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Le blog de Lucien PONS

Au lendemain de la conférence de presse de François Hollande, il est utile de se rappeler les promesses électorales du candidat "socialiste" pour se faire élire..et aussi... Par Jean Lévy.

15 Janvier 2014 , Rédigé par lucien-pons Publié dans #Politique intérieure

 

Mercredi 15 janvier 2014 3 15 /01 /Jan /2014 13:52

« CANEMPECHEPASNICOLAS

  »

 

 VOUS RAPPELLE

CE QUE FRANCOIS HOLLANDE…

 

N'A PAS DIT

 

A SA CONFERENCE DE PRESSE…


ET CE QU'IL AVAIT PROMIS

 

POUR SE FAIRE ELIRE

 

par Jean LEVY 

 

« canempechepasnicolas »  vous rappelle les paroles…que François Hollande a prononcées lors de son discours électoral du 22 janvier 2012 au meeting du Bourget

et qu’il n'a pas répéter pas hier...  

 

EXTRAITS DU DISCOURS DE

FRANCOIS HOLLANDE,CANDIDAT,

LORS DE SON DISCOURS DU 22 JANVIER 2012

 

Présider la République, c’est refuser que tout procède d’un seul homme, d’un seul raisonnement, d’un seul parti, qui risque d’ailleurs de devenir un clan. Présider la République, c’est élargir les droits du Parlement. C’est reconnaître les collectivités locales dans leur liberté. (…)

Présider la République, c’est faire respecter les lois pour tous, partout, sans faveur pour les proches, sans faiblesse pour les puissants, en garantissant l’indépendance de la justice, en écartant toute intervention du pouvoir sur les affaires, en préservant la liberté de la presse, en protégeant ses sources d’information.(…)

Présider la République, c’est être impitoyable à l’égard de la corruption. Et malheur aux élus qui y succomberont! (…)

Présider la République, c’est mettre toute la puissance de l’Etat au service des citoyens. C’est donner l’exemple, y compris dans son comportement et pour sa propre rémunération. (…)

Je suis socialiste. (…)

Je n’aime pas les honneurs, les protocoles et les palais. (…)

Comme vous, je connais la gravité de l’heure que nous vivons. Une crise financière déstabilise les Etats, des dettes publiques énormes donnent aux marchés tous les droits.

 L’Europe se révèle incapable de protéger sa monnaie de la spéculation. Notre propre pays est confronté à un chômage record et s’enfonce dans la récession autant que dans l’austérité. Le doute s’est installé. Je le mesure chaque jour. Il se charge en défiance envers l’Europe et même envers la démocratie. Il se transforme en indignation devant l’injustice d’un système, l’impuissance d’une politique, l’indécence des nantis. Il dégénère en violence privée, familiale, sociale, urbaine, avec cette terrible idée qui s’est installée, qui se diffuse dans notre conscience collective : la marche vers le progrès se serait arrêtée, nos enfants seraient condamnés à vivre moins bien que nous.

Eh bien, c’est contre cette idée-là que je me bats. (…)

Mais avant d’évoquer mon projet, je vais vous confier une chose. Dans cette bataille qui s’engage, je vais vous dire qui est mon adversaire, mon véritable adversaire. Il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera donc pas élu, et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance. Sous nos yeux, en vingt ans, la finance a pris le contrôle de l’économie, de la société et même de nos vies. Désormais, il est possible en une fraction de seconde de déplacer des sommes d’argent vertigineuses, de menacer des Etats.

Cette emprise est devenue un empire. Et la crise qui sévit depuis le 15 septembre 2008, loin de l’affaiblir, l’a encore renforcée. Face à elle, à cette finance, les promesses de régulation, les incantations du « plus jamais ça » sont restées lettre morte. Les G20 se sont succédés sans résultat tangible. En Europe, 16 sommets de la dernière chance ont été convoqués pour reporter au suivant la résolution définitive du problème. Les banques, sauvées par les Etats, mangent désormais la main qui les a nourries. Les agences de notation, décriées à juste raison pour n’avoir rien vu de la crise des subprimes, décident du sort des dettes souveraines des principaux pays, justifiant ainsi des plans de rigueur de plus en plus douloureux. Quant aux fonds spéculatifs, loin d’avoir disparu, ils sont encore les vecteurs de la déstabilisation qui nous vise. Ainsi, la finance s’est affranchie de toute règle, de toute morale, de tout contrôle.

Les jugements sont faits. Commencé dans la virevolte, ce quinquennat finit dans la tourmente. Plombé par des cadeaux fiscaux destinés aux plus fortunés, il s’achève par des hausses de prélèvements imposées à tous les Français. Inauguré par une promesse de retour au plein emploi, il se termine par un chômage record. (…)

Si la finance est l’adversaire, alors il faut l’affronter avec nos moyens et d’abord chez nous, sans faiblesse mais sans irréalisme, en pensant que ce sera un long combat, une dure épreuve mais que nous devrons montrer nos armes. Maîtriser la finance commencera ici par le vote d’une loi sur les banques qui les obligera à séparer leurs activités de crédit de leurs opérations spéculatives.

