Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Lucien PONS

[Vidéo] Afghanistan 1979 : La guerre qui a changé le monde

8 Décembre 2015 , Rédigé par lucien-pons Publié dans #AMERIQUE, #La Russie, #La République, #Europe supranationale, #Terrorisme, #Daesch, #ISIL

La première phase de la guerre d’Afghanistan de l’histoire contemporaine a opposé, du 27 décembre 1979 au 15 février 1989, l’armée de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), aux moudjahidines (« guerriers saints »). Durant dix ans, cette guerre a ravagé l’Afghanistan. Du fait de l’implication des États-Unis et de l’URSS, cette guerre est considérée comme une des dernières crises de la guerre froide.

L’invasion soviétique s’inscrit dans le contexte de la guerre froide. Face aux États-Unis qui soutiennent le Pakistan et face à une Inde qui se voulait le fer de lance des pays non-alignés, l’URSS soutient l’Afghanistan qui avait, depuis 1919, des revendications territoriales sur les régions à majorité pachtoune du Pakistan dont l’acquisition aurait permis à l’Afghanistan de se désenclaver en possédant un accès à la mer d’Arabie.

Le 27 avril 1978 en Afghanistan a commencé la révolution, avec pour résultat l’arrivée au pouvoir du Parti démocratique populaire d’Afghanistan (PDPA) qui a proclamé le pays « République démocratique d’Afghanistan » (DRA).

Les tentatives faites par les dirigeants du pays de mettre en œuvre de nouvelles réformes, qui permettraient de surmonter le retard de l’Afghanistan, ont rencontré la résistance de l’opposition islamique. En 1978, avant l’entrée des troupes soviétiques en Afghanistan, la guerre civile a déjà éclaté.

À la suite d’un coup d’État fomenté en 1973 par le prince Mohammed Daoud Khan, l’État afghan s’éloigne de plus en plus de Moscou. L’URSS voit donc d’un œil favorable le coup d’État de 1978 qui amène le Parti démocratique populaire d’Afghanistan (PDPA) d’obédience marxiste au pouvoir. Celui-ci entretient des relations privilégiées avec l’URSS et met en place une série de réformes collectivistes et sociales (imposition d’un athéisme d’État, alphabétisation, droit des femmes, réformes agraires…) qui contrarient les coutumes conservatrices afghanes, ainsi qu’une politique répressive envers les élites et classes moyennes du pays. Mais le PDPA est alors fragile puisque formé par la fusion du Khalq (« le Peuple », tendance radicale) et du Pacharm (« l’Étendard », plus modéré). Le radical Hafizullah Amin, Premier ministre du régime désire plus d’autonomie vis-à-vis de l’URSS, avis partagé par une partie de la population. On a longtemps cru que les Soviétiques avaient été les initiateurs de ce conflit, pour soutenir le PDPA.

Les tentatives de déstabilisation se font via le Pakistan où le général Zia a instauré, après le coup d’État de 1977, un régime militaro-islamiste et fait pendre, le 4 avril 1979, le Premier ministre démocratiquement élu Zulfikar Alî Bhutto. Le 14 septembre, le président afghan Nour Mohammad Taraki, très favorable à Moscou, est assassiné par son concurrent communiste Hafizullah Amin, qui lui succède et prend ses distances avec Moscou. De plus, l’Iran de Khomeiny, hostile au « grand Satan » américain, déteste tout autant l’Union soviétique et suscite l’inquiétude de Moscou de voir s’étendre la contestation religieuse en Asie centrale soviétique. En mars, un mois seulement après la révolution iranienne, la ville d’Hérat s’était d’ailleurs soulevée contre le régime communiste de Kaboul ; les services soviétiques y avaient vu la main de Téhéran. Toutes ces raisons poussent Moscou à intervenir. Le 25 décembre, l’Armée Rouge entre en Afghanistan.

Lire l’article Wikipédia pour en savoir plus.

 

 
Laisser un commentaire 
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article