rouleau compresseur qui avance semble devoir tout écraser début novembre. Au point que le 8, Hitler annonce à Munich la prise de Stalingrad. Onze jours plus tard, c'est le début de la contre-offensive soviétique.

La deuxième étape, offensive, va du 19 novembre 1942 au 2 février 1943. Du 19 novembre au 11 décembre, les troupes allemandes sont prises en tenaille au nord et au sud de Stalingrad. Hitler a refusé au général von Paulus l'autorisation de se replier. Pour lui remonter le moral, il en fera un maréchal. Une contre-offensive allemande est repoussée. Stalingrad, solidement encerclé, fait un kyste à l'arrière russe, cependant que la ligne de front s'en éloigne de plus en plus. Le 2 février 1943, von Paulus, qui a repoussé plusieurs ultimatums, finit par capituler. Les pertes ont été énormes dans les deux camps. 91.000 Allemands seulement iront en captivité, plus de 200.000 ont trouvé la mort depuis le début de l'encerclement. A l'annonce du désastre, Hitler décrète trois jours de deuil national.

SERGE LEYRAC

75° anniversaire de la victoire de Stalingrad le 2 février 1943, victoire décisive de l'armée rouge sur l'armée allemande. Victoire décisive qui a permis d'écraser la bête immonde

Article de Pierre Peuch

Discours du président Poutine à Volgograd  

Lors du 75° anniversaire de la victoire.

     Ci-aprés le lien où vous trouverez les 6 mn du discours du Président russe qui, comme ses prédécesseurs, se rend chaque année à la commémoration de la bataille de Stalingrad..

    Nos "grands médias" comme France-Culture vendredi soir vers 23 h de gloser sur sa présence "électorale"! Rien n'arrête les méprisables cireurs des bottes des "puissants"qui piétinent l'Histoire et crachent sur les morts...

    Dans la foulée, aprés le discours du Président il y a la commémoration en occitan (russe)...je vous ai mis 2 photos du chef de la France Libre dans les ruines de Stalingrad au lendemain de la bataille (photos prises par mes soins à l'ambassade de Russie lors des 70 ans...)

 

             https://youtu.be/cbOTSHZaMNw?t=32               sur Youtube

               (si pb faire un copié-collé ou taper dans Youtube "Poutine Stalingrad")

 

75° anniversaire de la victoire de Stalingrad le 2 février 1943, victoire décisive de l'armée rouge sur l'armée allemande. Victoire décisive qui a permis d'écraser la bête immonde
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