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Le blog de Lucien PONS

Articles d'Indépendance des Chercheurs : Chômage en France et dans le monde, délocalisations...

22 Janvier 2014 , Rédigé par lucien-pons Publié dans #Politique intérieure

Articles d'Indépendance des Chercheurs :


http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2014/01/21/chomage-en-france-et-dans-le-monde-delocalisations-49561.html

Chômage en France et dans le monde, délocalisations...

Le 21 janvier 2014, Le Figaro
écrit « La planète comptait 202 millions de chômeurs en 2013 », se référant au rapport de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) diffusé ce jour et sur lequel Les Echos commente à son tour « Chômage : les prévisions mondiales sont alarmistes ». Le chômage frappe donc environ 2.8% de la population mondiale. A comparer avec le taux de chômage officiel en France, qui dépasse les trois millions de chômeurs pour une population proche de 66 millions d'habitants. Soit, plus de 4.5% de cette population. La France compte donc un pourcentage de chômeurs très supérieur à la moyenne mondiale. Où sont passés les capitaux, fruit du travail de la population française ? Et si le chômage à l'échelle planétaire est jugé alarmant, que penser du chômage très supérieur que connaît la France ? La situation est d'ailleurs encore pire dans l'ensemble de l'Europe méditerranéenne, même pour les pays faisant depuis longtemps partie de l'Union Européenne (Espagne, Italie, Grèce). Tel est le bilan de la « libre circulation des capitaux et des marchandises » instaurée à l'échelle continentale par l'Acte Unique Européen de 1986 sous la présidence européenne de Jacques Delors et étendue au niveau planétaire avec la mise en place de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) que dirigeait jusqu'à récemment un proche de Jacques Delors (le « socialiste » français Pascal Lamy, ancien commissaire européen pour le Commerce). La « libre circulation des capitaux et des marchandises » a fait l'affaire des grands financiers et industriels, permettant un exode des capitaux à grande échelle depuis des pays comme la France à la recherche des plus faibles salaires et standards sociaux. Aucun gouvernement français, depuis les années 1980 et malgré les diverses « alternances », n'a agi pour s'opposer à cette démolition programmée du patrimoine du pays. Bien au contraire, les vagues successives de privatisations ont rendu possible un volume croissant de délocalisations. Tout compte fait, le chômage est un moyen d'entretenir un « marché mondial de la main d'oeuvre » avec une épée de Damoclès permanente sur les revendications des travailleurs. François Hollande fait-il autre chose avec sa politique prétendument « pour l'emploi » mais en réalité de casse sociale généralisée ? Le 21 janvier, Le Monde souligne « Pacte de responsabilité : Hollande reste flou sur les contreparties », à propos des voeux présidentiels de ce jour aux « acteurs économiques et sociaux » appelés dans l'agenda du site de l'Elysée « acteurs de l'économie et de l'emploi ». Mais dans la pratique, y a-t-il d'autres « acteurs » réels de ce « dialogue » que les grands financiers et les grandes multinationales ?

[la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2014/01/21/chomage-en-france-et-dans-le-monde-delocalisations-49561.html]


et pour rappel :


http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2014/01/04/francois-hollande-impots-reformes-mondialisation-49495.html

François Hollande, impôts, "réformes", mondialisation...

Le samedi 4 janvier 2014, Le Monde diffuse notamment des déclarations de l'actuel président du MEDEF avec le titre fort parlant « Pierre Gattaz : "Le Medef est prêt à jouer le jeu du pacte de responsabilité" », répondant aux propos tenus par François Hollande dans ses voeux de fin d'année à l'adresse des Français et du Gouvernement. Pierre Gattaz déclare accueillir favorablement la proposition formulée par François Hollande à l'égard du patronat et met l'accent sur cinq « chantiers » : « coût du travail », fiscalité, dépenses publiques, « simplification » et « freins à l'embauche ». En clair, un maximum de casse sociale et institutionnelle, de cadeaux de l'Etat à l'adresse du privé... François Hollande a-t-il annoncé autre chose dans ses interventions de cette semaine ? Au nom de « l'emploi », la stabilité et les revenus de ce dernier sont de plus en plus ouvertement mis en cause dans la cadre d'une stratégie de mondialisation et d'adaptation au « marché mondial de la main d'oeuvre ». Au point que le discours présidentiel récent n'hésite pas à souhaiter que la France devienne « un lieu où à la consommation des ménages s’ajoute celle des touristes ». Quant aux impôts, la grande sollicitude affichée par François Hollande à l'égard du patronat contraste avec la tentative récurrente d'infliger aux ventes de terrains à bâtir des taxations confiscatoires au détriment des petits propriétaires comme souligné, entre autres, dans nos articles « Terrains à bâtir et Conseil Constitutionnel » (I), (II), (III), (IV) et (V). Ou avec le projet de taxe foncière encore plus confiscatoire évoqué dans « Terrains à bâtir et Conseil Constitutionnel (V) » et dans « Taxation des terrains à bâtir : le véritable enjeu ». En même temps, les prétendues « réformes de structure » constituent notamment une très vaste opération de privatisation des services publics et de mise de ces services essentiels à la disposition du secteur privé, comme dans la politique de Geneviève Fioraso à l'égard de l'enseignement supérieur et de la recherche. Et que penser de la situation dans le domaine de la santé et de l'ensemble des prestations sociales ? Si les milieux d'affaires ont de quoi être fort satisfaits de la stratégie globale de François Hollande et Jean-Marc Ayrault, il en va tout autrement de l'ensemble des classes populaires qui en font directement les frais. La Voix du Nord résume « Hollande au Conseil des ministres: accélérer les réformes par "décrets" et réduire les impôts ». Sauf que la réduction des impôts est destinée au patronat et pas à la majorité de la population. Et s'agissant des « réformes », Hollande et Ayrault ne semblent guère apprécier les débats qu'elles suscitent.

[la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2014/01/04/francois-hollande-impots-reformes-mondialisation-49495.html]

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