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Le blog de Lucien PONS

MEETING INTERNATIONAL DE MADRID ORGANISÉ PAR LE PCPE - 15 décembre 2012. Allocution de Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF.

2 Janvier 2013 , Rédigé par lucien-pons Publié dans #La mondialisation

MEETING INTERNATIONAL DE MADRID ORGANISÉ PAR LE PCPE - 15 décembre 2012

 

, et Déclaration commune finale

 

 

 

A Madrid, haut lieu de l’histoire glorieuse du Mouvement Communiste International, se sont réunis 5 Partis et organisations communistes: le KKE (PC de Grèce), le PRCF, l’USP-PC (Italie), l’URCF et le PCPE (Espagne), force invitante.

Nous vous proposons de retrouver ci-dessous l’importante intervention de notre Secrétaire National, Georges Gastaud, ainsi que le déclaration commune adoptée par le meeting internationaliste qui insiste sur ce que le PRCF a appelé le premier “la sortie par la porte de gauche” de l’euro et de l’UE.

 

Allocution de Georges Gastaud au meeting international du PCPE, 15 décembre 2012 – Madrid.

 

Chers et chères camarades, compañeras y compañeros,

Au nom du Pôle de Renaissance Communiste en France, je vous remercie pour votre invitation à cette importante réunion internationaliste. Le PRCF apprécie hautement l’action du PCPE qui, parmi les premiers en Europe, a relevé le drapeau de la reconstruction d’un vrai parti communiste après la trahison révisionniste, dite « eurocommunisme », qui a dénaturé nombre de partis issus de l’Internationale communiste.

Plus que jamais nous pensons, comme vous, que l’avenir n’est pas au regroupement amorphe, et politiquement social-impérialiste du Parti de la Gauche Européenne, mais à la reconstruction d’un grand Mouvement communiste international agissant sur la base du marxisme-léninisme et de l’internationalisme prolétarien. Dans une situation française où la social-démocratie tombe le masque et met en place une politique d’austérité géante que vous avez subie avant nous, le PRCF impulse avec ses moyens modestes, une politique fondée sur l’unité d’action des communistes sur des bases claires impliquant que la France sorte de l’UE impérialiste, de l’OTAN et de l’euro.

Cette politique se complète d’un travail organisé pour que renaisse un véritable syndicalisme de classe et de masse en France et pour qu’en outre, face à l’oligarchie capitaliste – qui est en train de liquider l’Etat-nation au nom de l’Empire européen en construction – tous les patriotes républicains s’unissent dans un nouveau Conseil National de la Résistance qui brisera les chaînes de l’Union européenne pour construire une nouvelle République sociale et souveraine.

La classe ouvrière sera la colonne vertébrale de ce rassemblement patriotique et populaire qui, faisant face à la fois à l’UMPS formé de la droite et du PS, mais aussi à l’extrême droite du FN rallié par l’UMP, sera amené à affronter le grand capital et l’impérialisme français pour rouvrir, non pas en paroles mais en pratique, la voie du socialisme pour notre pays.

Dans cette allocution forcément schématique, j’évoquerai trois points:

1) quel est la signification du « saut fédéral européen » en cours de réalisation pour forcer les peuples à accepter l’austérité ;

2) quelle réponse les communistes peuvent-ils apporter à l’offensive capitaliste qui vise les acquis sociaux et l’existence même des Etats historiquement constitués ; 3) comment des communistes luttant  sur des principes communs mais à partir de pays très différents de par leur histoire peuvent-ils s’accorder et lutter « tous ensemble et en même temps » ?

I – Le moment actuel est marqué par une crise systémique aiguë du capitalisme.

Cette crise, dont je n’analyserai pas l’origine, se traduira par une attitude toujours plus réactionnaire, fascisante et impérialiste des grands Etats capitalistes qui s’efforcent de contourner leurs contradictions en agressant les pays du Sud, notamment l’Afrique, en encerclant la Chine et la Russie, en préparant une vaste croisade contre l’ensemble des peuples du Proche-Orient qui leur résistent, de la Palestine à l’Iran en passant par la Syrie. Face à cette politique impérialiste, le rôle des communistes est de se souvenir du mot de Karl Liebknecht : « l’ennemi principal est dans ton propre pays ». C’est pourquoi le PRCF appelle la classe ouvrière de France à combattre toutes les entreprises de l’impérialisme français, de l’UE et de l’OTAN, que ce soit en Afrique ou en Syrie.

