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Nathalie Balla, actuelle PDG, et Eric Courteille, futurs repreneurs de l’entreprise de vente à distance La Redoute, ont annoncé jeudi un plan de 1178 suppressions de postes sur quatre ans, soit la moitié des postes situés en France.
Une rencontre entre Martine Aubry, maire de Lille, les maires de Roubaix, Tourcoing, Watrelos et les représentants de l’intersyndicale aura lieu lundi.
Le leader français de la vente à distance, avec 3 300 salariés dont 2 432 en France, 1 milliard de chiffre d’affaires et plus de 10 millions de clients, est concurrencé par Amazon et Vente-privée.com. Il est détenu par le groupe Kering.
« Nous privilégierons des mesures d’âge, les pré-retraites et les plans de départs volontaires, afin de restreindre au maximum les départs contraints » ont voulu préciser les repreneurs qui avaient déjà procédé à 672 licenciements "secs" lors du plan de 2008.
Nathalie Balla, actuelle et future PDG, en poste depuis 2009 avait, de plus, supprimé 1 700 postes en 4 ans.
La cession-restructuration aurait lieu avant juin.
Les salariés de La Redoute ont manifesté le 7 novembre à Lille après l’annonce de la cession de l’entreprise par le groupe Kering, à Paris, puis le 13 décembre à Roubaix, après le conseil d’administration désignant les repreneurs.
Jean-Christophe Leroy, délégué central CGT estimait : « des promesses, Nathalie Balla en a fait beaucoup, elle n’en a tenue aucune ».
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