Aucune banque française ne pourra avoir de présence dans les paradis fiscaux (…).

Les produits financiers toxiques, c’est-à-dire sans lien avec les nécessités de l’économie réelle seront purement et simplement interdits. Les stocks options seront supprimés. Et les bonus encadrés Enfin, je proposerai une taxe sur toutes les transactions financières, non pas le rétablissement de l’impôt de bourse, ce qui va être fait et qui a été supprimé il y a quelques mois – c’est vous dire la cohérence ! Non, je proposerai une véritable taxe sur les transactions financières, avec ceux en Europe qui voudront la mettre en œuvre avec nous.(…)

Je renégocierai le traité européen issu de l’accord du 9 décembre pour lui apporter la dimension qui lui manque, c’est-à-dire la coordination des politiques économiques, des projets industriels, la relance de grands travaux dans le domaine de l’énergie et puis les instruments pour dominer la spéculation. (…)

Ce qui est en cause, c’est la souveraineté de la République face aux marchés et à la mondialisation. Voilà pourquoi je veux redresser la France, la redresser financièrement, la redresser économiquement, la redresser industriellement. Notre pays a abandonné depuis trop longtemps son industrie, aveuglé par la chimère d’une économie sans usine, sans machine, comme si l’immatériel pouvait remplacer le travail de l’ouvrier, du contremaître, de l’ingénieur et de son savoir-faire. La réindustrialisation de la France sera ma priorité. (…)

J’exigerai des entreprises qui se délocalisent qu’elles remboursent immédiatement les aides publiques reçues  (…)

Pour maîtriser la dette, je rétablirai l’équilibre budgétaire en fin du mandat qui me sera confié. Pour atteindre cet objectif, je reviendrai sur les cadeaux fiscaux et les multiples niches fiscales accordées depuis une décennie aux ménages les plus aisés et aux plus grosses entreprises. (…)

C’est pour l’égalité que nous devons agir parce que, depuis 10 ans, l’égalité recule partout. Partout, des privilèges apparaissent à mesure qu’une nouvelle aristocratie – j’emploie le mot à dessein – arrogante et cupide s’installe et prospère. 1 % des Français privilégiés se séparent du reste de la société. Ils vivent à côté de nous mais ils ne vivent déjà plus avec nous. Parfois, ils ne vivent même pas chez nous. Une véritable sécession sociale a vu le jour ces dernières années : des quartiers relégués, abandonnés et de l’autre des quartiers protégés, sécurisés pour que nul ne vienne déranger. Je serai le Président de la fin des privilèges parce que je ne peux pas admettre que, pendant ce temps-là, pendant que certains s’enrichissent sans limite, la précarité s’étende, la pauvreté s’aggrave et 8 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté, dont beaucoup trop d’enfants. (…)

C’est pour la justice que je porterai la tranche supérieure à 45 % de l’impôt sur le revenu pour ceux qui touchent plus de 150 000 euros. Et on ne me fera pas croire qu’avec 150 000 euros, ce sont les classes moyennes qui seront concernées ! C’est pour la justice que je veux que nul ne puisse tirer avantage de niches fiscales au-delà d’une somme de 10 000 euros de diminution d’impôts par an.

Je sais que certains chercheront à nous faire peur et à effrayer les classes moyennes alors qu’elles ne trouveront qu’avantage dans la réforme que nous présenterons, prétendre que les grandes fortunes quitteront notre territoire. (…)

En ouvrant une négociation sur la réforme des retraites indispensable - puisque celle qui a été votée est non seulement injuste mais pas financée -, eh bien sans attendre l’ouverture de cette négociation, tous ceux qui ont 60 ans et qui auront cotisé 41 années retrouveront le droit à partir à la retraite à taux plein. (…)

L’égalité, l’égalité toujours, l’égalité pour la santé !  Trop de Français doivent renoncer à se soigner, pour des raisons financières ou pour des raisons de domicile. Les dépassements d’honoraires seront donc encadrés. Nous combattrons les déserts médicaux. Et par un nouveau système de tarification, qui fera la part entre l’activité et le service public, l’hôpital public sera conforté dans ses tâches et dans ses missions.Et je prends l’engagement que personne, je dis bien personne dans notre pays, ne soit à plus d’une demi-heure de transport d’un lieu de traitement des urgences médicales.(…).

Voilà le choix, chers amis, voilà le choix qui vous attend. (…)

Eh bien le changement, le changement, c’est maintenant! Le redressement, c’est maintenant! La justice, c’est maintenant! L’espérance, c’est maintenant! La République c’est maintenant! (…)

 

Vive la République! Et vive la France!

C'était le 22 janvier 2012,

il y a deux ans.

..

 

Et ce qu'il écrivait en 2006


 

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