C’est d’autant plus nécessaire qu’à notre époque, l’impérialisme français, expression de l’oligarchie monopoliste, est l’ennemi juré de sa propre nation. En effet, notre grande bourgeoisie, regroupée dans le MEDEF (le syndicat des grands patrons « français ») vient d’adopter un Manifeste intitulé « besoin d’aire » (= de superficie). Ce texte patronal, qui est la feuille de route commune de la droite UMP et du social-eurocrate Hollande, appelle ouvertement à CASSER LA France : « transférer la souveraineté à Bruxelles », « reconfigurer le territoire » français en élargissant le pouvoir des régions par delà les frontières nationales, en appeler à la gouvernance allemande de l’Europe, abandonner rapidement la langue française au profit de l’anglo-américain, bref, mettre en place les « Etats-Unis d’Europe » dans le cadre de l’Union transatlantique en gestation. On comprend le but des grands patrons : pour faire face à leur crise et remonter le taux de profit, le capital financier veut araser tout ce qui en France provient de la Révolution française, bourgeoise mais initialement démocratique, mais aussi de la Commune de Paris et des réformes progressistes de 1905, de 1936 et de 1945 ; à cette date, le PCF regroupait près de 30% des électeurs et la CGT organisait 5 millions de salariés. Tous ces acquis démocratiques obtenus dans le cadre de l’Etat-nation, le MEDEF veut les liquider en « fédéralisant » et en régionalisant la France à outrance, en l’alignant sur le « modèle » allemand des Länder et en se subordonnant – c’est une vieille tradition de la réaction française – aux impérialistes allemands. Alliés pour le moment aux USA, forts de la réunification contre-révolutionnaire de l’Allemagne et de la satellisation de l’Europe de l’Est, l’Allemagne capitaliste prend appui sur une zone euro qui n’est qu’une zone protectionniste déguisée du deutsche-Mark. Secondée par toutes l’oligarchies des autres Etats européens, cette Allemagne réactionnaire domine le sous-continent européen tout en pressurant les ouvriers allemands.

Cette stratégie du patronat « français », qui préfère Berlin et Washington à son propre pays, s’inscrit dans un cadre continental. Confronté à la crise aiguë de l’euro, ce maillon faible du capitalisme mondial, les oligarques de nos pays respectifs souhaitent liquider les Etats nations souverains en mettant en place ce qu’ils appellent le « saut fédéraliste européen » et l’ « Europe des régions ». Il s’agirait à la fois d’émietter et de régionaliser au maximum le prolétariat de chaque pays, de l’unir à sa bourgeoisie régionale, de « diviser pour régner », et d’empêcher toute lutte populaire large, à l’échelle des Etats-nations et des Etats multinationaux historiquement constitués. Le but de la réaction est d’imposer un modèle antérieur au Printemps des peuples de 1848 : le modèle d’une Europe dominée par des féodalités financières et par des pouvoirs locaux omnipotents sous la supervision d’un Empire européen où tout est totalitairement verrouillé politiquement. Constatons en effet que le Traité de Maastricht prescrit que « l’UE est une économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée ». Ce qui signifie que tout pays qui reste dans l’UE renonce du même coup à sortir du capitalisme, et même, à rompre avec le néo-libéralisme. Bref, l’UE est une PRISON DES PEUPLES qu’il faut briser comme les peuples ont jadis brisé la Sainte-alliance de Metternich et de la Restauration monarchique.

Pour mettre en place ce projet euro-fédéral monstrueux, dont les prémisses ont été l’éclatement provoqué de l’URSS, de la Tchécoslovaquie et de la Yougoslavie, pour étouffer les grands affrontements de classes qui ressurgissent au Sud du continent, de la Grèce (sous l’impulsion du KKE et du PAME), au Portugal (à l’instigation des communistes portugais et de la CGTP), en passant par l’Espagne des admirables mineurs asturiens – l’Empire européen du capital entend bien dynamiter les unités territoriales léguées par l’histoire. Déjà la Belgique « s’évapore » sous l’impulsion de la réaction flamande poussée par Berlin. Le Royaume-Uni pourrait éclater à l’instigation de la bourgeoisie écossaise, qui rêve d’accaparer la rente pétrolière de la Mer du nord. La Ligue lombarde s’agite en Italie car la riche bourgeoisie milanaise se sent plus proche de la Suisse, de l’Autriche ou de la Savoie française que du Mezzogiorno pauvre. Concernant l’Espagne, j’espère rapporter beaucoup de lumières de votre congrès : nous savons que le PCPE léniniste avance le mot d’ordre de République espagnole confédérée qui permettra à la fois d’unir les ouvriers espagnols et de faire droit aux aspirations des Catalans et des Basques SANS cautionner les projets européens visant à provoquer l’explosion en chaîne des Etats européens, y compris la France, comme je l’ai expliqué plus haut à l’initiative du patronat de l’Hexagone.

Car en France, les mauvais coups vont vite. Déjà l’Alsace, dominée par la droite, réclame une semi-autonomie pour « se tourner vers l’espace germano-suisse ». Loin de s’y opposer, F. Hollande prépare la « phase III de la décentralisation » ; son but final est de casser les statuts nationaux, le SMIG national, les diplômes universitaires nationaux et les conventions collectives nationales des salariés : plus que jamais, la classe ouvrière de France doit donc réapprendre à associer le combat patriotique à l’engagement internationaliste.

II – FACE A L’EMPIRE EUROPEEN EN GESTATION, QUELLE DOIT ETRE LA REACTION DES COMMUNISTES ?

Dans notre pays, le Front de gauche dirigé par Mélenchon et par le PCF-PGE, mais aussi la direction des syndicats, continuent de prétendre sottement que « l’Europe est à nous », que « l’euro est notre monnaie ». On ose dire ces absurdités au moment où l’industrie française s’écroule – et avec elle la classe ouvrière – où les services publics, les salaires et la protection sociale sont broyés pour sauver la MONNAIE UNIQUE, au moment où les peuples grec, espagnol et portugais sont saignés à blanc au nom de l’euro, au moment où l’Europe de l’Est criminalise les communistes et où les néo-nazis paradent de Vilnius à Athènes ! En réalité, l’Europe sociale de ces bonimenteurs a autant de chances de voir le jour que les tigres de devenir un jour végétariens !

Ce faisant les eurocommunistes et leurs amis euro-trotskistes font le jeu de la pire réaction puisqu’ils abandonnent à Marine Le Pen et à ses clones, MM. Sarkozy et Copé, le drapeau de l’indépendance nationale. Ils facilitent ainsi la PRISE EN ETAU du peuple français entre l’UMPS européiste et l’ « UM’Pen », entre ceux qui veulent liquider la nation populaire au nom de l’Europe – c’est-à-dire le PS et la droite classique – et ceux qui veulent liquider la démocratie en usurpant le drapeau national, c’est-à-dire les fascistes.

C’est pourquoi le PRCF renoue avec la grande tradition du PCF de Thorez, de Duclos et de Frachon. Ceux-ci savaient unir le drapeau rouge international de la classe ouvrière, frappé de la faucille et du marteau et le drapeau tricolore de la nation ; car à notre époque où la bourgeoisie détruit la France pour mondialiser les profits du grand capital, il revient à la classe ouvrière d’unir le peuple travailleur dans un large front antimonopoliste pour nationaliser la banque et la grande industrie, reconstruire le progrès social, élargir la démocratie populaire et créer les conditions de la révolution sociale. Car à notre époque il est vain de parler de révolution si l’on ne commence par appeler le peuple à sortir de l’UE et de son maudit euro ; inversement, il importe d’ouvrir à la lutte contre l’UE la perspective d’un affrontement sans précédent avec le grand capital. Non seulement cette orientation n’isolerait pas notre pays, mais elle lui permettrait de sortir du réduit européen pour coopérer à égalité avec tous les peuples, comme s’y essayent les peuples de l’ALBA sous l’impulsion de nos camarades cubains, vénézuéliens et boliviens.

III – COMMENT A NOTRE EPOQUE PRENDRE EN COMPTE LES DIFFERENCES DE POINTS DE VUE ENTRE LES DETACHEMENTS NATIONAUX DU MOUVEMENT COMMUNISTES INTERNATIONAL ?

Tous ici, nous voulons rompre avec l’UE pour aller vers le socialisme en prenant appui sur la classe ouvrière, conduite par une avant-garde léniniste et dirigeant un large bloc antimonopoliste. Voilà notre « socle commun » international. Mais nous ne partons pas tous de situations semblables, et si nous n’y prenions pas garde, cela pourrait conduire de simples différences de points de vue à devenir des divergences ou, à l’inverse, la tentation pourrait exister de contraindre autrui à son propre point de vue. Le marxisme-léninisme, qui prend en compte à la fois les caractères universels d’une situation et la diversité des conditions nationales de lutte, nous conduit tous à viser le même but stratégique, mais à travers des tactiques ajustées à chaque pays.

Par ex., peut-on demander à un pays qui, économiquement parlant, fait partie de la périphérie de la zone euro, et que le grand capital est tenté d’exclure de cette zone pour préserver son maudit euro, d’avoir la même attitude envers l’euro qu’un pays du centre impérialiste, comme la France, dont la sortie de l’euro ferait immédiatement éclater la « prison des peuples européennes » à l’avantage de tous les peuples du continent ?

Par ex., nous militants du PRCF tenons à l’unité, non pas sociale, mais territoriale de notre pays, à ce que les Jacobins et les Sans Culotte ont appelé la République laïque, une et indivisible. C’est en effet dans ce cadre qu’ont été conquises nos plus grandes avancées, alors que la réaction a toujours valorisé l’éclatement de la France en régions concurrentes. Nous n’idéalisons pas pour autant ce que la bourgeoisie a appelé de ce nom, mais nous savons que ce que nous propose l’eurocratie, la « länderisation » du pays à l’allemande, est mille fois pire et que cela rendrait bien plus compliquée la nationalisation des luttes et la construction du « tous ensemble et en même temps » au niveau national et continental.

En revanche, nos camarades espagnols vivent dans un pays où le franquisme a écrasé la diversité nationale de l’Espagne et où les forces patriotiques provinciales furent au contraire les alliées historiques de la République. Comment accorder nos violons des deux côtés des Pyrénées ? Nous apprécions la proposition du PCPE de mettre en place une République espagnole confédérale qui maintiendrait l’unité de l’Espagne tout en élargissant les droits de chaque province. Mais nous refusons de cautionner les forces petites-bourgeoises qui, en France, appellent à dépecer la France en installant des provinces transfrontalières qui, malgré leur aspect séduisant à court terme, ne pourraient que conduire à la balkanisation de l’Europe.

Nous sommes certains qu’il est possible de s’unir en cherchant les meilleures solutions pour unir nos peuples à l’intérieur et à l’extérieur des frontières nationales existantes. Et surtout, il est évident que dans le cadre du socialisme, quand le 4ème Reich en marche de l’UE aura été balayé, il sera mille fois plus aisé de résoudre l’ensemble des revendications nationales des peuples en écartant le piège de la haine nationale ou provinciale, cette arme idéologique du capital contre l’unité des prolétaires.

CONCLUSION.

   Dans l’immédiat, l’essentiel est selon nous,

* d’agir ensemble pour la renaissance du Mouvement communiste international,

* de faire vivre une grande revue communiste internationale permettant à tous les acteurs du mouvement, grands ou petits,

* d’échanger sur des bases léninistes,

* de dénoncer le Parti de la gauche européenne et la CES, ces appendices de la social-eurocratie,

* de coordonner une campagne continentale permanente des communistes contre l’UE et l’euro.

* de soutenir les insurrections populaires qui germent en Europe du sud, et peut-être demain en France N’oublions pas pour autant ce que nous appelons les travaux pratiques de l’internationalisme prolétarien :

* solidarité avec Cuba socialiste et avec l’ALBA,

* soutien à l’Europe des luttes non pas pour l’Europe sociale, mais CONTRE l’UE et l’euro,

* rejet commun des guerres impérialistes prévues qui sont planifiée contre la Syrie et l’Iran,

* soutien au peuple palestinien et aussi, dans l’immédiat,

* action commune de tous les communistes d’Europe contre l’euro-maccarthysme et pour la défense des communistes persécutés dans les anciens pays socialistes.

*******************************

DÉCLARATION POLITIQUE DU PARTI COMMUNISTE DES PEUPLES D’ESPAGNE, DU PÔLE DE RENAISSANCE COMMUNISTE EN FRANCE, DE L’UNION DES REVOLUTIONNAIRES COMMUNISTES DE FRANCE, DES COMMUNISTES DE LA SINISTRA POPOLARE-PARTI COMMUNISTE D’ITALIE, ET DU PARTI COMMUNISTE DE GRECE.

Avec la consigne centrale “Pour la sortie de l’euro, de l’UE et de l’OTAN”, Georges Gastaud, Maurice Cukierman, Marco Rizzo, Giorgos Marinos et Carmelo Suárez ont expliqué la position de leurs partis communistes respectifs sur la nature impérialiste de l’UE et l’OTAN et sur la nécessité de travailler pour la sortie de leur pays de ces structures oppressives, dans la voie de l’édification du pouvoir des travailleurs et de la société socialiste, dans un moment de crise structurelle du système capitaliste qui intensifie sa barbarie brutale contre la classe ouvrière.

Les organisations participantes ont exprimé leur volonté de poursuivre cette initiative dans d’autres pays de l’UE et ont adopté la déclaration politique suivante :

Les représentants du Parti Communiste des Peuples d’Espagne, du Pôle de Renaissance Communiste en France, de l’Union des Révolutionnaires Communistes de France, de la Gauche Populaire Communiste d’Italie et du Parti communiste de Grèce, réunis à Madrid pour participer au meeting international pour la sortie de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, font la DECLARATION POLITIQUE suivante:

Le capitalisme vit une crise de suraccumulation du capital très profonde qui met en évidence les limites historiques du système. Malgré l’injection d’énormes sommes d’argent dans le système financier et en général dans les grands groupes monopolistes, les gouvernements bourgeois affrontent de très graves problèmes pour gérer la crise.

C’est un fait que, indépendamment de la forme de gestion économique, la politique qui est mise en application est hostile envers la classe ouvrière et les secteurs populaires. Dans les conditions de crise capitaliste, le capital devient plus agressif en intensifiant l’exploitation des actifs, en détruisant de nombreuses forces productives, en jetant dans la misère des millions de travailleurs, en réduisant et en abolissant leurs droits sociaux et en foulant aux pieds la souveraineté des peuples par de nouvelles guerres impérialistes.

Pour essayer de préserver ce système socio-économique en Europe, l’U.E. – c’est à dire l’alliance impérialiste résultant des nécessités du capital monopoliste des différents pays européens – impose des politiques qui plongent dans la pauvreté des millions de travailleurs des pays de l’U.E., qui approfondissent chaque jour davantage les contradictions inter-impérialistes et favorisent, entre d’autres choses, la résurgence et le renforcement des organisations fascistes. À l’heure actuelle, les politiques qui émanent de l’UE et que les gouvernements des États membres appliquent de façon implacable, dissimulent les intérêts du capital monopoliste de cette union impérialiste.

Nous, organisations et partis communistes qui signons cette déclaration, sommes déterminés à nous opposer à la stratégie du capital, à l’Union européenne et autres organisations impérialistes et nous proclamons, une fois de plus, que pour mettre fin à la paupérisation croissante des travailleurs, pour mettre un terme à l’exploitation que les oppresseurs capitalistes leur font subir, et pour garantir leurs droits sociaux et professionnels, le renversement du capitalisme et son remplacement par le socialisme est absolument nécessaire. Nous considérons également que les peuples d’Europe ne seront vraiment souverains que par la conquête du pouvoir ouvrier et populaire, par la construction du socialisme avec, en même temps, la sortie de l’UE, de l’euro et de l’OTAN. Pour ces raisons, nous nous battons pour la sortie de nos pays de telles alliances impérialistes et, dans cet objectif, nous nous engageons à renforcer notre coopération interpartis.

Madrid, 15 Décembre 2012

Déclaration originale en espagnol sur le site du PCPE :

http://www.pcpe.es/comunicados/item/2060-celebrado-con-notable-éxito-el-mitin-internacional-en-madrid-el-pasado-d%C3%ADa-15-de-diciembre.html

 

 

 
Article publié par Dragan MIRIANOVIC, le samedi 29 décembre 2012

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